Akasha
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
| Sujet: La possibilité d’être humain Dim 4 Oct - 21:56 | |
| LA POSSIBILITÉ D’ÊTRE HUMAIN
La possibilité d’être humain
La possibilité d’être humain s’ouvre sur une question : qu’est-ce que l’humain ?
A travers l’art et les outils primitifs, nous découvrons les prémices de l’humanité.
Puis le film, à l’instar de notre société moderne opère un basculement, l’agriculture et son évolution, la révolution industrielle et la nouvelle ère techno-scientiste.
Derrière la technique et les machines, nous entrevoyons le travail, notamment le salariat, liés à l’argent et, conséquence directe, à la consommation. Ainsi se fractionne le film, prenant des photographies de notre société :
Quelle est la place du travail et qu’est-il devenu depuis la notion de « labeur » ?
L’argent est-il encore un moyen ?
La consommation est-elle indissociable de notre monde ?
Ce film est une piqûre de rappel aux citoyens !
Ce documentaire mettra en avant la société que nous espérons dans un proche avenir !
Il donnera le désir ET la capacité d’agir aux spectateurs se demandant : comment ?
Il produira du sens, ouvrira, prolongera ou relancera le débat qui aujourd’hui, lentement mais sûrement, est de plus en plus réduit par les grands médias.
Il contribuera à ce ré-enchantement du monde qu’appelait de ses vœux Gilles Deleuze.
un film documentaire écrit et réalisé par Kruger et Girault
Notre but est hautement citoyen ! Ce documentaire mettra en avant la société que nous espérons dans un proche avenir ! Il donnera le désir ET la capacité d’agir aux spectateurs se demandant : comment ? Il produira du sens, ouvrira, prolongera ou relancera le débat qui aujourd’hui, lentement mais sûrement, est de plus en plus réduit par les grands médias. Il contribuera à ce ré-enchantement du monde qu’appelait de ses voeux Gilles Deleuze.
QU’EST CE QUE L’HOMME ?
1 – L’AGRICULTURE
2 – L’ HISTOIRE
3 – L’ EDUCATION & LA FAMILLE
4 – L’ ARGENT
5 – LE TRAVAIL
6 – LE CONSUMERISME
7 – LA CULTURE
Jean-Didier Vincent), Marc Dufumier, François Jarrige, Paul Ariès, Alain Deneault, Raoul Vaneigem, Marc Luyckx Ghisi,Yves Cochet, Noël Mamère, André Chassaigne, Maya X ,William Bourdon, Philippe Pichon, René Vautier, Peter Owen Jones,Noël Godin, John-Paul Lepers, Enric Duran, Eric Pététin, Emir Kusturica, Didier Porte, Beta Simmons, Helios Azoulay, Naïm Bornaz, Yann Bucquoy, Bruno de Vie, Claude Menara, Christophe Bell Oeil,
Les sociétés industrialisées ont accouché… des indignés ! A leur rencontre et après les constats, découvrons d’autres voies pour réenchanter le monde. Il s’agit de présenter au grand public, des personnes très souvent polyvalentes, des dissidents qui vont définir dans quel type de civilisation, de société, nous vivons… Et de cerner ainsi ce qu’est vraiment « l’espèce humaine. » Ce documentaire s’ouvre avec un : « Comment l’animal Homme s’est-il forgé le concept d’Humain », qu’il cherche à atteindre depuis… Le montage devra tramer les paroles pour aller des origines au futur de l’humanité, dans une évolution chrono-thématique. Notre but est hautement citoyen !
A l’aide d’un faisceau d’indices, nous poserons des faits, nous esquisserons un diagnostic, certes partiel, concourrant à une réflexion apte à remédier aux déchirures sociétales qui se font de plus en plus béantes : ce seront les phases du désenchantement, que l’on peut appeler réalisme, qui est le lot du pessimiste.
Ceci fait, nous contribuerons à la réaffirmation et la refondation des aspects positifs du vivre ensemble, de la citoyenneté, de l’idée de nation et enfin, de civilisation.
En clair, notre monde occidental hautement technologique ne perd-il pas son âme en négligeant l’humain, le vivant, l’expérimentation et même le droit de rêver ?
Nous récusons comme une évidence que l’Histoire est à présent finie. Ce sera notre petite pierre, vous avez la votre, à cet appel à un autre monde, une autre société, un re-vivre ensemble… auxquels de plus en plus d’hommes et de femmes, se sentant désireux de (re)devenir humains, appellent de leurs voeux.
Ce ne sera pas un film militant, il ne soutiendra pas une chapelle, mais il dégagera par son ensemble une atmosphère, plus exactement une noosphère ou sphère de pensée, chère à Teilhard de Chardin, qui ne nous apparaîtra clairement qu’à l’approche de l’achèvement du montage. Son fond et sa forme, étroitement solidaires, militeront donc d’eux-mêmes. En effet, par un montage extrèmement fin, c’est notre point fort, en intricant les savoirs partiaires, le plus souvent cloisonnés, nous voulons offrir une vue globale de plusieurs des grands aspects de notre humaine condition. Cela nous obligera de rendre compte de façon claire et fluide du propos des intervenants qui, au fur et à mesure du film, s’inter-féconderont de plus en plus dans une dialectique d’essence philosophique.
Cela nous obligera aussi à tirer les rencontres plus vers l’entretien que vers l’interview. Quelques une seront classiques, d’autres non-normées, avec une scénographie assumée si nécessaire : nous laissons aux intervenants le choix de leur representation, qui afin d’illustrer son activité ou son métier, qui afin d’illustrer sa pensée. Nous sortirons donc du cadre étroit du domicile privé et particulièrement du salon-bibliothèque de nos invités. Nous n’hésiterons pas (comme le film precedent) à parler en marchant, car comme pour les philosophes péripatéticiens de l’antiquité, les idées peuvent mieux venir ainsi. Plus encore que le précédent, nous effacerons la présence physique de l’interviewer : le regard de celui qui parle, pourtant rarement en position frontale, saura s’adresser directement au spectateur.
Privilégiant l’angle non normé, certaines personnes connues apparaîtront sous un jour inédit, notamment sous la forme de dialogues entre deux personnes exerçant des disciplines proches et hautement complémentaires. Quelques-uns devront (en raison de la difficulté à faire déplacer de concert les personnes) être reconstitués par le truchement du montage. Le journaliste s’efface alors complètement.
Mieux, nous organiserons deux débats : entre les habitants de la communauté troglodyte de Maine et Loire, décroissants vivant modestement, et l’autre, entre les artistes activistes du Zu, une ancienne usine de Lewes dans le Sussex : les intervenants prennent eux-mêmes, après un bref entretien préparatoire, les rênes d’une conversation libre, sur une thématique imposée mais large. Nous incluons, des oeuvres artistiques et artisanales, pleinement actrices des dires qui les cotoient ou les accompagnent. De même, un plan de coupe n’est pas là pour seulement illustrer, mais pour faire respirer le flux d’images des expressions des visages, donnant forme aux mots qui s’énoncent. Les plans additionnels seront assez nettement plus courts que les temps de parole, parce que nous avons opté, sauf rares exceptions, pour qu’il n’y ai aucun plan d’une personne parlant dépassant la minute. De même nous écarterons les plans inférieurs à vingt secondes ( il faut trouver un rythme agréable à l’oeil et l’esprit.)
Ce film ne sera donc pas une collection de personnes toujours assises de la même façon sur un fond unis neutre : leur savoir doit s’ancrer dans leur univers, dans la réalité ambiante. Il n’y aura pas de temps d’ennui, mais des temps de repos. Nous refusons les images d’archives avec commentaires attenants, qui sont devenues un genre et un sujet de facilité, au détriment de la narration. Nous insistons pour que plus de 90 % des images soient du seul fait de l’équipe. Nous ne sommes pas destinés à être coupés par les publicités toutes les quinze ou trente minutes, d’où aucune image n’est répété deux fois, ni aucun thème, sauf lorsqu’il l’est par deux personnes différentes : il faut nuancer notre propos par des dires convergents, mais aussi laisser subsister des contradictions irrésolues à notre sens. Ce film n’expose pas nos opinions, mais nous avons cherché à ce que l’on nous démontre, à nous réalisateurs, que nous avions tord, que nous avons cru bien savoir, que l’on en savait point assez… Les auteurs partiront du sens commun et inviteront le public à partager le cheminement du Candide, en vrai un apprenti en philosophie, tout au long du film.
La fin sur la source : http://www.brutprod.com/new/?p=698 | |
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