Méditer pour être heureux
Notre réflexe est souvent de vouloir transformer le monde extérieur pour qu’il soit différent de ce qu’il est et corresponde à nos souhaits. On va dépenser beaucoup d’efforts pour obtenir cela. L’approche de cet article est d’aller dans l’autre sens. C’est à dire en transformant notre regard, en percevant les choses sous un autre angle. A ce moment-là, notre monde extérieur sera perçu différemment. C’est à dire à tel qu’il est, pas comme on le voudrait.La différence est assez subtile. Le monde comme on le voudrait est plein de limites. Certaines choses sont possibles, d’autres au contraire sont catégoriquement impossibles. Nous voilà enfermés dans des limites qui par ironie du sort ne sont créées que par nous-mêmes.C’est à ce moment-là qu’on va énumérer toute une liste des choses que l’on n’a pas, les raisons pour lesquelles on ne peut pas faire ceci, on ne peut pas avoir cela, ce sont les fameux « oui mais….. ».Pourtant si d’autres personnes y sont arrivées dans ce même monde, alors comment ces personnes ont-elles fait ? Comment perçoivent-t-elles les choses, sous quel angle de vue ? En faisant ces recherches, on transforme peu à peu son regard sur une situation, sur une circonstance particulière. On peut même aller bien plus loin que cela en créant de nouvelle façon de faire par rapport à nos propres ressources, à nos propres expériences.Assez vite à ce moment-là, on oscille entre ce qu’on a découvert et nos doutes qui veulent nous ramener en arrière. On trouve beaucoup de raison de ne pas y croire, on voit à nouveau les mêmes limites ou de nouvelles autres limites. Cela est bien normal, c’est assez difficile d’avancer de façon rectiligne, on fait donc de nombreux petits pas en avant, des retours en arrière, puis d’autres petits pas en avant, etc.Avec le temps, j’essaie de percevoir la réalité le plus possible comme un immense champ de possibilités. Qu’est ce que cela veut dire ? Beaucoup de choses sont possibles en se focalisant sur ses ressources, en étant persuadé que cela est possible. Notre mental va alors se focaliser sur les solutions. Si on ne voit que des limites, le mental se focalise sur celles-ci et on n’avance pas.Sans cette nouvelle vision, je n’aurais jamais écrit ce blog et encore moins persévéré à le tenir à jour et à le développer. Je précise bien que ce n’est pas un changement du tout noir vers du tout blanc. Cela oscille entre les deux selon les circonstances comme pour tout le monde. C’est un processus de transformation au quotidien, chaque obstacle me permet d’apprendre et d’en sortir renforcer jusqu’à l’obstacle suivant. C’est sans doute sans fin mais en avançant, on fait des progrès.
Comment tendre vers ce nouveau regard ?
Ce qui est en nous, ce que nous sommes remonte à la surface par le biais de nos émotions, de nos ressenties. C’est à ce moment-là que la méditation m’a été très utile en étant un outil essentiel pour me libérer peu à peu (c’est loin d’être fini !) de ses contenus. En méditant, on ne fait qu’observer ce qu’on ressent sans bouger. Il ne s’agit pas de faire le vide et d’éviter tout ressenti mais bien au contraire de laisser les émotions remonter à la surface pour les observer. On les ressent toujours mais ce qui change, c’est qu’elles ne bloquent plus ou bien moins longtemps pour les plus tenaces d’entre elles. Elles ne paralysent plus totalement comme c’était le cas auparavant.Je vous laisse imaginer les immenses possibilités qui s’offrent à vous sans limites émotionnelles. Il en est alors fini du monde des limites, de la division entre ce qui est possible et ce qui n’est pas possible de faire. C’est à vous de créer ce que bon vous semble.Bien sûr et j’insiste volontairement, cela ne se fera pas du jour au lendemain. Cependant chaque petit pas, chaque nouvelle découverte contribue à avancer. Même les échecs, les erreurs sont utiles car c’est seulement à partir de là qu’on peut examiner ce qui n’allait pas pour rectifier le tir et avancer de façon différente. Elles sont mêmes bénéfiques pour nous faire grandir et renforcer notre conviction. Sans ces difficultés, on reste avec des schémas latents en nous dont on ignore l’existence. La difficulté est l’opportunité pour s’en libérer donc remercions ces obstacles !
J’espère que cet article vous aura été utile. N’hésitez pas à le partager ou à ajouter un commentaire si vous le souhaitez.