Le Nécronomicon “Le livre des noms morts” …
Ce culte durera tant que les étoiles ne seront pas dans la bonne conjonction, alors les prêtres cachés ramèneront Cthulhu de sa tombe pour qu’il reprenne sa domination de la Terre et qu’il rappelle ses sujets. Ce moment sera aisément reconnaissable en ce que l’Homme sera devenu comme les Grands Anciens, libre et sauvage, au delà de la notion de bien ou de mal, loi et morale mis de côté, criant et tuant dans la joie. Puis les Anciens libérés lui apprendront de nouvelles façons de crier, de tuer et de s’amuser et toute la Terre brulera dans un holocauste d’extase et de liberté.
C’est bref, abscons, mais cela rappelle indéniablement le “Livre des Lois” de Crowley. Il est facile d’imaginer Lovecraft et Sonia discutant dans une pièce éclairée par une cheminée d’une prochaine nouvelle et elle introduisant quelques idées que Crowley lui a confiées. Elle n’a pas besoin de mentionner Crowley, uniquement de lancer des idées pour exciter l’imagination de Lovecraft.
Il n’y a aucune preuve que Lovecraft ait jamais lu le Nécronomicon, ou même qu’il ait été au courant de son existence. Sa version du Nécronomicon est remarquablement proche dans l’esprit de celle de l’original, mais les détails sont pure invention comme on l’attendrait. Il n’y a pas de Yog Sothoth ni d’Azathoth ni de Nyarlathotep dans l’original, en revanche il y a un certain Aiwaz …
On peut suspecter Crowley d’en avoir eu un exemplaire. En 1912, il rencontra Theodor Reuss, le chef de la branche allemande de l’OTO (Ordo Templi Orienti) et travailla avec lui pendant plusieurs années, jusqu’à ce que Reuss lui cède la tête en 1922. Il resta ensuite très proche du dirigeant de la chambre maçonique d’Allemagne.
Dans les années 1933 à 1938, les quelques copies connues du Nécronomicon disparurent. Quelqu’un dans le gouvernement d’Hitler s’interessait aux livres occultes et obtint des copies par diverses méthodes.
La traduction de Dee disparut du Bodleian à la suite d’une effraction durant le printemps 1934. Le British Museum subit plusieurs cambriolages, et l’édition de Wormius fut effacée du catalogue et remisé dans une ancienne mine du Pays de Galles (là où les Joyaux de la Couronne furent cachés durant la guerre). Les autres bibliothèques perdirent leur exemplaires et de nos jours, on ne trouve le Nécronomicon sur aucun catalogue. Le destin des copies est toujours un mystère.
Il y a bien des rumeurs sur une cache durant la guerre de documents occultes et magiques près de Salzbours dans la zone Osterroise ou de copies sur la peau des victimes de camps de concentration.
Des extraits du Nécronomicon de Lovecraft, principalement les rituels magiques, sont publiés en France sous le nom de Nécronomicon. Ils sont accompagnés d’une importante notice sur les travaux de Dee et sur l’histoire du Livre.
Source : Mysterdumonde
L un des emblèmes sacrés du mythe lovecraftien dans une édition collector Originellement nommé Kitab al Azif (« Livre du musicien »), le Necromicon aurait été écrit par le poète Abdul al-Hazred à Damas vers 730. Al Azif fait référence au bruit des insectes nocturnes évoquant les cris des djinns. Dans les années 1970, Simon, un évêque orthodoxe grec, aurait rapporté États-Unis une traduction datant du IXe siècle. La première édition, tirée à 666 exemplaires reliés cuir, était constituée de divers textes mythologiques et magiques de mythologie sumérienne.
Soucieux de ne pas s’attirer les foudres du clergé, c’est sous le pseudonyme de Simon que cet évêque orthodoxe a publié la version la plus récente du Necronomicon. Originaire de Grèce, il l’a apporté aux États-Unis, dans les années 1970. Sa traduction en anglais est basée sur l’une des plus anciennes versions du texte, datant du IXe siècle.
Source : http://homme-et-espace.over-blog.com/2015/07/le-necronomicon-le-livre-des-noms-morts.html