Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.
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Akasha
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Mer 18 Nov - 5:34
Bonjour mes frères & sœurs Je soutiens mes frères & sœurs français dans leur combat à changer la constitution celle de De Gaule de 1958) qui jusqu'à présent n'est pas là leur, mais leur est imposé. Tout comme celles de écrite de 1789 à 1870 écrite par les franc-maçons. Jamais le peuple n'a encore eu droit de cité dans l'écriture de leur constitution, elle est donc à réécrire ! De plus en plus de citoyens comment à s'éveiller et se rendent compte à quel point la France est le jouet de l'UE qui elle même est sous tutelle des Etats Unis et son ultralibéralisme. La politique française c'est aligné depuis longtemps sur le modèle américain, et divers membres du gouvernement ont été formé chez les Young Leaders, et de longue date à instauré le modèle américain en France. Se projet de libéraliser l'UE est prévu depuis le tout début par les pères fondateurs de l'Europe. Et pour y arriver le but 1er est de dilué toute forme identitaire et nationale, c'est ce qui se passe en France. Ce qu'ils font pour l'instant, c'est de ôter tout droit à l’autodétermination du peuple de France, de détruire toute son identité par un mélange ethnique et une immigration en outrance pour diluer la culture de France pour créé une nation homogène et aseptiser. Ensuite se sera lui enlevé toute formes de démocratie pour lui être totalement supérieur afin de former une nation utile. Il est donc plus que temps de reprendre son pouvoir en réécrivant sa propre constitution. Il serai judicieux de rendre le vote au peuple. Je vous proposes l'initiative citoyenne proposé par Fenrir de chez les Moutons Enragés Texte de Akasha.
Nous voulons une Assemblée Constituante Démocratique donc tirée au sort
C’est une proposition concrète qui doit rassembler derrière elle les millions de citoyens dont l’impuissance politique est programmée dans la constitution.
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir
“Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
En lisant les 6 chapitres de ce site, vous comprendrez pourquoi si vous voulez changer quoi que ce soit dans le fonctionnement actuel de notre société, vous devez faire de ce message votre seule revendication : de son application découlera tout le reste. Afin de comprendre concrètement la force de ce message prenez maintenant quelques minutes pour lire les six chapitres du site, ils sont très courts.
Les chapitres vont à l’essentiel, néanmoins vous trouverez au sein de chaque chapitre des liens permettant de bien approfondir le sujet — notamment dans « Approfondissement » — et en bas de page des vidéos, documents et liens divers. Pour un argumentaire entièrement développé et des réponses aux objections courantes, voir LaVraieDemocratie.fr.
Découvrez maintenant ce qu’est vraiment une démocratie.
-Chapitre 1 : Le constat d’impuissance du peuple -Chapitre 2 : La France est-elle une démocratie -Chapitre 3 : L’élection n’est pas la démocratie -Chapitre 4 : Au cœur du problème notre constitution -Chapitre 5 : Ecrire une meilleure constitution -Chapitre 6 : Conclusion
Source : http://www.le-message.org/?lang=fr
orné
Messages : 792 Points : 1288 Réputation : 38 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 51 Localisation : Où ça ?
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Jeu 19 Nov - 14:00
Vers Une Nouvelle Constitution Française
Le silence a du bon
Après avoir écrit les articles de ce site, depuis deux ans, puis avoir un peu débordé sur Facebook, j’ai eu l’opportunité de réaliser un temps des émissions de radio.
Mais l’accumulation de livres ou d’articles lus, de vidéos, plus quelques émissions de l’excellent Arrêt sur Image, dont je vous recommande l’abonnement, a provoqués des assèchements.
Le premier assèchement se traduit par une baisse du temps passé à lire, et l’abandon des derniers instants de télé. Baisse du volume des données « entrantes », donc. Tout ça se répète. Déjà lu ou déjà vu.
Le deuxième, c’est la baisse de ma propre production. Il y aurait 1000 raisons valables, mais cette lassitude provient clairement des répétitions lancinantes des mêmes incantations sans effets.
Sur Facebook, de nombreux groupes dissertent, jacassent en tournant en rond. D’autre produisent, comme « Vers une nouvelle Constitution« , qui a écrit une constitution, fruit d’un gros travail collectif.
LIRE LA SUITE ET CONSULTER LES NOMBREUX LIENS SUR L'ARTICLE SOURCE : http://www.vuncf.org/
Akasha
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Mar 24 Nov - 5:10
Communiqué du collectif citoyennes et citoyens…
A faire circuler… Merci à tous! Les liens vers les affiches et flyers ont été rectifiés…
Bonjour Citoyennes et Citoyens,
Nous vous informons, et vous communiquons les supports de base, qui vont être diffusés sur l’ensemble du territoire, afin d’appeler à La Grève des élections.
Nous sommes un collectif de citoyennes et citoyens qui refusons l’escroquerie du système électif.
Celui-ci, ne nous proposant que d’avoir la liberté de confier un chèque en blanc aux politiques professionnels sélectionnés par les Partis, ou le recours inutile du Vote Blanc ; nous appelons l’ensemble des citoyennes et citoyens, qui refusent de n’avoir que ces choix, à se manifester.
Le Contrat Social à la base de notre société n’est plus en phase avec nos institutions.
Nous devons écrire une nouvelle Constitution, et il faut qu’enfin, elle soit écrite par NOUS.
Le Tirage au Sort ainsi que pour la désignation des Jurys de Cour d’Assises, est la seule garantie que nous ayons de voir, enfin, le peuple être représenté et d’être ainsi à même de faire ses lois, et de contrôler leurs exécutions et leurs applications.
Vous trouverez ci-joint, les deux supports de base de l’appel à la grève des élections pour la convocation d’une Assemblée Constituante issue d’un Tirage au Sort.
Nous vous invitons à les diffuser le plus largement possible autour de vous, tant grâce à vos imprimantes, qu’en retransmettant cet appel vers l’ensemble des médias et sur les réseaux sociaux.
Il est temps que le système électif soit remis en cause, et que soit mis sur la place publique la question de la rédaction d’une nouvelle Constitution.
Et celle-ci doit être écrite par NOUS.
NOUS, PAR NOUS, POUR NOUS !
C’est cela la Démocratie.
Collectif des Citoyennes et Citoyens. NB : Afin de vous permettre de vous informez, et vous donnez plus d’éléments de réflexions, nous vous invitons à visiter les sites suivants :
http://lavraiedemocratie.fr/
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/
http://www.le-message.org/?lang=fr
http://wiki.gentilsvirus.org/index.php/Accueil
http://www.vuncf.org/
http://lescitoyensconstituants.com/
Vous pouvez télécharger les flyers et affiches: http://librinfos.free.fr/pdf/tracts/Aff … ctions.pdf
Messages : 792 Points : 1288 Réputation : 38 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 51 Localisation : Où ça ?
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Jeu 26 Nov - 12:30
Film: J’ai pas voté!!…
Ceci explique cela….
Merci Thierry92
J’ai pas voté propose le bilan de cette crise politique et met en avant des solutions ayant déjà fait leurs preuves. Ce documentaire s’adresse à toute personne intéressée par la politique de manière générale et pas seulement à une minorité « élitiste » ou partisane qui s’interrogerait sur le sens d’une élection. J’ai pas voté autopsie la démocratie française afin d’ouvrir une nouvelle ère propice à l’évolution de l’organisation politique.
Réalisation : Moise COURILLEAU et Morgan ZAHND - Rendez vous sur FACEBOOK (https://www.facebook.com/jaipasvote) pour plus de documentations et suivre les prochains films. - J’ai pas voté propose le bilan de cette crise politique et met en avant des solutions ayant déjà fait leurs preuves. Ce documentaire s’adresse à toute personne intéressée par la politique de manière générale et pas seulement à une minorité « élitiste » ou partisane qui s’interrogerait sur le sens d’une élection. J’ai pas voté autopsie la démocratie française afin d’ouvrir une nouvelle ère propice à l’évolution de l’organisation politique.
Directed by Moise COURILLEAU et Morgan ZAHND. Join us on FACEBOOK (https://www.facebook.com/jaipasvote) for further information and to follow our upcoming films. The film "I didn't vote" assesses the current political crisis and points out solutions which have already proved they can work. This documentary is for anyone interested in politics in general, and questions the meaning of elections. "I didn't vote" is a film which examines French democracy in order to open up a new era to encourage the development of political organisation. Contact distribution du film et programmation des projections-débats avec les réalisateurs : jaipasvote@gmail.com
orné
Messages : 792 Points : 1288 Réputation : 38 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 51 Localisation : Où ça ?
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Jeu 3 Déc - 0:54
Bonjour, Voici une raison supplémentaire, et non des moindre qu'il est plus que temps que le peuple se bouge. Il est grand temps que le peuple choisisse son camp, celui du choix et de la liberté de décision, son camp, son destin, ces lois. Ne laissez plus votre destin entre les mains d’irresponsable et d'homme fondamentalement dangereux reprenez le pouvoir, VOTRE POUVOIR ! Regardez ce qui se trame dans votre dos, est-ce qu'on vous demande cotre avis ? Toute ses nouvelles mesures et lois voté à l'arrache sans votre consentement et qui réduit vos libertés durement acquise par nos pères. Allons-nous laisser faire encore longtemps sans bouger le moindre petit doigts? Lisez bien ce qui suit, jusqu'où allons-nous descendre pour réagir ? Orné
L’Heure est Grave….
Message envoyé pour diffusion. Merci aux Citoyens avertis. Partagez!!
L’Heure est Grave
Le 16 novembre 2015, le Président de la République déclarait : « J’estime en conscience que nous devons faire évoluer notre Constitution pour permettre aux pouvoirs publics d’agir conformément à l’Etat de droit contre le terrorisme de guerre ». Il annonçait ainsi charger le Premier ministre de préparer une révision de la Constitution.
Qu’est-ce que la Constitution ? Il s’agit du texte fondateur de l’Etat français actuel datant du 4 octobre 1958 qui instaure la Vème République depuis son adoption par référendum le 28 septembre 1958. La Constitution organise la répartition entre les différents pouvoirs politiques (législatif/Parlement, exécutif/Chef de l’Etat-Gouvernement, judiciaire) et reconnaît des droits et libertés aux citoyens français. Elle est la norme de référence tant pour l’Etat ainsi créé que pour les citoyens vivant sur son territoire. L’Etat de droit est, par conséquent, un Etat soumis au droit, il doit agir conformément aux règles juridiques, dont la Constitution qui est la norme suprême de l’Etat.
→ Pour consulter ladite Constitution, voir notamment http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp Qu’est-ce qu’une révision de la Constitution ? Il s’agit d’apporter des modifications à ce texte fondamental, soit en supprimant soit en ajoutant des règles afin de faire évoluer le fonctionnement de l’Etat. Cela est possible en vertu des dispositions de l’article 89 de la Constitution qui instaurent une procédure spéciale permettant de la réviser.
→ Article 89 de la Constitution :
« L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier ministre et aux membres du Parlement.
Le projet ou la proposition de révision doit être examiné dans les conditions de délai fixées au troisième alinéa de l’article 42 et voté par les deux assemblées en termes identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.
Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au référendum lorsque le Président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ; dans ce cas, le projet de révision n’est approuvé que s’il réunit la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Le Bureau du Congrès est celui de l’Assemblée nationale.
Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire.
La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision. »
Existe-t-il des limites à la révision de la Constitution ? Pour éviter toute modification abusive de la Constitution, celle-ci prévoit en effet des garde-fous ou limites. On trouve notamment à l’avant-dernier alinéa de l’article 89 de la Constitution qu’« Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ».
→ Pour approfondir, lire notamment http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-de-1958-en-20-questions/la-constitution-en-20-questions-question-n-20.25811.html Or, depuis le 14 novembre 2015, l’état d’urgence a été décrété par le Président de la République suite aux attentats survenus à Paris la veille. D’une durée initiale de douze jours, il a été prolongé de trois mois par la loi du 20 novembre 2015. L’état d’urgence est la manifestation d’une atteinte à l’intégrité du territoire français.
Ainsi, peu importe le contenu du projet de révision, dès lors que l’intégrité du territoire français est atteinte, il est expressément interdit de procéder à toute modification de la Constitution.
Au-delà, il est envisagé de modifier notamment les dispositions de l’article 16 de la Constitution qui confèrent au Président de la République les pleins pouvoirs en circonstances exceptionnelles.
→ Article 16 de la Constitution :
« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par un message.
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.
Le Parlement se réunit de plein droit.
L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.
Après trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée. »
Cette révision envisagée qui appelle naturellement la mise en œuvre à venir des pleins pouvoirs présidentiels est, d’une part, une confirmation de l’atteinte à l’intégrité du territoire et, d’autre part, impossible juridiquement à adopter sauf à ne pas se conformer à L’État de droit ainsi qu’au principe démocratique qui a permis l’adoption de cette Constitution. Est-il nécessaire de rappeler que « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum » aux termes de l’article 3 de la Constitution et que le droit de résistance à l’oppression fait partie « des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme » selon les dispositions de l’article II de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui figure dans le préambule de la Constitution ?
C’est dire ce qui attend les citoyens français, un État soumis au droit qu’il aura moulé à l’envie au préalable…
Citoyens avertis
Voir:
Schéma de la constitution actuelle
- 1 schéma - 2 quelques ponts important sur notre anti-constitution - 2.1 La séparation entre pouvoir exécutif et législatif -2.2 Le conseil constitutionnel - 2.3 Le pouvoir Exécutif - 2.4 Privilège du Président - 2.5 Article 27 -2.6 article 89
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Lun 7 Déc - 5:20
J'AI PAS VOTÉ - FILM COMPLET -STFR-ENG - 46 mn
Réalisation : Moise COURILLEAU et Morgan ZAHND - Rendez vous sur FACEBOOK (https://www.facebook.com/jaipasvote) pour plus de documentations et suivre les prochains films. - J’ai pas voté propose le bilan de cette crise politique et met en avant des solutions ayant déjà fait leurs preuves. Ce documentaire s’adresse à toute personne intéressée par la politique de manière générale et pas seulement à une minorité « élitiste » ou partisane qui s’interrogerait sur le sens d’une élection. J’ai pas voté autopsie la démocratie française afin d’ouvrir une nouvelle ère propice à l’évolution de l’organisation politique.
[b]Eh bien, en attendant les moutons n'ont apparemment pas encore compris que tant qu'ils ne reprennent pas leur pouvoir pour créer leur propre constitution en mettant en place une assemblée constitutionnelle et démocratique (dans le sens noble du terme)., Rien ne changera... Voilà donc la France partie pour le grand frisson du Front Nationale pensant naivement que les choses vont changer, que la France va par magie se redressée.Les voilà confiant leur destinée à une autre figure issue de la politique désastreuse aux mains des lobbies. Ils n'ont toujours pas saisis comment le monde est régis. Ils pensent certainement que Marine, autant charismatique qu'elles puissent être à les capacités de changer le destin de la France. Comment pourrait-elle se dressée seule face au pouvoir mondiale dirigé par l'ultralibéralisme américain qui déjà impose son diktat à l'UE ? Comment va-t-elle s'y prendre pour contourné le puissant lobby sioniste de France ? On a déjà eu droit à quelques indices à se niveau (lire ici) Ce qui me fait énormément sourire aussi c'est qu'il y a une énorme communauté de la France catholique de droite qui on voté pour le FN, peut-être devraient-ils lire ceci : Marine Le Pen et ces «cathos de merde». Un autre point très important et que la plupart le nez dans le guidon on oublié au passage...Le FN n'a pas de programme de sortie de l'UE ! Le FN ne propose pas réellement de faire sortir la France de l’Union européenne ni même de l’euro
Un autre marqueur intéressant est que le français moyen compte réellement tirer un trait sur ses libertés. Inutile de rappeler quelle est la tendance à se niveau, et ce, déjà m^me avant les événements dramatiques du 13/11/2015 qui n'aura fait que de précipité cette politique liberticide dont le FN ne va pas du tout freiner les ardeurs bien au contraire ! Il est donc déplorable de voir à quel point le peuple n'est qu'un troupeau bêlant incapable de reprendre son pouvoir. Triste réalité... Texte Akasha.[/color]
CARTES. Régionales 2015: en cinq ans, l'incroyable progression du FN
Le Front national arrive en tête dans six régions au premier tour des élections régionales 2015. Si le PS s'en tire un peu mieux qu'attendu, ce résultat constitue surtout une victoire pour le parti de Marine Le Pen, qui a réussi à gagner un terrain considérable en cinq ans.
Lire la suite sur L'Express
Je termine par quelques liens intéressants pour ceux et celles qui on encore en eus le goût de vouloir changer les choses et reprendre son pouvoir !
Continuons à dénoncer le système électif, et créons notre propre assemblée :
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Lun 7 Déc - 13:47
L’injonction paradoxale. Voter = Élire ?
Quand la sociologie et la politique se rencontrent, cela donne des choses tout à fait curieuses, mais extrêmement intéressantes. Connaissez-vous l’injonction paradoxale ? Sans doute que non et pourtant vous en êtes victime à chaque période électorale. Dans cette vidéo, Réda nous explique ce principe et ce qu’il soulève comme type de raisonnements et de comportements chez un électeur ou chez un abstentionniste.
En effet, l’injonction paradoxale, pose un problème de choix “contre nature” dans une proposition qui n’est en fait pas un choix, mais une obligation. Elle se rapproche de la notion de “double contrainte“, qui elle, exprime deux contraintes en opposition que l’on vous impose par le biais d’un choix, qui en fait n’en est pas un. Concernant l’injonction paradoxale, il s’agit d’une illusion du choix par l’imposition d’une idée sous-jacente nous conditionnant à prendre le choix insinué dans la dite injonction.
Bref, vous n’avez rien compris, mais la vidéo l’explique bien mieux que moi. Bon visionnage !
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Ven 11 Déc - 21:27
RAPPEL !
Injonction Paradoxale (Voter ? Elire ?)
28/07/2015 à Montfavet - Les Afters de Destination Démocratie Conférence "Injonction Paradoxale (Voter ? Elire ?)" Intervenants: Réda
Comment détourner le système électoral ?
28/07/2015 à Montfavet - Les Afters de Destination Démocratie Conférence "Comment détourner le système électoral ?" Intervenants: Olivia Haviland et Valentin Radlo
N'oubliez pas dimanche c'est l'abstention ou le vote blanc !!!
Akasha
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Sujet: Re: Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort. Sam 12 Déc - 22:14
À chaque élection, nous avons la même musique qui tourne en boucle. Il va falloir faire notre devoir de citoyen, il va falloir encore une fois jouer à ce “jeu”, que l’on soit pour ou contre il faudra y jouer. Et comme à chaque élection, une grande partie des citoyens ne veulent plus jouer à ce jeu, soit parce qu’ils n’y voient pas d’intérêt, soit parce qu’ils n’y croient plus ou parce qu’ils veulent exprimer leur mécontentement, leur opposition. Et nous pouvons le comprendre.
Les années d’élections n’ont pas vraiment changé les choses, nous voyons que les problèmes vont de mal en pis. En règle générale s’en suit des débats interminables entre les électeurs et les abstentionnistes, le marché à la foire d’empoigne ouvre ses portes, chacun y va avec entrain et enthousiasme, les noms d’oiseaux fusent à une vitesse supraluminique et on adore ça. Mais personne n’est vraiment capable d’apporter de réponses convenables une fois pour toutes. Alors, doit-on voter pour des maitres ou nous abstenir sans pour autant apporter de solutions concrètes ? Question cornélienne… Réponse Orwellienne ?
En y réfléchissant après de longs débats animés et épuisants, je me suis rendu compte d’une chose, peu importe le positionnement que l’on prenait, nous étions perdant. Que l’on soit électeur ou abstentionniste, il y a de fortes probabilités que le résultat ne soit pas celui escompté. Du rôle de l’électeur FN à celui de l’abstentionniste militant, je vais “essayer” de donner une interprétation de la chose en décortiquant les différents mécanismes qui entrent en jeu dans le système électoral et pour quelle raison il est selon moi, un piège institutionnel. Voilà, c’est dit, ne m’incendiez pas tout de suite s’il vous plait, le pire reste à venir.
Le suffrage universel et la représentation
Le suffrage universel est un élément d’émancipation pour certains, un mécanisme de soumission pour d’autres. Pouvons-nous trouver un entredeux ? En y réfléchissant il n’est pas faux de dire qu’il est certainement moins rigide et préférable à certains régimes plus autoritaires et dictatoriaux, mais d’un autre côté il est aussi vrai de dire qu’il n’est pas une finalité en soi et doit donc être critiqué (comme toute création humaine). Seulement, voilà, critiquer le suffrage universel, c’est selon certains équivalent à critiquer la “démocratie”. Selon d’autres c’est avant tout dénoncer un outil qui est anti-démocratique, voir aristocratique. Sacré dilemme !
Historiquement, le suffrage universel aurait été un moyen des possédants pour légitimer leur pouvoir et ainsi contribuer au maintien des structures économiques et sociales à leur avantage [1]. Une célèbre citation de l’abbé Sieyès résume relativement bien le positionnement de certains partisans de la représentativité de l’époque : « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » [2]
ou encore Voltaire disant ceci : «L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne.» [3]
D’autres contestaient le principe de représentation, considérant celui-ci comme étant un élément fondamental d’un régime aristocratique et non démocratique. Montesquieu le formulait de cette manière : «Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie ; le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie. Le sort est une façon d’élire qui n’afflige personne; il laisse à chaque citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie.» [4]
Et voici ce qu’en pensait Rousseau : «Je dis seulement les raisons pourquoi les peuples modernes qui se croient libres ont des représentants, et pourquoi les peuples anciens n’en avaient pas. Quoi qu’il en soit, à l’instant qu’un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre ; il n’est plus.» [5]
Quoi qu’il en soit, ce débat est toujours d’actualité, je vais donc vous proposer une vision de la chose qui risque de faire grincer certaines dents. Ceci étant, il faut garder en tête que cela n’est pas une vérité, mais un point de vue, donc forcément incomplet et critiquable. Bon, je me lance.
1 – Le clivage et l’ennemi
Il y a les bons et les mauvais partis, ceux qui sont respectables et ceux qui ne le sont pas. Il y a aussi le clivage, c’est-à-dire la gauche et la droite, ça ne vous rappelle rien ? Les gentils, les méchants, les ennemis, choisis ton camp… Tout ça, tout ça. Bref, comme dans tout bon jeu qui se respect il va falloir choisir son camp et son poulain… son candidat, pardon. Seulement, voilà, beaucoup d’entre nous ayant joué quelques années à ce jeu commençons à le trouver de moins en moins rigolo, voire de plus en plus agaçant. Au point où certaines personnes décident de ne plus choisir de camp et d’arrêter le jeu, ce qui est compréhensible. Bien sûr, si vous ne comprenez pas je vais quand même faire l’effort pour tenter d’expliquer leur geste inconsidéré et irresponsable.
2 – Le sentiment d’inutilité
Les années passent, les choses changent, mais bien souvent toujours dans le même sens. Les présidents passent les uns après les autres et nous voyons bien que la situation empire chaque année. Que cela soit sur le plan social, de l’environnement, des problèmes de ressources, des guerres, des déplacements de populations, des inégalités sociales, du système économique aliénant, etc. Le capitalisme détruit tout sur son passage et il faudrait être planqué quelque part au pôle Sud pour ne pas s’en apercevoir. Que dis-je, il faudrait se trouver à l’Élysée pour ne pas s’en apercevoir.
Cette lassitude créée par le fait de ne rien voir changer dégoute une bonne partie des citoyens et à juste titre.[6] Sans parler de tous les abus qui (on ne sait par quel miracle) finissent toujours par éclabousser les dirigeants politiques : magouilles, conflits d’intérêts, mensonges éhontés, manipulations et autres entourloupes sont devenus presque acceptables, car ce sont des politiciens, ils ont quand même le droit de tricher un peu, non ? Enfin bon, ils nous en font voir de toutes les couleurs, à croire qu’ils ne croyaient pas ce qu’ils disaient au moment des campagnes électorales. Sommes-nous naïfs à ce point pour nous faire duper à chaque fois ?
Certains pensent que oui et d’autres que non. Certains électeurs pourraient même rétorquer qu’au final, il n’y a pas d’alternatives, il faut donc aller voter, car c’est notre seule solution.
3 – La seule possibilité
Là ça devient intéressant. En effet, l’élection est l’élément incontournable du régime représentatif, je dirais même le seul (avec le référendum) qui peut être assimilable à une “participation” du peuple à la vie politique de son pays. Or, cette possibilité ne peut être contestée, car pour le moment, il n’y en a pas d’autre et c’est en ça où le système est relativement bien ficelé. Il ne permet pas une remise en question de celui-ci, il s’agit en quelque sorte d’un magnifique “piège” pour cantonner le peuple dans une illusion de la participation, dans une illusion du choix. Et ceux qui s’y opposent n’ont d’autres choix que ne pas y participer, c’est à dire, de ne rien faire. Pour faire simple, je vais prendre un exemple plus parlant.
Imaginez. Un jour vous apprenez qu’à partir du lendemain vous serez mis sous tutelle (alors que vous êtes adulte et en total possession de vos moyens intellectuels et physiques). Cette tutelle devra décider de toutes vos activités et vous n’aurez pas le choix. En revanche vous pourrez choisir cette tutelle parmi un certain nombre de tuteurs. Chaque tuteurs vous vantent et (vendent) leurs mérites afin d’attirer votre dévolu sur l’un d’eux. Seulement, voilà, vous n’avez pas envie d’être sous tutelle, cela ne vous intéresse pas, vous désirez avoir une vie libre et indépendante mais ce choix n’est pas disponible. Donc choisir un tuteur n’a aucun sens pour vous, c’est même pire que ça, cette illusion du choix est un véritable piège pour vous. Et c’est en ça ou le suffrage universel tel qu’il est proposé aujourd’hui n’est pas comparable à un instrument d’émancipation des peuples, mais de domination des peuples. Car nous n’avons pas le choix !
Vu comme cela, il est donc logique d’observer que certains électeurs, préfèrent nourrir le gros poisson, c’est à dire celui qui aura le plus chance de ne pas trop changer leurs habitudes et en même temps d’être élu.
4 – Le vote utile
Le vote utile c’est un peu le mirage aux alouettes du système électoral, car selon ce principe il faudrait voter contre les pires. Élire les moins pires en quelque sorte. C’est un stratagème qui a du sens dans un système où le pire est considéré comme une réelle menace. Or, n’oublions pas que le vote “utile” s’ancre sur une obligation psychologique de l’électeur de participer à un jeu dont il sait pertinemment que le résultat ne sera pas satisfaisant. C’est une participation par obligation et non par envie ou conviction. Et ce vote est principalement poussé par la PEUR. Avec un énorme P. (Nous en verrons les raisons dans la sixième partie).
Il incite notamment à proposer comme seule alternative les “gros” partis ayant déjà pignons sur rue et permet d’éclipser les petits qui n’ont absolument aucune chance de parvenir un jour au pouvoir. [7] Il faut considérer ce jeu comme une lutte et dans une lutte, seuls les plus puissants l’emportent. De ce fait, il est logique de considérer cette stratégie comme étant une particularité des “gros” partis voulant assoir leurs dominations et enterrer une fois pour toutes ceux qui ont peut-être une alternative à proposer. Quitte à inciter leurs propres électeurs à voter pour le “gros” parti opposé. [8] Comme quoi le clivage a ses limites…
5 – Le vote extrême
Le vote pour l’extrême est souvent considéré comme une “défaite” de la “démocratie”. En France, le front national en est le principal représentant, amassant à chaque nouvelle élection les scrutins des électeurs mécontents ou désireux de voir ce parti prendre le pouvoir. La diabolisation du vote extrême en devient même un élément suffisant pour “les faire chier” ou “montrer leur mécontentement de la classe politique”, tout un programme.
Évidemment, les extrêmes ne sont pas des solutions miracles qui nous sortiront de la panade dans laquelle notre espèce (hautement avancée) s’est empêtrée. Il faut bien comprendre qu’ils jouent au même jeu en utilisant les mêmes vices, les mêmes mensonges, les mêmes amalgames et au final réussissent tant bien que mal à se faire une bonne publicité dans les médias grand public (à croire qu’ils ne dérangent pas tant que ça finalement). C’est sur ce dernier point que mon attention se porte. En effet, comment se fait-il, que cet “ennemi” (le FN), soit, d’un côté tant critiqué et montré du doigt au point où certains y voient une réincarnation du parti nazi et que d’un autre, soit mit en avant sur toutes les unes de tous les médias grand public… À n’y plus rien comprendre.
Enfin… Si on ne considère pas cela comme un jeu. Parce que si nous considérons cela comme un jeu, il faut alors un “ennemi”, envers lequel il sera possible de lutter en s’unissant. Vous savez l’ennemi utile, celui que l’on utilise pour ses propres fins, celui qui nous sert sans qu’il le sache. Quel drôle de jeu tout de même !
6 – Création de l’ennemi et de son électorat
Il est fort probable (ceci est une interprétation non une vérité) que le vote extrême soit créé de toutes pièces, non pas de manière voulu et intentionnel, mais de manière systémique. Je m’explique, les médias, les politiques, utilisent quotidiennement les mêmes méthodes que ce type de parti pour créer de l’audimat, pour vendre du papier, pour attirer des électeurs, etc. Les mêmes stratégies sont utilisées dans tous les pays pour les mêmes raisons : il faut que le citoyen ait PEUR !
Il faut qu’il soit mort de peur, peur de l’étranger, peur des immigrés qui arrivent par cargo entier, peur du délinquant qui l’attend au coin de sa rue, peur du chômage qui lui pend au nez (s’il ne s’y trouve pas déjà), peur des terroristes qui vont se faire exploser dans son métro, peur des juifs, des musulmans, peur de tout. Et cette peur est principalement véhiculée par les médias de masse et par certains politiciens afin de faire de nous des bêtes paralysées. [9]
Parce qu’un troupeau qui a peur ne réfléchit plus, il n’est plus capable d’utiliser sa raison et de prendre du recul sur les évènements. Il construit son monde autour d’un idéal sécuritaire qui lui permettrait de ne plus avoir peur. Ceci ne date pas d’aujourd’hui et nous le savons bien, pourtant cela marche extrêmement bien, même en connaissance de cause. La peur est donc utilisée de manière manipulatoire partout et par tout le monde et les partis qui misent le plus sur ce genre de manipulations n’ont plus qu’à se baisser pour ramasser les âmes terrorisées. “L’ennemi” est donc nourri par la peur et la peur est créée par le système. Joli schéma… Mais maintenant vient le bouquet final : la culpabilisation.
7 – Culpabiliser pour mieux régner
Si “l’ennemi” fait un trop gros score, il faudra trouver un coupable… Tiens, pourquoi pas l’abstentionniste ! Et c’est en ça où le système est extrêmement pervers. En effet, si une grande partie des citoyens ne veulent, pour une raison ou une autre, plus participer à ce jeu. Il faudra alors les culpabiliser en leur faisant comprendre que si “l’ennemi” est si gros c’est à cause d’eux. Qu’ils auraient pu inverser la tendance et rendre cet “ennemi” inopérant. Ingénieux !
Il s’agit de la stratégie de culpabilisation la plus efficace. En effet, il parait logique que si le vote extrême grandit à vu d’œil c’est en parti à cause des personnes ne votant plus pour les “gros” partis (les abstentionnistes). Or, certains sondages démontrent que cela n’est pas aussi simple, voir, dans certains cas, complètement erroné. [10] Selon la légende, tous les citoyens votant à l’extrême le feront systématiquement, car eux sont de fervents électeurs. Seulement, voilà, prendre le problème sous cet angle néglige l’aspect essentiel de cette manipulation grotesque.
Cette analyse néglige en effet les citoyens votant pour “l’ennemi”. Ce qui ne permet pas de comprendre les raisons pour lesquelles ces gens votent pour ce parti (raisons expliquées dans la 6e partie). La culpabilisation est un moyen bien plus efficace de mettre la poussière sous le tapis en prétendant que le citoyen est responsable de la situation et que seul lui peut nous éviter la catastrophe. Et la solution est bien évidemment de voter pour les gros partis !
8 – Le piège se referme
Par tous ces mécanismes et bien d’autres que j’ai sans doute oublié, l’électeur et l’abstentionniste sont embarqués (malgré eux) dans une mascarade inextricable. L’impossibilité d’obtenir un réel changement par les urnes à cause principalement de la structure du système électoral, de la logique partisane et des mécanismes qui sous-tendent leurs actions*. D’autre part, l’inefficacité à court terme de l’abstentionnisme, qui ne propose pas de solution immédiate, crée indéniablement ce qui peut être comparable à un piège aux dimensions systémiques. Malheureusement, nous ne pouvons sortir de cela, nous sommes enrôlés de force dans ce “jeu” peu importe ce que nous faisons ou ce que nous ne faisons pas. Il s’agit d’un système qui perpétue sa propre utilité dans son caractère illusoire et inextricable.
(*)
Enlevez de l’équation “l’ennemi” (c’est-à-dire le FN en l’occurrence) et il est probable que ce système ne tienne plus la route. La peur de l’ennemi enlevé, il n’y aurait plus de raisons suffisantes pour maintenir les citoyens dans le “jeu” et petit à petit ils n’iraient plus élire, car la peur ne guiderait plus leurs choix. De ce fait, “l’ennemi” est l’élément indispensable du système électoral. Au même titre que la peur, le clivage, l’impossibilité pour les petits partis de se faire entendre, etc.
Conclusion
Pour toutes ces raisons et sans doute pour bien d’autres qui ne me sont pas venus à l’esprit, il est concevable de percevoir ce système comme un piège structurel. Un piège qui est proposé comme un élément d’émancipation des peuples et c’est en cela où la manipulation est (de mon point de vue) extrêmement bien huilée. Peu importe ce que nous choisissons (l’élection ou l’abstention) nous serons au final perdants.
Cela dit, je compte tout de même préciser – encore une fois – que cet article est uniquement mon interprétation personnelle du phénomène et non de la manière dont fonctionne réellement ce système aussi complexe. Cependant, j’espère qu’il pourra engendrer d’autres analyses complémentaires, supplémentaires ou contradictoires, qui nous permettraient de nous faire une meilleure idée pour envisager des pistes d’émancipations réelles et efficaces.
Stéphane Hairy
P.S : Je suis désolé s’il n’y a pas de solutions proposées face à ce constat. . Certaines ont déjà été évoquées sur ce site (seconde partie du documentaire) et d’autres n’ont tout simplement pas encore été créés.
Notes :
[1] Henri Guillemin, la commune [vidéo], Henri Guillemin, la révolution française [vidéo]
[2] Archives parlementaires de 1787 à 1860, Librairie administrative de Paul Dupont, 1875, [Lire sur Gallica (pages 594 et 595)
[3] Voir la citation dans son contexte dans Œuvres complètes de Voltaire: vol. (VII, 1064 p.) (1156 p.)
[4] Montesquieu – De l’esprit des lois – 1748 (Livre II, Chapitre 2)
[5] Rousseau – Du contrat social – (Livre III, page 265)
[6] Détruire sa carte électorale pour protester
[7] Européennes : les petites listes en quête de visibilité
[8] Régionales : Valls appelle à voter à droite dans trois régions
[9] Horizon – La France a peur : le syndrome du grand méchant monde
[10] Élections régionales : pourquoi les abstentionnistes n’auraient rien changé au résultat & Que voteraient les abstentionnistes aux élections européennes ? (IPSOS).
Akasha
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