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Sujet: Dossier : Le fond de commerce de l’eau… Mer 29 Avr - 21:26
Dossier : Le fond de commerce de l’eau…
NESTLÉ – LA VIE EN BOUTEILLE RAPPORTE GROS
BOTTLED LIFE – NESTLÉ OU LA VÉRITÉ SUR LE COMMERCE DE L’EAU
Comment transformer de l’eau en or ? Il existe une entreprise qui en détient la recette : Nestlé. Cette multinationale suisse est le leader mondial du commerce de l’eau en bouteille.
Le journaliste Res Gehriger s’apprête à jeter un coup d’œil derrière les coulisses de ce marché qui brasse des milliards. Nestlé se rebiffe. La direction de l’entreprise considère que c’est le mauvais film au mauvais moment. Mais le journaliste ne baisse pas les bras. Il entame un voyage de prospection, concentrant ses recherches aux Etats-Unis, au Pakistan et au Nigéria. Ce périple dans le monde de l’eau en bouteille met en lumière l’attitude et les stratégies du plus puissant groupe agroalimentaire mondial.
UN PEU PLUS SUR L’EMPIRE NESTLÉ…
NESTLÉ – UN EMPIRE DANS MON ASSIETTE
Pour acceder au quiz et en savoir plus sur Nestlé
La série de 13 mini documentaires présentée lors du quiz, dénoncant différentes affaires pour lesquelles Nestlé à été mis en cause…
NESTLÉ – UN EMPIRE EN AFRIQUE
Au Cameroun, un industriel accuse depuis dix ans NESTLÉ d’avoir ruiné son entreprise. Quelle est la place des entreprises africaines dans l’ombre du géant suisse ?
La réalisatrice Judith Rueff raconte le combat d’un industriel camerounais contre Nestlé. Elle a suivi Pius Bissek, patron d’une usine de produits laitiers à Douala, capitale économique du Cameroun, qui accuse le géant suisse de l’agroalimentaire d’avoir importé des faux laits à base d’huile de palme et de coco et d’avoir coulé son entreprise. Depuis dix ans, entouré de ses anciens salariés, il se bat pour rouvrir son usine. Le procès est à présent entre les mains des juges de la Cour suprême. La bataille juridique paraît inégale, mais Pius Bissek est déterminé à ne pas baisser les bras.
TEMPS PRÉSENT – CONTRE NESTLÉ JUSQU’À LA MORT
Homicide involontaire par négligence, l’accusation contre Nestlé est grave. La multinationale suisse n’aurait pas protégé Luciano Romero, l’un de ses employés en Colombie, également un syndicaliste remuant. Il devait venir à Berne pour témoigner contre Nestlé. Un mois avant, il est sauvagement assassiné. Un cas tragique dû au contexte ? Nestlé se défend de toute implication. Temps Présent a enquêté en Colombie allant jusqu’aux Philippines, sur la piste de témoignages et de documents exceptionnels.
COCA COLA – BEAUCOUP D’EAU ET BIENTÔT DU LAIT
Lorsque les indiens du Chiapas au Mexique n’ont plus d’eau pour se désaltérer, les autochtones descendant des Mayas boivent de l’eau de pluie ou… du Coca-Cola. (Petite coupure Publicitaire) Coca-Cola distribue par milliards de litres le délicieux soda sucré et pétillant aux Américains du nord. (Mais attention voici la facture) Le prix à payer peut aller jusqu’à l’assèchement de la nappe phréatique de San Cristobal. 750 000 litres d’eau sont pompés par jour. Pour autant et malgré les amitiés peu scrupuleuses du passé, faut-il se boucher le nez avant de consommer son Coca bien frais à la terrasse d’un café. D’autres ne se posent pas ce genre de questions, et qu’importe si Coca-Cola company vampirise en moyenne 2,5 litres d’eau pour fabriquer 1 litre de boisson.
L’entreprise Coca-Cola les mains sales n’est qu’un exemple poussé à son paroxysme, que la faim de profits justifie tous les moyens. Bien d’autres sociétés, voire d’Etats, n’ont pas d’états d’âme non plus pour violer, sucer et exploiter, toutes les ressources de la planète jusqu’à la dernière goutte. Avec la sueur et parfois le sang achetés à prix dérisoire ou à coups de canons. Ainsi va le monde !
L’argent étouffe bien des scrupules et les promesses d’embauches autorisent de nombreux excès.
Selon Planetoscope, “Coca-Cola Entreprises, filiale à 35% de Coca Cola Company (92 000 personnes et 30, 99 milliards $ de CA), produit 56 produits différents, pour un chiffre d’affaires de 21,6 milliards de dollars, et emploie 72 000 personnes dont 2 700 en France. La firme emploie 72 000 personnes dont 2 700 en France.” Pas de quoi pavoiser. Mais revenons à la consommation d’eau de Coca-Cola. Le monstre assoiffé étatsunien consomme la bagatelle de 10 000 litres d’eau par seconde, et boire un verre à zéro calorie ne résoudra pas le problème. Surtout lorsqu’on sait que seulement 40% du précieux liquide sont utilisés pour la boisson, le restant étant englouti dans le processus de fabrication.
L’EAU POMPÉE DE COCA
Un mini documentaire sur les problèmes engendrés par la Mondialisation dans les pays dits émergeants, ici l’Inde, ou le gouvernement a favorisé l’installation d’usines d’embouteillage de la multinationale Coca Cola qui pillent les ressources du pays notamment en eau, et polluent l’environnement par leurs rejets. Ceci se fait au détriment de la satisfaction des besoins vitaux des populations locales. L’usine d’embouteillage de cette zone située au nord de l’Inde consomme des millions de litre d’eau par jour, 1 litre pour chaque petite bouteille de Coca embouteillée, ce qui a provoqué la baisse de la nappe phréatique de 60 m. Les villageois sont victimes d’une pénurie d’eau, obligés d’acheter l’eau que les système installé par le gouvernement ne leur fournit plus, et leurs moyens de subsistance par l’agriculture ont eux aussi fortement baissés.
Cependant en France, Coca-Cola se montre plus économe dans l’utilisation de l’eau. Ce qui prouve que des efforts sont possibles grâce peut-être à une réglementation plus restrictive. Résultat, 1,46 litres d’eau pour 1 litre de Coca.
Hélas, en tout cas selon la grande société américaine, la France serait encore un pays sous-développé pour la consommation de sodas. Question d’éducation sans doute, le Français ayant une préférence pour le bon vin pour accompagner ses repas. D’ailleurs pourquoi ne pas donner des idées à Najat Vallaud-Belkacem pour une prochaine promotion conte l’obésité infantile. Inutile d’ajouter que la boisson des Dieux serait fortement déconseillée aux enfants et réservée avec modération aux adultes.
Mais, après la polémique de l’eau du robinet Coca-Cola. Qui sait si dans quelques mois, comme dans nos écoles dans le passé, les élèves n’auront pas le privilège à la récrée de déguster une petite bouteille de lait offerte par le gouvernement. Car, d’après Le Figaro, Coca-Cola aurait décidé de se lancer dans le commerce d’un lait “sans lactose contenant 50% de protéine et de calcium en plus, mais allégé de 30% en sucre”, avec approvisionnement dans des fermes “écologiquement responsables”. Ce nouveau produit, vendu sous la marque Fairlife, pourra-t-il sauver les producteur de lait de vache en concurrence avec le lait d’avoine.
Comment terminer sans parler d’un lobbyiste Français très connu de la célèbre entreprise américaine. L’histoire pétillante mérite bien un petit extrait de Wikipédia –
En 2011, le groupe Coca-Cola s’oppose vigoureusement à l’entrée en vigueur de la taxe sur les sodas fixée au premier janvier 2012 par le gouvernement français.
La corruption aurait été permise grâce à Dominique Reiniche, à la tête de Coca-Cola Europe entre 2005 et 2014.
La multinationale du soda sucré verse 50 000 euros a la ville de Meaux que dirige Jean-François Copé pour exposer une bouteille qui ne vaut en réalité que 20 euros. La bouteille, qui n’a aucune valeur, ne sera jamais exposée. Le député Jean-François Copé défend alors bec et ongle les positions de la multinationale américaine, et va jusqu’à menacer la députée Valérie Boyer de la faire échouer à la prochaine élection. Les médias révèlent que Coca-Cola est également client pour un montant de 120 000 euros de l’entreprise Bygmalion, fondée par Bastien Millot et Guy Alvès, deux proches de Jean François Copé et impliqué dans un grave scandale de financement politique, des fausses facturation lors de la campagne de Nicolas Sarkozy.
Attention, il paraît qu’abuser du Coca-Cola est mauvais pour la santé, et qu’il tache ! loll c'est un oxymore...Akasha
BONUS – DE L’EAU DANS TOUS SES ÉTATS
WATER MAKES MONEY – LE BUSINESS DE L’EAU ET SES MARCHANDS
Un être humain est constitué à 70% d´eau. Il lui faut refaire le plein sans cesse sinon c´est la mort au bout de 3 jours. C´est pourquoi l´eau, nourriture de base indispensable, a toujours été un bien public, géré publiquement. Jusqu´à aujourd´hui l´approvisionnement en eau dans le monde entier, est à 80% encore public. L´eau potable et l´assainissement sont toujours un monopole local. Nulle part au monde ne circulent dans les mêmes tuyaux, des eaux distinctes, de fournisseurs concurrents. Un marché est impensable. Qui privatise malgré tout ce service vital, remplace un monopole public par un monopole privé.
Pourtant c´est exactement ce qui se passe actuellement, partout dans le monde, au nom de la concurrence et du marché, lorsque des multinationales de l´eau comme Veolia et Suez, frappent à la porte de communes à court d´argent. Veolia, multinationale née en 2003, à la suite du plus important crash financier de l´histoire en France, celui de Vivendi Universal, – Veolia donc est présente dans au moins 69 pays sur les cinq continents et en cela le Nr.1 incontesté de la gestion privée de l´eau. En Allemagne, la multinationale française a réussi, par des participations dans les services des eaux de plus de 450 communes, à prendre la première place dans l´approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées. Les multinationales françaises annoncent tous les jours de nouvelles conquêtes. Ils promettent l´efficacité, des financements avantageux et le développement durable. Cependant, chez eux, en France, on leur fait de moins en moins confiance.