Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:29
Bonjour mes frères & sœurs Pour toutes personnes passionnée par l'éveil spirituel, la Kundalini fascine et fait l'objet de tout les fantasmes...Il n'est d'ailleurs peu évident de trouver des textes et articles en parlant avec justesse...Et ce n'est pas spécialement dû au fait que beaucoup brodent sur le sujet, c'est plutôt parce qu'il n'est guère évident de trouvé les mots juste tant cela ce passe à des niveaux des plus subtils, et que chacun aura son propre ressenti face à l'élévation du serpent Kundalini. Je me dois aussi de vous prévenir face aux risques encouru pour tout ceux qui voudraient provoquer sciemment sa Kundalini...C'est quelque chose qui est faisable, mais à ces risques et péril ! La pratique de certains exercices de Yoga peu se montrer efficace comme kapalabhati par exemple...Et bien sûr des exercices de méditations spécifiques basé sur des mantras et sutras...Déjà avant de "s'attaquer" à la Kundalini, il faut s'assurer d'avoir des chakras ouverts correctement et surtout bien aligner (le long de la colonne vertébrale) afin de favoriser le passage du serpent par les chakras ! Car il prend naissance dans le chakras racine et vient s'enrouler par trois fois dans le chakra de la fontanelle. Il est aussi important de savoir que le long de la colonne vertébrale se trouve les nadis principaux, à raison de sushumna et inda et pingala...Sushumna est le feu sacré qui monte le long de la moelle épinière, quand à inda et pingala sont les opposer lune, soleil ! Il s'agit donc ici des canaux cosmique principaux, car ils en existent 72.000 ! Ils transportent le prâna dans tout le corps astrale. Ils existent bien d'autres corps subtils et éthériques dans le corps humain (voir chakras et corps subtils)...Bien entendu développer sa Kundalini n'est pas une obligation dans la vie, on peu très bien s'en passé, mais disons qu'il arrivera dans une de nos nombreuses incarnation ou ce sera incontournable, car on ne peut accéder à notre divinité sans !! Ce sera donc tout-à-chacun à se tâter pour savoir si le moment est venu ou non. Pour agrémenter voici un article qui détal et agrémente mon propos
Texte Akasha .
Les 3 Kundalinis du corps humain
Les 3 kundalinis
par François Favre.
Depuis un siècle et demi environ, des chercheurs venus de tous les horizons s’intéressent au phénomène de la Kundalini et à son rôle dans l’évolution humaine. Son étude, tant sur le plan ésotérique que scientifique à suscité nombre d’opinions contradictoires et divergentes… Pourquoi des explications contradictoires sur le rôle de la kundalini dans le corps humain ? Traditionnellement on parle de « La » Kundalini…
Mais existe dans le corps trois centres : le bassin, le cœur et la tête.
A chaque source correspond une méthode d’éveil particulière…Etudions ces trois méthodes d’éveil qui visent chacune à la formation d’un « homme nouveau » et auxquelles nous donnerons le nom d’ « initiation tantrique » (kundalini du bassin, la plus connue), d’ « initiation supramentale » (kundalini de la tête), et d’ «initiation christique» (kundalini du cœur).Nous nous attacherons plus particulièrement à la description de cette dernière…
Le yoga de la force ascendante
Originellement, le mot Kundalini appartient au lexique technique de l’ésotérisme indien et désigne l’énergie ophidienne lovée à la base de la colonne vertébrale, au sacrum. Les auteurs indiens lui donnent le nom de Shakti voient en elle la véritable source de l’énergie universelle, du feu cosmique. Cette fantastique énergie, que la plupart des cultures connaissent depuis toujours et honorent sous la forme du serpent, possède deux aspects : l’un manifeste l’existence ordinaire, l’autre nous conduit à la vérité suprême, dirigé vers l’extérieur, elle nous permet d’explorer le monde qui nous entoure ; éveillé dans le centre de la base où elle demeure, la « mère divine » nous révèle le monde intérieur, le monde spirituel.
La meilleure description que nous possédions de ce processus d’éveil spécifique nous est fournie par la philosophie du yoga, et plus particulièrement du hatha yoga. Hatha en sanscrit est composé de deux mots, « ha » et « tha », signifiant le soleil et la lune. Ces deux astres sont ici utilisés symboliquement pour représenter les deux courants nerveux circulant du côté droit et du côté gauche de la colonne vertébrale, à l’intérieur des nadis ou canaux subtils de pingala et ida.
Le premier, masculin, créateur, est rouge et brille comme le soleil ; le second, féminin, réceptif, est jaune et diffuse une lumière semblable à celle de la lune. Leur fonction est d’assurer la circulation du prana (ki , qi) dans le corps. Quant à la nadi centrale autour de la quelle s’entrelacent les deux autres à la façon des deux serpents du caducée, elle porte le nom de sushumna et est désignée par les ésotéristes indiens comme la « rivière du paradis » ; de couleur blanche, elle a l’éclat du diamant.
Pingala et ida se croisent six fois sur la sushumna et chacun de ces points de rencontre est appelé « chakra » (il existe encore un septième chakra, distinct des six autres et relié à la glande pinéale).Ces roue de feu « chakras » sont localisées respectivement à la hauteur du sacrum, du nombril, du plexus solaire, du cœur, de la gorge, du front et au sommet du crâne. Elles tournent plus ou moins vite mais toutes dans le même sens (de gauche à droite chez l’homme spirituel, de droite à gauche chez l’homme naturel).
La véritable fonction d’Ida et de Pingala est de conduire jusqu’à la base de l’épine dorsale les différentes énergies libérées par la maîtrise du souffle, afin d’ « exciter » la force de Kundalini qui gît là , à moitié inconsciente (les textes la représentent comme endormie au fond d’une caverne où brûle un feu à demi éteint ; l’essentiel des pratiques yoguiques consiste à souffler sur ce feu afin de le raviver). Sortant de sa léthargie, la Kundalini « se dresse en sifflant » et commence son ascension à travers la sushumna (à la manière d’un » serpent qu’agace le bâton du charmeur « ) ; au cours de sa montée, elle perce les différents chakras qu’elle rencontre sur son chemin et s’unit finalement au sommet de la tête à l’esprit universel, qui vient à sa rencontre.
Il convient de noter que ce type de « processus kundalinien » apparaît clairement non seulement dans la littérature indienne, d’inspiration yoqique et tantrique, mais aussi dans le bouddhisme tibétain, le taoïsme ou l’occultisme, et qu’il est généralement basé sur l’utilisation de l’énergie sexuelle à des fins d’ « expansion de conscience » ou de « développement personnel ».
Comme nous allons le voir maintenant, cette interprétation classique du processus de la libération a été contestée à notre époque par différents enseignant spirituels, dont Sri Aurobindo (1872-1950) et Jan van Rijckenborgh (1896-1968).
Le premier, d’origine indienne, basa son yoga intégral sur l’éveil de la Kundalini de la tête ; le second, d’origine hollandaise, enracinait sa pratique spirituelle sur l’éveil du cœur, de la Kundalini du cœur (en ce sens, il est proche de quelqu’un comme Ramana Maharshi).
Le yoga de la force descendante.
Aurobindo partait du principe que l’humanité était entrée depuis le début du vingtième siècle dans une nouvelle phase de mutation, qui rendait caduque les anciennes méthodes d’initiation basée sur l’éveil de la Kundalini dans le sacrum. Selon lui, l’ouverture des chakras, qui détermine la spiritualisation de l’homme, doit maintenant s’opérer à notre époque non plus de bas en haut (yoga de la force ascendante) mais de haut en bas (yoga de la force descendante).
Une fois « réveillée », la force de Shiva, située au-dessus de la tête, pénètre dans le système humain par la porte de la pinéale (chakra coronal), descend dans le canal central de la moelle épinière (sushumna) et perce, lentement et doucement, les différents chakras pour s’unir finalement avec la Mère divine, la Kundalini-Shakti, qui s’élève du bas de la colonne vertébrale à sa rencontre.
L’un des avantages de cette méthode est que les centres énergétiques situés dans le bassin, vitaux et subconscients, ne s’ouvre qu’en dernier ( à l’inverse du processus tantrique), parfois même longtemps après qu’ils aient été « percés », évitant ainsi au candidat d’être confronté trop rapidement avec les forces chaotiques et sauvages de la nature (c’est la raison pour laquelle les yogas traditionnels exigent absolument la présence d’un maître protecteur, pour éviter à l’adepte de sombrer dans la folie ou l’autodestruction).
Le but du processus révolutionnaire envisagé par Sri Aurobindo n’est donc pas seulement de « monter » pour parvenir à la libération de la conscience hors de la matière, mais au contraire de « descendre » pour transformer la Vie et la Matière jusque dans ses constituants les plus intimes (spiritualisation de la nature).
Transfiguration
Van Rijckenborgh, de son côté, récuse les deux approches précédentes comme partielles et incomplètes et propose dans son enseignement une troisième voie, une troisième énergétique, qui unit et fusionne les deux visions précédentes. Elle mobilise trois kundalinis et non deux comme dans les autres formes de yogas, lesquelles excluent, de fait et structurellement, le pôle du cœur situé actuellement en dehors du système du « feu du serpent ».
Selon lui, « redresser le cœur », c’est-à-dire éveiller le Kundalini dans le « sanctuaire » du cœur et replacer le centre du sentiment dans l’axe de celui de la tête et du bassin, représente la première tâche pour celui qui désire suivre le chemin de « l’initiation christique ».
En quoi consiste cette méthode de délivrance particulière que Van Rijckenborgh nomme « Transfiguration » et définit comme : « intervertir les personnalités terrestre et céleste », ce qui implique d’abord l’éveil de cette personnalité céleste par un changement fondamental de la pensée, puis du désir (corps astral) et enfin une maîtrise des éthers (corps éthérique comme matrice d’un nouveau corps physique) ?
Pour la décrire, prenons d’abord une image classique, celle de la métamorphose de la chenille en papillon. Une chenille se fige dans la chrysalide qui curieusement prend très vite l’apparence extérieure du futur papillon. Pendant plusieurs mois rien ne se passe, tout du moins en apparence ; puis un jour, un miracle étonnant se produit : une nouvelle créature ailée émerge du cocon en déchirant l’enveloppe de la chrysalide. La chrysalide, l’enveloppe extérieure, avait l’air complètement inerte, comme morte. Pourtant, à l’intérieure, des changements remarquables avaient lieu.
Cette métaphore semble parfaitement s’appliquer à l’homme engagé dans le processus de « transfiguration ». Ce processus s’accomplit en trois phases « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai », parole de Jésus.
La première phase concerne la renaissance spirituelle, l’entrée de l’esprit dans le microcosme du corps humain, la seconde se rapporte à la renaissance de l’âme, à la nouvelle radiation de conscience qui prend forme dans le système du feu du serpent (le double système nerveux formé par les deux cordons du sympathique et l’axe cérébro-spinal), et la troisième a trait à la renaissance de l’être tout entier (transfiguration).
La naissance de la lumière
L’étincelle divine touche le cœur (c’est la grande différence avec les autres énergétiques qui trouvent leur origine soit dans le sacrum, soit dans la tête). Comment ?
Grace à l’existence d’un « organe » réflecteur, situé au sommet de du ventricule droit de notre cœur, que Van Rijckenborgh nomme « atome christique ». Ainsi naît dans et autour du cœur, un seul foyer puissant d’attouchement divin. Lorsque cette énergie christique peut pénétrer dans le cœur, elle influence par son activité rayonnante le thymus, glande à sécrétion interne située derrière le sternum, qui joue un rôle important dans le processus physiologiques de croissance, de défense et de régénérescence : celle-ci réagit à ce premier choc de lumière, à cette vibration nouvelle, et libère dans le sang une hormone, porteuse de nouvelles « valeurs éthériques », qui est transmise au sanctuaire de la tête par la circulation céphalique. Ainsi, une première relation s’établit entre le cœur et la tête, et des pensées nouvelles, différentes, se forment dans le champ de respiration (aura) du candidat…
Ce premier enflamment du sanctuaire de la tête marque donc le début d’une lutte très particulière qui bouleverse le système énergétique du corps.
Si le candidat résiste aux pressions exercées sur sa conscience, la lumière-énergie libérée se concentre dans l’espace libre derrière l’os frontal, entre les deux arcades sourcilières…
Ensuite cette énergie descend le long du cordon droit du sympathique (pingala) jusqu’au plexus sacré. Ce processus d’involution s’accomplit en cinq étapes et correspond pour le candidat à « cinq épreuves », se rapportant la neutralisation du mouvement désordonné des chakras et à la maîtrise des forces qui s’y rattachent.Le premier chakra touché est, nous l’avons vu, celui du front : sa réorientation et sa nouvelle polarisation engendre une première rénovation des trois pouvoirs de la conscience : désir, pensée et vouloir.
Le feu de la kundalini du cœur influence ensuite le chakra de la gorge, qui est relié au larynx et à la thyroïde, et modifie l’assimilation des forces naturelles captées par la respiration. L’une des conséquences résultant de ce processus est le renouvellement du langage, l’apparition du vrai pouvoir de la parole, que les anciens symbolisaient par l’épée à double tranchant. A travers le larynx, situé entre la tête et le cœur, l’état réel de nos pensées et de nos sentiments se révélera, et un nouveau son se fera entendre.
Le troisième chakra, dont l’activité est modifiée par la descente du feu christique, est celui du cœur. Le conflit incessant entre la tête et le cœur, entre le sentiment et la raison, est la principale cause des désordres que nous constatons en nous et hors de nous. Parvenir à la pureté du cœur, à la maîtrise des passions, ouvrir l’organe du sentiment à la véritable foi, à la pitié et à la compassion, est la clé du nouveau devenir humain et l’unique voie possible « pour sortir de la barbarie des idées »(E.Morin).
Toutefois, ce « redressement du cœur » n’a rien à voir avec une simple modification des sentiments, ni avec un refoulement des désirs ou une émotion mystique. La lumière divine ne pénètre que dans un sanctuaire du cœur apte à la recevoir. C’est pourquoi le chevalier spirituel qui a pu extraire l’épée de la pierre et a démontré par des actes concrets la pureté de ses intentions, reçoit ici pour mission de réaliser ce que la Langue Sacrée appelle la « fonte du Graal ».
Les trois circuits des plexus nerveux du larynx, des poumons , et du cœur, reliés aux différents chakras, forment anatomiquement une esquisse de la coupe sacrée : le pied du calice repose dans l’orifice cardiaque, la tige se dresse dans les poumons, et la partie haute correspond au larynx. La construction envisagée ici n’est donc pas purement symbolique, mais correspond à une tâche bien réelle, qui consiste à rétablir organiquement l’unité entre les sanctuaires de la tête et du cœur, afin que l’esprit universel puisse se manifester dans l’âme humaine.
Si le feu christique peut franchir la porte du cœur, après avoir façonné » le vase sacré dans le plus pure cristal éthérique et que celui-ci démontre qu’il est capable de supporter le contact du feu céleste, une nouvelle purification a lieu, qui concerne les fonctions du métabolisme, et en particulier le système foie-rate, l’estomac, le pancréas, les reins, les glandes surrénales.
Pénétrant toujours plus profondément dans les « ténèbres » du système humain, la vibration christique atteint le centres nerveux vitaux régissant les organes d’assimilation et d’épuration, et leur restitue la capacité de capter, stocker, transformer et rayonner la lumière spirituelle. C’est à ce processus de « manducation » , consistant littéralement à « manger la lumière », qu’a trait l’épisode évangélique de la Cène : « Prenez et mangez, ceci est mon corps » et « Buvez à cette coupe ».
Ce phénomène de rétention de la lumière christique a pour effet de modifier la sécrétion interne des organes sexuels et de provoquer une réorientation totale de la force créatrice. C’est ainsi que l’homme naît véritablement de Dieu, qu’il est régénéré « non par une semence corruptible (comme c’est le cas dans l’initiation tantrique…) mais par une semence incorruptible », celle de l’ « activation christique ».
Quand les chakras du plexus solaire et du nombril sont conquis, le courant christique pénètre jusqu’au sacrum, où siège le « serpent lové », la fameuse Kundalini –Shakti (du Yoga) des ésotérismes indiens. C’est là , à la base de la colonne vertébrale, au « pôle sud » du système cérébro-spinal, qu’a lieu le combat contre le « dragon » ; une guerre contre les forces du passé, du karma accumulé au cours des incarnations successives.
Nous comprenons par cette description que l’initiation christique diffère fondamentalement des autres méthodes, qui prennent pour point de départ l’éveil de la kundalini du bassin non purifiée, et s’efforcent de la faire monter vers le sommet de la tête, afin d’élargir le champ de conscience et de dissoudre le moi ; Contrairement à ce que croient beaucoup de chercheurs, victimes d’eux-mêmes et des enseigants en qui ils placent inconsidérément leur confiance, ce type pratiques n’aboutit en définitive qu’à un renforcement de la liaison avec l’être aural et à une obombrement de la conscience. Evolution et révolution. Lorsque le mélange et la fusion des deux Feux peut être réalisée, au terme d’un processus de purification long et difficile , que l’âme nouvelle est totalement libérée du passé et de ses influences, nous voyons le courant d’énergie remonter par le cordon gauche du sympathique (ida) et revenir à son point de départ, derrière l’os frontal, entre les deux arcades sourcilières.
Un nouveau feu du serpent, formé par les deux cordons du sympathique, se dresse au centre du microcosme humain, le sens de rotation inversé des chakras témoigne de sa « conversion » aux valeurs de la vie nouvelle.
Enfin, c’est la percée vers la pinéale, le chakra-couronne : la troisième source de la Kundalini s’ouvre, et la lumière spirituelle embrase le système cérébro-spinal, expulsant ainsi de sa demeure l’ancien moi, le feu-serpent naturel. A cet instant, pingala, ida et sushumna s’unissent et se fondent en une tri-unité parfaite, un nouveau corps de lumière, glorieux, se forme. Le triple temple de l’origine est maintenant reconstitué grâce à la force de la Kundalini. Conscient du prodige de l’unification qui s’est accompli en lui. Il peut, comme le christ-Jésus, témoigner de ce fait : « Le père et moi sommes un »
L’aube de la Kundalini se lève sur l’Occident.
par Marc-Alain DESCAMPS (extrait)
Le Yoga et le Tantrisme viennent de révéler aux Occidentaux l’étrange secret de l’éveil de la Kundalini, cette énergie lumineuse ascendante qui remonte soudain le long de la colonne vertébrale. Elle transforme complètement l’être, le branche sur une autre réalité, lui donne une nouvelle vision du monde et souvent des pouvoirs prodigieux.
Les montées sauvages de kundalini se multiplient à notre époque et provoquent des malaises divers, qu’encore trop de médecins et psychiatres ne savent pas bien reconnaître. Pourquoi donc ? Cette multiplication actuelle semble arriver à point pour aider à la mutation indispensable de l’humanité et la faire entrer dans une nouvelle ère, comme l’expliquent tous les textes traditionnels.
Le plus stupéfiant est que la science confirme complètement cette découverte avec la notion expérimentale de physio-kundalini.
Par là est enfin fournie la clé du Caducée, avec ses deux serpents entrecroisés, symbole universel des médecins et des profession de santé depuis les Grecs. Ce signe de vie s’est perpétué depuis l’Arbre de Vie du Paradis jusqu’à la double hélice de l’ADN.
L’Inde vient de transmettre à l’Occident l’étrange secret d’une énergie ascendante le long de la colonne vertébrale qui provoque une transmutation de l’être humain. La puissance du serpent enroulé (kundalini) autour de l’Arbre de Vie au centre du Jardin d’Eden était le secret préservé de la non-mort éternelle. Il a été perdu et restait défendu par l’Archange à l’épée de feu. Puis Dionysos, le deux fois né, a retrouvé le secret aux Indes, a reçu l’initiation et en a ramené la transmission en Grèce. Et ceux qui avaient éveillé leur kundalini avaient, pour le montrer le droit de porter sa représentation : le serpent dressé entre les deux serpents enlacés. Ce Caducée passe d’Hermès Trismégiste aux Hérauts, ambassadeurs invulnérables, puis aux prêtres d’Asklépios et par là à tout corps médical, garant, en principe, de la vraie vie.
Cet antique secret, si bien caché, est maintenant divulgué, car les temps sont venus où ce qui était réservé à une toute petite élite d’initiés, doit être offert à tous. Cela constitue en effet la phase ultime de l’évolution de l’espèce humaine. Elle passe du physique au spirituel par une mutation. Dans les malheurs et les difficultés du Kali-Yuga, l’âge de fer, la seule chance pour l’humanité de survivre est de passer à un autre plan de conscience et d’accéder au monde des dieux par l’éveil de la kundalini.
Les premiers témoignages sérieux de la possibilité d’une telle transformation ont été publiés dans les années 1970. Et depuis ils n’ont pas cessé de se multiplier sous forme d’expériences sauvages. Il est temps maintenant de confronter ces témoignages avec les textes sacrés pour en permettre une meilleure connaissance.
C’est ce que demandait déjà Tara Michael en 1978 : « Ce serait le digne objet d’une recherche, qu’elle soit « scientifique » comme le propose Gopi Krishna ou non, que de comparer les différents témoignages d’authentiques éveils de kundalini, ainsi que des descriptions des textes traditionnels afin de dégager ces constantes et d’entrevoir aussi les variétés, les différences et les modalités diverses dont ces expériences sont riches ». Et c’est ce que redit Jacques Vigne en 1996 : « Certainement une étude concrète et théorique du Yoga de la Kundalini sera un élément important de la spiritualité du XXIème siècle ». Pour cela l’essentiel est de commencer à déterminer avec précision ce dont il est question et de définir notre objet de recherche.
La Kundalini, c’est quoi ?
La kundalini est l’Energie des Profondeurs dans le monde et dans l’homme. C’est l’axe dressé au centre de l’univers et de la personne. C’est une énergie divine d’une force inouïe à manipuler avec précaution après une longue préparation et une exacte purification du corps humain. Comme elle est à la source de la vie et à la porte du sacré, on comprend qu’elle soit restée secrète.
C’est une énergie sous la forme d’une Déesse serpentine, une union entre la femme et le serpent. Elle est l’énergie cosmique de CITI la conscience divine. Elle est de nature féminine, apparentée à la Shakti (la Déesse) et à Maya (l’Illusion), sous l’apparence d’un serpent (naga), le Cobra femelle blanc. Elle remonte donc au culte des serpents aux Indes, originaire de la première civilisation tribale des Mundas. Le monde entier repose sur un serpent, Ananda l’infini ou Adi shesa, le serpent primordial. Ce serpent des profondeurs, le Non-Né à un seul pied, au poison redoutable a été absorbé par le masculin, le Dieu Shiva, l’ascète. Pour sauver la terre de la destruction, il a bu le poison, n’en est pas mort mais en a gardé pour toujours la gorge bleue (Nilakanta). Ainsi sommes-nous avertis que l’abord de cette énergie serpentine féminine n’est pas sans risque pour le masculin.
D’ailleurs le souvenir du pouvoir conféré par la Femme-Serpent n’est pas ignoré dans nos régions. Il y a d’abord la Vouivre qui est un serpent qui porte une pierre précieuse enchassée au troisième œil, une escarboucle. La richesse et le pouvoir sont promis à l’homme qui arrivera à la lui ôter, mais à ses risques et périls. Il existe aussi en Vendée une Fée sous forme d’une femme-serpent : Mélusine. Elle est la protectrice de la famille des Lusignan (Mère Luse), qui fournira le dernier roi de Jérusalem.La kundalini : du biologique ou du spirituel ?
Le critère est simple et définitif et il a été donné par Swami Muktananda : « Une expérience de kundalini véritable est celle qui laisse un effet permanent, un changement positif dans la vie ».
Le problème essentiel est que d’une Déesse, forme individuelle de la Conscience Universelle CITI, on fait une simple énergie biologique. Par là les médecins et les scientifiques pourraient percer le secret de la vie et forcer le ciel.
Mais il existe une ironie du destin. Ceux qui veulent une montée de kundalini et qui font pour cela du yoga pendant de nombreuses années n’y arrivent jamais ou très rarement. Par contre des personnes qui ne l’ont jamais cherché et qui n’y ont jamais pensé sont victimes de montées sauvages de kundalini et bien d’autres ont des troubles divers qu’ils décorent du nom de kundalini.
Il nous reste à comprendre pourquoi ?
La transmission doit se faire dans une initiation personnelle avec l’ouverture des chakras selon les degrés de la sensibilisation et des transmissions d’énergie.
On trouvera dans ce livre l’étude scientifique de la kundalini, ainsi qu’un manuel pratique pour accéder à cette expérience selon la méthode qui convient à chacun :
« L’Eveil de la Kundalini » Marc-Alain Descamps Editions Alphée, 2005, 250p.
Questions/réponses sur la kundalini.
Question : la Kundalini monte-t-elle une seule ou plusieurs fois?
Je te répondrais qu’elle monte autant de fois que nécessaire. La réponse est brève mais elle correspond à la réalité de ce qui se passe. Chez certaines consciences, la Kundalini peut monter en une seule fois, ce qui est très rare. Elle s’élève de façon progressive.
Le mieux que tu puisses faire est de considérer cela comme un geyser dont la puissance est différente à chaque éruption, jusqu’au moment où il existe ce que nous appellerions une éruption finale. Bien évidemment, certaines consciences humaines peuvent vivre cela d’une seule traite ou d’une seule montée. Mais cela est très rare. De plus, il faut bien comprendre qu’il existe, au niveau de ce que vous appelez la Kundalini, que nous appelons, nous, le Triangle Sacré, un certain nombre de forces qui s’élèvent.
Il n’existe pas une seule force qui s’élève mais un ensemble de trois forces, chacune différente, concourant à réaliser ce qui a été appelé la Réunification des Trois Foyers, des trois courants énergétiques existant au sein de la Kundalini.
Question : quelle est la durée du processus de montée de la Kundalini?
Il n’y a pas de règle, c’est très variable selon les individus. Et puis, rappelez-vous aussi que, indépendamment de l’éveil de la Kundalini, de la montée de la Kundalini, c’est deux processus différents. Eveil. Montée. Vous avez aussi un processus de Feu Intérieur qui, lui, est directement relié à la radiation de l’Ultraviolet émise par les Conclaves. Donc, tous ces éléments sont mélangés à l’intérieur de vous. Donc, il y a à la fois éveil, à la fois montée, et à la fois propagation du Feu Intérieur. Ces trois processus se réalisant dans des laps de temps qui sont extrêmement variables mais ne vous inquiétez pas, ça va aller très vite.
Question : Quel est le rôle de la Kundalini dans notre quête de l’Unité, aujourd’hui?
L’activation du Triangle Sacré a pour but de favoriser, le moment venu, par le Feu de la Terre et le Feu de l’Ether, conjoints au Feu du Cœur, votre sortie de l’illusion, en toute Conscience, le moment venu. C’est le moment précis où le papillon émerge de la chenille. Ce sont les préparatifs de ce que certains d’entre vous commencent à vivre et à expérimenter. On peut dire que le Triangle Sacré et l’Eveil de la Kundalini permettront de donner l’impulsion, nécessaire et suffisante, afin de passer la totalité de votre Conscience au sein du Corps d’Êtreté. Ceci explique que, vu l’alignement des trois Foyers que vous vivez aujourd’hui, certaines personnes ressentent le sentiment d’être emprisonné au niveau des poignets ou des chevilles. Ceci est une protection, mise par l’Esprit lui-même, afin de maintenir ce corps de densité jusqu’au moment opportun, assumant, par là, votre rôle de Semeur, d’Ancreur et d’Eveilleur à la Lumière. Sinon je puis vous assurer qu’il y a longtemps que vous seriez partis.
source :http://genkido.vefblog.net Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source: http://www.elishean.fr/
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Akasha
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Re: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:30
Speranza a écrit:
Salut Akasha, merci pour ce post super détaillé !
C'est marrant que tu poste ça maintenant car je me suis intéressé a la kundalini il y'a quelques semaines justement...
Du coup je rajoute pour ceux que sa intéresse cette vidéo de Nirmala Srivastava ou Shri Mataji Nirmala Devi
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Sujet: Re: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:31
Bonsoir mes frères & sœurs Depuis quelques années la Kundalini intrigue et attire le curieux et autre adepte du new-âge recherchant le côté sensationnel de la spiritualité..En outre tout et n'importe quoi se rapporte quand à la Kundalini originelle. Alors que la Kundalini eixte depuis toujours car faisant partie intégrante de notre anatomie occulte, et les techniques de son éveil ont été importé et initiée il y a des milliers d'années dans les sociétés les plus évoluées..On en retrouvent les traces dans d'anciens vestiges, que se soit chez les Sumérien, en Egypte, chez les Mayas, en Inde,...Toute ces nations évoluée on vu leurs initiès et école des mystères développer leur Kundalini ou encore MERKABAH (mais c'est un autre sujet)..Ici il va être question de Kundalini et tantrisme (j'en parle longuement sur mes deux derniers postes ici). Il s'agit d'une méthode puissante et des plus agréable vous en conviendrez Qui proferera chez le pratiquant, une meilleurs santé, une plus grande assurance, une capacité de réflexion supérieurs, des sens affutés ainsi que des capacités médiumiques. mais il faut bien être conscient qu'à force de pratiques occulte, le fossé entre vous et les autres se creuse, il faut bien en être conscient. Serez-vous capable de gérer ça ? Il s'agit de rester humble, de ne pas mépriser son prochain et sombrer dans l'instinct de supériorité, tel n'est pas le but, bien au contraire d'autant plus on doit être au service des autres...Sinon à quoi bon ? éveiller sa condition divine ne signifie pas de se prendre pour un demi-dieu, mais bien de se réaliser en tant que cityen de la terre à part entière, ne plus être un mouton au service de justement de gens qui se prennent pour des dieux et qu'au bout du compte son les esclave d'eux-même, de leur promesse envers des entités désincarnée qui leur profère tout ses pouvoirs qui décidément sont bien encombrant. ici rien de tout ça, au bout du chemin si les choses sont bien faite, c'est la liberté qui vous attends. Texte Akasha (chois des images Akasha) .
Pratiques Gnostiques et Tantriques de Sexualité Sacrée
par John Lash
L’exploration du Gnosticisme peut s’avérer comme l’une des recherches les plus révélatrices de notre époque et c’est certainement, aussi, l’une des plus ardues. Depuis que les Gnostiques ont été éradiqués au 4 ème siècle, la désinformation à leur sujet s’est répandue comme une traînée de poudre. Il n’existe pas de présentation claire et cohérente de la vision Gnostique que ce soit dans la matière ténue qui a survécu ou dans les travaux modernes des érudits.
Pour ajouter à la confusion, les Gnostiques étaient des initiés dans les écoles des Mystères et les initiés étaient liés par un voeu de silence concernant de nombreux sujets qu’ils expérimentaient mais, heureusement, pas tous les sujets.
Connaissance Somatique
Un des sujets les plus délicats des études Gnostiques est la problématique des pratiques sexuelles: en avaient-ils ou n’en avaient-ils
pas. Selon certains commentaires, les Gnostiques étaient des ascétiques qui rejetaient le monde comme étant la fabrication d’un pseudo-créateur, Jéhovah, qu’ils identifiaient à une déité extraterrestre ou un Archonte. Il est maintenant unaniment reconnu que l’accusation de rejet du monde ne peut pas être sincèrement reprochée aux Gnostiques et que cette accusation devrait être même réellement portée à l’encontre des idéologues Chrétiens qui imputèrent faussement une haine du corps aux “hérétiques”, détournant ainsi sournoisement l’attention de leur propre dégoût pour la nature et pour l’incarnation humaine. Un érudit du Gnosticisme, M. A. Williams, a consacré un ouvrage entier à réfuter et parfois même à inverser la désinformation concernant les Gnostiques, leurs visions et leurs pratiques. Dans Rethinking Gnosticism, il déclare que, loin de mépriser le corps, il est beaucoup plus probable que les Gnostiques croyaient que “précisément, on peut trouver dans le corps humain la meilleure trace visible du monde matériel” (page 117, la mise en gras est de son fait).
A partir d’une analyse méticuleuse de références textuelles et d’un examen, ligne par ligne, des écrits polémiques des Pères de l’Eglise contre le Gnosticisme, Williams conclut que “les clichés familiers au sujet de ‘la haine Gnostique de’, du ‘mépris de’, ou de ‘l’hostilité pour’ le corps faillissent totalement en tant qu’interprétation de ce que ces sources ont généralement à dire au sujet de cette question” (page 137). Willliams affirme que les Gnostiques étaient profondément engagés dans la guérison d’eux-mêmes et d’autrui et “beaucoup plus optimistes quant à ce qui pouvait réellement être réalisé pour transformer l’expérience somatique” que leurs opposants (page137, la mise en gras est de son fait). Selon certains commentaires, qui sont généralement condamnatoires, les Gnostiques pratiquaient des orgies rituelles qui impliquaient l’ingestion de fluides sexuels en tant que substances sacramentales. Le récit de loin le plus scandaleux de ce type émane d’Epiphanius
Dans l’art sacré du Tibet, Les divinités accouplées sont appelées Yab-Yum, “mèrepère” de façon similaire aux Eons couplés dans la cosmologie Gnostique. Dans les rites de sexe sacramental, les partenaires imitent les divinités accouplées mais ils ne deviennent pas des dieux.
La finalité de ce rite est d’amplifier le plaisir au point qu’il en devienne le medium d’une “conscience cosmique”. (Vajraghanta, Mural painting, Gyantse, 15th C. In Philip Rawson, Sacred Tibet, page 51) (376-403), un chasseur d’hérétiques qui infiltra le culte Ophite des “adorateurs de Serpents”. Il rapporta que les Ophites: “vénèrent le Serpent parce que Dieu en a fait la source de la Gnose de l’humanité. Yaldabaoth [ le nom Gnostique pour Jéhovah, le feux dieu créateur] ne voulait pas que l’humanité conserve le souvenir des Générateurs (Eons), les Mères Cosmiques et les Pères Cosmiques de très haut. Ce fut le serpent qui, en les tentant, amena la Gnose à nos parents; qui enseigna aux premiers êtres de notre genre la connaissance intégrale des mystères de très haut” (cité par Jean Doresse dans Les Livres secrets de l’Egypte).
Ici, typiquement, le mythe Gnostique inverse la tradition Judéo-Chrétienne: le serpent dans l’Eden est un bienfaiteur et non un malfaiteur. Comment considérer ce passage en référence à la description par les Gnostiques d’extraterrestres sinistres, les Archontes reptiliens qui s’insinuent dans l’humanité ?
Les reptiliens prédateurs représentent-ils simplement le côté ténébreux d’une autre force serpentine qui oeuvre pour notre bien ?
C’est une problématique épineuse. Il semblerait que la réponse repose dans la nature réelle des pratiques sexuelles des Gnostiques.
Magna Mater
Il n’y a aucun doute quant au fait que certaines communautés Gnostiques étaient ascétiques et avaient opté pour une abstinence totale de relations sexuelles. C’est le cas, par exemple, du groupe qui produisit le matériau transmis par transe et connu sous le nom de Livres de Ieou (non Nag Hammadi), un recueil hétéroclite d’enseignements sur l’après-vie. Ce groupe Gnostique considérait qu’il avait la responsabilité sacrée de préserver la connaissance ésotérique concernant les “Trésors de la Lumière” et concernant les “Receveurs”, des entités et des guides spirituels bienveillants que nous rencontrons au moment de notre mort. La matière ésotérique dans les Livres de Ieou inclue une courte diatribe à l’encontre des autres groupes qui pratiquent la magie sexuelle. Apparemment, la continence était nécessaire aux gardiens de Ieou pour connaître ce qu’ils connaissaient. Cette diatribe d’une communauté Gnostique à l’encontre d’une autre est exceptionnelle dans tous les textes Gnostiques qui ont survécu.
En sus de la déconstruction méticuleuse, par Williams, du rejet du monde (“dualisme anti-cosmique”) attribué aux Gnostiques, j’ai argumenté en termes beaucoup plus essentiels que la vision Gnostique de la vie, étant strictement centrée sur Sophia, la divinité incarnée en la Terre, ne pouvait pas avoir encouragé ou entretenu le mépris du monde matériel, le royaume des sens, et le mépris du corps humain. Tout ce que les Gnostiques pensaient et enseignaient était fondé sur une communion vécue avec la déesse Sophia, dont le nom signifie sagesse.
Cela était vrai des Mystères, en règle générale, et des adeptes Gnostiques, en particulier. Sophia était une version Gnostique de la Magna Mater, la Grande Mère qui était adorée dans de nombreuses religions antiques. Même les Pères de l’Eglise, qui condamnaient les Gnostiques comme des haïsseurs du monde, affirmaient que les Mystères, dans toute leur diversité, étaient unanimes quant à la consécration des initiés à la Grande Mère.
Les historiens de la religion s’accordent sur le fait que la spiritualité Païenne impliquait une sexualité sacramentale, des orgies, et des rites de consécration par un YOGA sexuel (sur le personnage de Marie-Madeleine en tant qu’adepte du sexe sacramental, voir mon essai She who Annoints).
Les communautés Tantriques de l’Inde présentent un parallèle étroit avec les Ophites – si étroit en fait que le rapport d’Epiphanius pourrait tout ausi bien s’appliquer aux Tantriques. Les Tantriques (ou Tantrikas comme ils sont plus adéquatement appelés) sont des mystiques expérimentaux qui éveillent le “pouvoir du Serpent”, la Kundalini, une force cachée dans le corps humain, afin de réaliser la conscience cosmique et d’éveiller les siddhis, des facultés occultes. Il est plus que probable que les Gnostiques, dans leurs pratiques d’orgies sexuelles, partageaient les mêmes buts.
Il est donc clair que le serpent mythique adoré par les Ophites ne peut pas être identifié avec les prédateurs reptiliens décrits dans les textes Gnostiques et dans les Manuscrits de la Mer Morte. Plus probablement, le serpent Ophite n’est pas entièrement une version mythique du serpent de l’Eden mais il est identique à la Kundalini, le pouvoir du serpent qui réside à la base de la colonne vertébrale dans l’anatomie humaine. Cela étant, les orgies sexuelles parmi les Gnostiques n’étaient pas simplement pour le plaisir et la jouissance (bien qu’ils ne les auraient pas vraiment exclus!).
Ils adoraient la force surnaturelle qui résidait en leurs propres corps. En fait, le mot “orgie” vient du Grec orgia qui signifie tout simplement “travail, activation”. L’orgia du pouvoir du serpent était un rite d’activation de la Kundalini dans les pratiques Gnostiques tout autant que dans les pratiques Tantriques.
L’Evangile de Philippe contient le passage scandaleux qui décrit Jésus donnant un baiser sur la bouche de Marie-Madeleine. C’est aussi le texte des Codex de Nag Hammadi qui offre la description la plus explicite de l’orgia sexuelle, mais dans un langage symbolique, ou un jargon d’initié, si vous préférez. Le texte affirme que tout le mal présent sur terre procède du conflit entre les sexes mais que ce problème peut être résolu par un rite corporel de ré-union. (Voir le commentaire du traducteur, Wesley W. Isenberg, dans The Nag Hammadi Library in English, 1990, page 139).
L’acte d’union sacramentale se passe dans une “chambre nuptiale” appelée le nymphion ou peut-être que cet acte produit le nymphion. Le rituel implique la lumière, et la Kundalini est également associée avec un doux rayonnement de lumière de couleur d’un blanc laiteux qui génère une décharge électrique d’extase dans la colonne vertébrale.
Le texte dit implicitement que cette lumière voile et protège les partenaires unis dans un accouplement sexuel sacré:
« Les puissances extraterrestres ne voient pas ceux qui sont vêtus de cette lumière parfaite et elles ne sont donc pas capables de les capturer. »
Grâce au rite de l’union sacramentale, on est enveloppé par cette lumière”. (Evangile de Philippe, passage 70). Nymphion était un terme codé pour désigner la cellule de lumière ou l’aura de protection générée par l’union sexuelle. Au sein de la cellule, les initiés surmontent l’influence des Archontes qui engendrent l’erreur en notre mental et qui menacent de prendre possession de notre corps – bien qu’il faille ajouter que les Gnostiques insistaient sur le fait que la menace d’intrusion au niveau du corps physique est exagérée par les Archontes eux-mêmes afin de nous faire croire qu’ils possèdent plus de pouvoir sur nous qu’ils n’en ont réellement !
Une telle erreur concerne la résurrection: “Ceux qui disent qu’ils mourront avant de s’élever sont dans l’erreur. S’ils ne reçoivent pas la résurrection tout d’abord pendant qu’ils vivent, ils ne recevront rien lorsqu’ils meurent” (Evangile de Philippe, passage 72).
Cela constitue un enseignement Gnostique fondamental, affirmé de telle façon à réfuter les croyances Judéo-Chrétiennes quant à la survie après la mort, croyances auxquelles s’accrochent précieusement des millions de personnes, de nos jours, mais qui étaient considérées par les Gnostiques comme des notions illusoires introduites dans notre mental par la force extraterrestre, les Archontes.
Cet enseignement transmet également un message clair quant à notre capacité de pénétrer profondément dans les mystères biologiques de la nature, car il stipule que nous pouvons faire l’expérience de la résurrection avant notre mort. Cette affirmation possède, bien sûr, de nombreux corollaires dans les enseignements Asiatiques du Tantra. Dans les traditions Hindoues et Tibétaines, les YOGIS de très haut niveau sont dits avoir réalisé la régénération intégrale de leurs corps et d’être ressuscité; ainsi, lorsqu’ils meurent, ils ne meurent pas normalement. (Voir, par exemple, les récits légendaires dans Les Maîtres de la Grande Perfection de Tulku Thondup.)
Plus on considère le Gnosticisme en parallèle au Shivaïsme, au Tantra Hindou, au Bouddhisme Tantrique et au Dzogchen, plus il semble probable que certains Gnostiques étaient des mahasiddhis, des yogis de très haut niveau, en raison de leur maîtrise du pouvoir du serpent. La technique d’illumination psychosomatique, par l’éveil de la Kundalini, n’était pas spécifique au Gnosticisme mais elle était, du moins, au coeur de ses pratiques.
Dans Shiva et Dionysos, Alain Daniélou présente des parallèles étroits entre les cultes Grecs de l’extase dédiés à Dionysos et des cultes indigènes Dravidiens de Shiva au sud de l’Inde. Citant le récit du témoignage direct d’Epiphanius sur les orgies sexuelles, Daniélou remarque que les enseignements Gnostiques sur la magie sexuelle “sont très proches de la notion de Shivaïsme” (page 223).
De la même manière, Sir John Woodruffe, le grand exposant du Tantra Hindou en Occident, compare directement le culte Gnostique de la Magna Mater à l’adoration Tantrique de la Devi Shakti, la “Mère Pouvoir”. Il dit que dans les anciens Mystères, tout comme dans les cultes Tantriques de l’Inde, la finalité des rites sexuels était d’éveiller les forces divines dans le corps: “Une ancienne caractéristique de cette foi [le Tantra], et qui appartient aussi aux anciens Mystères, est la distinction qu’elle fait entre l’initié dont la Shakti est éveillée (Pré-Bouddha) et le Pashu, la personne “animale” ou non illuminée, ou comme les Gnostiques les appelaient, les “matérialistes”. La Naturel, qui est la manifestation de la Mère de la Nature et le Spirituel, ou la Mère en tant qu’elle est dans et par Elle-même, sont un, mais seul l’initié reconnaît vraiment cette unité” (Shiva et Shakti, page 88).
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Dans ce passage, Woodruffe clarifie comment l’Eon Sophia, identique à la Mère de la Nature, est à la fois incarnée dans le monde naturel et pas vraiment incarnée “en tant qu’elle est dans et par Elle-même” parce que Sophia reste un Eon du Plérome même si Elle s’est métamorphosé en la planète Terre.
De telles affirmations n’émanent pas de spéculations intellectuelles mais d’une expérience directe et vécue des puissances cosmiques mêmes qui sont décrites.
Le Sexe et la Mort
Dans son exposé des parallèles Gnostiques-Shivaïtes, Daniélou décrit les facultés de perception supérieure acquises par l’activation du pouvoir du serpent. Elles sont appelées siddhis, “réalisations” et ceux qui les réalisent sont appelés siddhas ou mahasiddhas. Le siddha Asiatique est la contrepartie exacte de “l’adepte” dans les Ecoles de Mystères. Le mot adepte vient de la racine Latine adipisci-, “réaliser, toucher, atteindre”. Le mot adepte est étroitement corrélé au mot aptitude; les adeptes étaient ainsi des femmes et des hommes possédant des aptitudes spéciales.
Lors de la RENCONTRE entre Marie-Madeleine et Jésus dans le jardin, le matin de Pâques, le rédacteur de l’Evangile a Jésus qui lui dit, Me mou aptou, généralement traduit comme “ne me touches pas”. Mais dans refaçonnage Gnostique de cet incident, il pourrait aussi avoir dit, “tu peux me voir, mais tu ne peux pas m’atteindre tant que tu n’as pas réalisé cet état par toi-même”, s’il était véritablement un maître Gnostique apparaissant dans le corps docétique, ou corps spectral, ainsi que certains maîtres Gnostiques le revendiquaient.
Le corps spectral des Gnostiques est appelé dans le Bouddhisme le Nirmanakaya *.
En décrivant les réalisations yogiques des mahasiddhas Shivaïtes, Daniélou cite un texte Tantrique, le Samkhya-Karika: “Le YOGI qui a atteint les siddhis acquiert ainsi des pouvoirs similaires à ceux des dieux. Ce sont essentiellement le pouvoir de la vision et le pouvoir de la connaissance, c’est à dire, l’omniscience, ainsi que des siddhis subsidiaires (kriyashaktis) qui sont au nombre de neuf” (pages 94/95).
Parmi les siddhis déclinés, se trouve la faculté de percevoir au niveau microscopique ou moléculaire, la faculté de se téléporter et la faculté de lire le mental d’autrui.
Les adeptes des Mystères ne pouvaient que développer ces facultés et les appliquer dans leur travail d’enseignement et d’apprentissage avec les néophytes. En raison de leur expertise spécialisée au sujet de l’intrusion des Archontes, il est probable que les Gnostiques ne pouvaient que développer les facultés requises non seulement pour détecter la force extraterrestre mais aussi pour lui résister. Pour empêcher les “pirates Archontiques” de capturer le corps (ibidem Williams, page 137), ils ne pouvaient que développer tout un arsenal de tactiques défensives et immunologiques.
Les études modernes de la Kundalini mettent en exergue ses effets quant à l’activation du système immunitaire ou “renforcement de l’aura” en termes du Nouvel-Age.
Dans les pratiques Gnostiques, une RENCONTRE extatique avec la divinité avait lieu dans une sorte de cellule hermétique ou une aura sacrée, appelée la “chambre nuptiale” ou nymphion. L’écrivain Grec Pausanius, qui était extrêmement prudent de ne pas dévoiler des secrets relatifs aux Mystères, utilise le mot nymphion; cela signifie donc que ce mot ne semblait pas spécifique aux sources Gnostiques.
Malgré l’éradication d’innombrables documents, particulièrement ceux qui auraient pu décrire des rites sexuels, il existe d’amples évidences textuelles selon lesquelles les pratiques Gnostiques menant à la “divinisation” des participants impliquaient un acte d’accouplement sexuel sacramental dans le nymphion. “Maintenant, la lumière est dans le chrisme (le fluide de l’onction)” (Evangile de Philippe, passage 69).
Dans les enseignements Tibétains, l’expérience mystique ultime de la “Lumière Blanche” se manifeste uniquement à notre mort et juste durant un moment fugace pour ceux qui n’ont pas réalisé la capacité de maintenir la Lumière dans leur attention. Mais selon des témoignages Gnostiques, il semble que cette expérience puisse être réalisée selon divers modes. Au travers du sexe et de la mort, sans aucune différence.
L’Evangile de Philippe célèbre l’union mystico-érotique dans la chambre nuptiale comme le plus sacré des rites grâce auxquels les initiés sont “engendrés par le Christos en deux”.
Cet acte est rigoureusement distingué d’une relation sexuelle ordinaire: “Tandis que dans ce monde, l’union est entre l’époux et l’épouse… dans l’éon, la forme de l’union est différente. [Cela est possible parce que] Christos vint pour réparer la séparation qui procédait de l’origine, et pour unir de nouveau les deux, et pour donner la vie à ceux qui moururent à la suite de la séparation”.
Le Christos dans ce passage n’est pas le Christ des doctrines Pauline et Johannine, ni le Fils incarné de Dieu. Dans le jargon Gnostique, le Christos est l’Eon couplé avec Sophia, sa contrepartie cosmique mâle.
Dans la foi Chrétienne, le sang du Dieu-homme Jésus donne la vie à l’humanité et guérit notre séparation de Dieu le Père; pour les Gnostiques, tout cela n’était que des notions illusoires qui imitent et pervertissent la vérité. Dans le sacrement sexuel Gnostique, la béatitude de l’homme et de la femme joints en une union sacrée est ce qui répare notre séparation de Dieu car les Dieux (Eons), qui sont dans la béatitude éternelle, sont également la source de la béatitude corporelle.
L’extase des Dieux fait circuler le sang dans nos veines. L’union dans le sexe sacramental
“donne la vie à ceux qui sont morts”.
La Force Extraterrestre
Si la Kundalini est une force biologique, ainsi qu’il en est amplement attesté dans les écrits des investigateurs Occidentaux tels que Lee Sanella et Arnold Mindell, l’autre type de pouvoir du serpent doit être distinctement anti-biologique. Les Archontes sont dits envier l’humanité, pour un certain nombre de raisons, mais principalement parce que nous vivons dans le corps de leur Mère !!
Selon le mythe Gnostique de création, les Archontes sont une espèce d’êtres inorganiques produits anormalement par l’impact de l’Eon Sophia sur la matière atomique, avant que Sophia elle-même ne se métamorphosât en la Terre. Ils sont appelés les Archontes, de archai, “antérieur, de l’origine”, parce qu’ils émergèrent avant le développement de la Terre et du Système solaire mais ils n’émergèrent pas directement du Plérome au contraire de l’humanité. (Sur l’émanation de l’Atu Kadmon, voir La Promesse d’une Planète SOLITAIRE, troisième partie, et le Mythe de Gaïa, épisode 10).
Dans leur tentative de s’imposer à l’humanité, qui dure depuis des millénaires, les Archontes ont recours à beaucoup de bluff et de bravades. Ils influencent notre mental de sorte à nous faire croire qu’ils peuvent faire beaucoup plus que ce qu’ils font réellement, mais de par cette croyance, nous leur abandonnons notre puissance, à notre insu – et il en résulte qu’ils nous possèdent parce que nous avons trahi nos propres facultés. C’est pour cela que les Archontes prétendent gouverner l’humanité et prétendent même avoir été nos créateurs ainsi qu’il est rapporté dans les tablettes cunéiformes des Annunaki, qui sont considérées comme véridiques par Zecharia Sitchin et de nombreux autres investigateurs sincères.
Les Manuscrits de la Mer Morte, découverts en 1947, au moment même ou les Codex de Nag Hammadi furent initialement reconnus comme des documents Gnostiques rares, contiennent des récits explicites de menaces directes proférées par les reptiliens.
Ainsi, dans le Testament d’Amram: “Je vis des Guetteurs dans ma vision, la vision de rêve. Deux d’entre eux se battaient pour moi, disant… et tenant une grande discussion à mon sujet. Je leur demandai: ‘Qui êtes-vous pour revendiquer du pouvoir sur moi ?’ Ils me répondirent: ‘Nous avons le pouvoir de gouverner sur l’humanité’. Et ils me dirent, ‘Lequel d’entre nous te possédera ?’. Je levai les yeux et je regardai l’un d’entre eux directement. Son apparence était mortellement terrifiante et sa peau était multicolore avec des écailles sombres et brillantes”. (4Q542). (Note: les “Guetteurs” sont toujours identifiés avec les Annunaki dans les spéculations modernes sur les ET/OVNI).
Comme je l’ai expliqué par ailleurs sur ce site, un groupe Gnostique qui s’appelait les Archontiques s’était INSTALLÉ au sud de Qumran sur la Mer Morte. Doués de facultés de perception paranormale, telles que la vision éloignée, les initiés Gnostiques qui avaient rencontré et repoussé les Archontes, observaient la présence persistante des reptiliens au sein du culte de la Mer Morte des Zaddikim.
La Première Apocalypse de Jacques (NHL, V, 3), qui contient des descriptions de RENCONTRES directes avec les extraterrestres reptiliens, avertit que “de nombreux Archontes demeurent en Jérusalem”. Mais l’instructeur Gnostique ajoute, et c’est une intuition cruciale, caractéristique de la connaissance hautement nuancée des adeptes des Ecoles de Mystères, “Ces puissances ne sont pas tournées contre toi spécifiquement, elles sont tournées les unes contre les autres” (passage 27). Cette ligne non seulement corrobore les scénarios contemporains qui décrivent des conflits entre les extraterrestres qui sont parmi nous, mais elle indique aussi que leurs puissances sont plus engagées pour se batailler entre eux plutôt que de nous subjuguer.
Néanmoins, ils nous ont subjugués, dans un certain sens. Grâce à leurs tactiques subtiles d’intimidation au travers des croyances erronées, les Archontes réussissent à nous faire abandonner nos facultés. Pour nous livrer à eux, de la façon la plus profonde, dans un acte terminal d’auto-effacement, il nous faudrait abandonner nos corps et abandonner les facultés cachées qui résident en nos corps.
Les pratiques initiatrices Gnostiques étaient destinées à consolider notre incarnation par l’éveil de la Kundalini qui nous enracine à la Terre. Kundalini signifie petite (“ini”) Kundala, “le pouvoir serpentin ou spiralant”. La grande Kundala est le pouvoir serpentin de la Terre elle-même, les courants Erotiques tourbillonnants de Gaïa.
Elle, la Terre Mère, est la force ambiante suprême qui maintient l’ADN configuré dans ses chaînes spiralantes d’acides nucléiques. Lorsque la Kundalini est éveillée, lors de rites sexuels sacrés ou par d’autres voies, elle enracine le corps humain consciemment dans le corps planétaire. C’est la finalité ultime du YOGA de la Kundalini: non pas la fuite du corps, non pas la déification des participants, mais l’enracinement dans Gaïa, la Divinité de la Nature.
Dans le nymphion, les Gnostiques baignaient dans une luminosité extatique qu’ils estimaient rayonner de la Divinité, le Plérome des Eons, au travers de l’Eon Sophia qui est incarnée en la Terre. L’absorption de ces émanations effectue une guérison sexuelle et répare la rupture entre les sexes (“la division des genres”) qui se manifesta au niveau cosmologique lorsque Sophia réalisa son plongeon, en déchirant la matrice de l’Anthropos.
Le cosmos est guéri au travers de ce qui a été le plus profondément blessé, la sexualité humaine. L’Eon Sophia, agissant en l’absence d’un consort, plongea du Plérome, mais c’est aussi Sophia, maintenant “enracinée” en Terre, qui reconnecte l’humanité à la Source cosmique. La forme de connexion la plus directe et la plus dynamique fut réalisée dans le flux extatique de la Kundalini durant l’orgia sacrée.
Ces rites étaient pratiqués pour protéger le cercle d’adeptes (la cellule Gnostique de seize mystai, illustrée ci-dessus) des clowneries officieuses des Archontes. La Haute Immunité Archontique est peut-être ce dont avons besoin de nos jours, alors que nous sommes confrontés aux ravages de l’HIV sur la planète, pour ne pas mentionner les moeurs sexuelles qui tombent en ruines. Avec une naïveté inhabituelle, Tobias Churton affirme que les Gnostiques pensaient que “la relation sexuelle est bonne pour votre développement spirituel”. (The Gnostics, page 59).
“Car c’est par un baiser que les coeurs parfaits, les adeptes, conçoivent et donnent naissance. C’est pour cette raison que nous nous embrassons les uns les autres. Nous recevons une conception de notre humanité de la grâce que nous trouvons en chacun de nous…
“L’amour spirituel est tout vin et parfums”
. (Evangile de Philippe).
Dans la version Gnostique de la Chute du Paradis, il n’existe pas de péché de la part de nos parents ancestraux. Ce n’est pas l’humanité qui chute, c’est Sophia, la déesse de la Sagesse. Le Serpent dans l’Eden est la Kundalini, un ALLIÉ sublime pour l’humanité, et pas un tentateur.
Dans certains textes Gnostiques, le pouvoir du serpent est appelé “l’instructeur”. Eve, la représentative ancestrale de l’espèce humaine, acquiert du serpent allié la connaissance secrète pour les Mystères.
“C’était le Serpent, qui en tentant Eve, a conféré la Gnose à nos parents”.
John Lash. 5 mars 2004. Flandres.
Traduction de Dominique Guillet
Télécharger l’essai avec les illustrations.
* Le nirmakaya, le « corps créé » ou « corps de transformation », représente le Bouddha fonctionnant au niveau humain, historique et donc sujet à la naissance, la vieillesse et la mort.
Source : http://www.liberterre.fr/
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Akasha
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Sujet: Re: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:32
Valkyrie a écrit:
Les image sont magnifiques ♡♡ Perso c'est une technique que je pratique que je connait très bien même. Par contre c'est arrivé naturel chez moi..je n.ai jamais rien pratiquer comme telle Mais avec le temps aussi sa ma fait réalisée a quel point nous somme lié.. Ce tantra avec le temps ce manifeste aussi avec toute chose qui existe.. Ce n'est pas un aspect sexuel je rassure mdr. Mais j.entend par la une jouissance..un amour avec tout ce qui est.. Et qui est au bout du compte ..nous même.(tout en fait est réflexions de nous même. Effet mirroire. ) Je vous le souhaite a tous.. Namasté
Akasha
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Sujet: Re: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:34
LA KUNDALINI: LE SHIVAÏSME DU CACHEMIRE, L’ADVAÏTA VÉDANTA, ET LES EXTRATERRESTRES
Quelle est la place de la kundalini dans les écoles indiennes de la non-dualité (Advaïta Vedānta), et quelle est l’origine et le but des pratiques cherchant à la réveiller ?
L’emblème de la Mission Râmakrishna, où l’on voit le cobra
Parmi les mouvements les plus connus du Néo-Védanta, la Mission Ramakrishna de Swami Vivekananda, disciple de Râmakrishna intègre le Kundalini Yoga à ses Enseignements. On retrouve le procédé de « shaktipat« , la transmission d’un pouvoir :
Swami Vivekananda a touché Swami Abhedananda quand il voulait essayer le pouvoir de Sri Ramakrishna, peu après l’avoir reçu. Swami Vivekananda l’a touché et Swami Abhedananda eut un choc électrique – sa kundalini s’éveilla. (source)
Il est intéressant de noter que les détails fournis par Râmakrishna dans l’Evangile de Râmakrishna correspondent aux informations de Lakshman Joo qui étudiait le shivaïsme du Cachemire (même si pour le shivaïsme du Cachemire, à la différence de l’Avaita Vedanta, le monde n’est pas illusoire mais réel). Lakshman Joo (qui a influencé Osho et Miguel Serrano) décrit les différentes manières par lesquelles la kundalini peut s’élever, elle peut donner par exemple la sensation qu‘un être cobra se déploie dans le corps.
La kundalini est très présente dans le shivaïsme du Cachemire qui en mentionne Trois sortes :
- para-kundalini, - prana-kundalini, - shakti-kundalini. Pour plus d’informations, voir cet article :
La Descente du Pouvoir : Possession, Mysticisme, et Initiation dans la Théologie Shivaïste d’Abhinavagupta.
Voir aussi cette video de Christopher Tompkins qui montre des rouleaux très anciens écrits en écriture Shāradā.
L’Advaita Vedanta traditionnel/originel évoque aussi la kundalini, qu’on retrouve chez Shankara :
Shankara entreprit de purifier le rituel tantrique. Il écrivit lui-même un ouvrage de louanges à la Déesse : le Saundarya Lahari, dans lequel il parle des chakras et de la Kundalini. Dans cet ouvrage il montre l’importance de l’abandon (surrender) au divin, en l’occurrence à la Déesse, qui détient tous les pouvoirs. (…)
Une légende rapporte qu’à l’intérieur d’un temple dédié à la Déesse Sharada était installé un trône destiné à recevoir l’être qui pourrait prétendre à l’omniscience. Jusqu’ici, aucun lettré kashmirien n’avait réussi à bénéficier de l’approbation verbale de Sharada. La plupart des lettrés qui avaient perdus les débats organisé contre l’acharya doutaient encore qu’il puisse accéder à cette place excessivement honorifique.
Mais arrivé au seuil du temple, Shankara eut la joie de voir la Déesse elle-même en ouvrir les portes et l’inviter à monter sur le trône d’omniscience, auprès d’Elle.
Shankara se rendit ensuite au mont Kaïlash, la demeure de Shiva. Il en ramena des Shiva lingam, qu’il consacra ensuite dans cinq temples shivaïtes, dont un à Kedarnath. Il dessina et consacra également le Shri Chakra dans de nombreux temples dédiés à la Déesse.
On retrouve aussi la kundalini dans le Siddhayoga de l’hindouisme shivaïte, influencé par Abhinavagupta. Il la décrit comme étant une divinité à part entière :
Traditionellement, pour travailler efficacement avec la Kundalini, il est nécessaire d’être initié, ou il faut l’abhisheka dans le coeur spirituel. Cette initiation est placée sous les auspices du Seigneur et la Déesse du Clan spirituel (Kula) auquel on est associé. Toute la pratique tourne autour de cette relation.
A ce sujet, voir également La Kundalini, ou, L’énergie des profondeurs: étude d’ensemble d’après les textes du Sivaïsme non dualiste du Kasmir de Lilian Silburn :
L’auteur a réuni dans cet ouvrage des extraits relatifs à la kundalini et conformes à l’enseignement des écoles non dualistes Kaula, Trika et Krama afin de proposer une vue d’ensemble cohérente. Cette étude se présente donc sous la forme de traductions et d’explications de textes; elle s’inspire essentiellement de l’œuvre capitale du grand mystique cachemirien du Xe siècle Abhinavagupta : le Trantrâloka (Lumière sur les Tantra) et de la glose qu’en fit Jayaratha.
La Kundalini a été popularisée durant le 19ème et 20ème siècle dans divers mouvements, pour les rendre plus mystiques (de sorte qu’ils attirent plus de monde), comme le rapporte ce fil de discussion.
On retrouve cette influence en Occident dans la Société Théosophique. Steiner en parle d’ailleurs comme d’une lumière permettant de voir à l'intérieur du corps. On peut faire un parallèle avec des cas d’abductions où les entités, sous forme de « sphère lumineuse » pénètrent dans le corps d’une personne. La personne peut alors observer son corps de manière transparente.
Selon le mouvement du Sahaja Yoga, la fondatrice Shri Mataji Nirmala Devi se dit capable « d’éveiller la Kundalini » de milliers de personnes à la fois, devant une assemblée, comme à distance ou par Internet. Le kundalini yoga est aussi intégré dans le yoga-nidra de Shivananda.
Cependant, l’Avaïta Védanta a un rapport flou avec la kundalini, et en prend parfois de la distance tout en continuant à l’accepter.
Le non-dualiste Sri Ramana Maharshi considère par exemple la kundalini comme une puissance positive, que le yogi doit cependant ramener au niveau du coeur après l’avoir élevée, car elle ne résout pas la dualité.
Selon Ramana Maharshi :
Les yogins affirment qu’il existe une nadi dénommée jiva-nadi, atma-nadi ou para-nadi. Les Upanishads mentionnent un centre d’où s’élancent des milliers de nadis. Certaines écoles localisent ce centre dans le cerveau, d’autres en diverses parties du corps.
La Garbha Upanishad décrit la formation du foetus et la croissance de l’enfant dans le sein de sa mère. L’individualité ou jiva vient habiter l’enfant au septième mois de sa conception, en passant par la fontanelle. Le jiva vient donc de l’au-delà, entre dans le corps par la fontanelle et agit par l’intermédiaire de milliers de nerfs subtils (nadis) répandus dans tout l’organisme.
C’est pourquoi le chercheur de vérité doit se concentrer sur le sahasrara, le lotus aux mille pétales, c’est-à-dire le cerveau, pour regagner sa source. Il est recommandé de recourir au pranayama pour réveiller la kundalini-shakti qui gît endormie, lovée telle un serpent, dans le muladhara. La shakti remonte le long du corps en empruntant un nerf subtil dénommé sushumna, qui est enfermé à l’intérieur de la moelle épinière et qui remonte jusqu’au cerveau.
Si la concentration est effectuée sur le sahasrara, il n’y a aucun doute que l’extase du samadhi s’ensuivra. Mais les vasanas (pulsions, désirs) ne sont pas encore détruites. Par conséquent, le yogi est contraint de sortir de son samadhi et de se replonger dans la dualité, étant donné que ses samskaras (limitations) n’ont pas encore été détruites.
Il doit donc s’efforcer d’extirper complètement ses vasanas, afin que la pression de ces dernières ne l’oblige plus à sortir de la paix du samadhi. C’est alors qu’il descend du sahasrara jusqu’au coeur, en empruntant la jiva-nadi qui n’est que la prolongation de la sushumna. Celle-ci est donc incurvée à son extrémité. Elle part du muladhara, s’élève le long de la colonne vertébrale jusqu’au cerveau et de là se recourbe pour descendre et se terminer dans le coeur. Quand le yogi a atteint le coeur, son samadhi devient permanent. Nous voyons donc que le coeur est le centre final.
Sur le site de James Schwartz (il est l’auteur de Comment atteindre l’illumination – la vision de la Non-dualité ), il y a un article intitulé « Vedanta et la Kundalinii ».
En voici des extraits intéressants :
Une kundalini éveillée n’est pas synonyme d’illumination.
Gopi Krishna, qui a eu un « éveil spontané » à 34 ans, a contribué à populariser la kundalini (ici en anglais).
Le Védanta remet en question l’idée directrice qui sous-tend le yoga. Le problème se trouve dans le fait que tout ce qui est causé par une action, par le karma, ne durera qu’un certain temps.
Quand l’énergie qui a généré l’expérience se retire, l’expérience se termine et l’on revient à un état de séparation, de limitation et d’incomplétude.
La Kundalini est une force karmique. C’est le Soi qui opère dans le temps. Elle peut vous conduire au Soi ou peut vous en éloigner énormément. Elle peut même conduire à la folie quand l’esprit est faible. Très souvent la folie que vous voyez chez les gens spirituels est due à l’incapacité à intégrer les expériences spirituelles dans la vie quotidienne.
Donc la kundalini, l’énergie du Soi, est un mélange incertain qui ne devrait pas être recherché. Si vous la rencontrez, vous devez apprendre à la gérer.
Mais plutôt que de la cultiver, il vaut mieux cultiver la dévotion pour Dieu.
Oui, la bhakti est une voie duelle, tout comme la kundalini, mais cultiver l’amour pour le Soi sous une certaine forme est plus naturel que de forcer le corps et l’esprit à faire des choses très compliquées et potentiellement dangereuses. Le Védanta dit que les pratiques sadhanas peuvent purifier l’esprit mais qu’elles ne produiront pas l’illumination. C’est parce que l’illumination est la fin de l’ignorance du Soi.
L’expérience ne retirera pas l’ignorance. Seule la connaissance qui vient avec l’expérience peut le faire. Si vous ne le savez pas, vous pouvez avoir toutes sortes d’expériences mystiques et être tout aussi ignorant du Soi qu’un animal. (…)
Vous expérimentez l’unité, la complétude, et l’infinitude pendant un temps et puis l’expérience prend fin et vous retrouvez la dualité, l’incomplétude et la finitude. C’est pourquoi le kundalini yoga et tous les autres yogas apportent rarement l’illumination. (…)
La kundalini est une chienne capricieuse. Elle est totalement infidèle et inconstante. A un moment elle vous séduit et rend fou de passion, et juste après elle vous abandonne sans demander votre avis et vous finissez colérique et déprimé. Prenez pour but la shanti, elle est toujours meilleure que la shakti.
Le livre de Marc-Alain Descamps qui aborde la kundalini d’un point de vue psychiatrique.
On trouve de nombreux témoignages sur l’expérience de la kundalini. Il semblerait d’ailleurs que, selon Marc-Alain Descamps, « les montées sauvages de Kundalini se multiplient à notre époque et provoquent des malaises divers, mais encore trop de médecins et psychiatres ne savent pas les reconnaître. »
Mon hypothèse, développée dans la dernière conférencel, est que la kundalini est principalement une force exogène, stimulée ou apportée au corps par des entités négatives. On peut même penser que la kundalini pourrait être liée à des « viols spirituels » tels que décrits par Eve Lotgen ou Eva Draconis.
Pour citer l’expérience de Swami Muktananda :
Il signalait aussi des effets secondaires désagréables. “Tout le corps était chauffé, et la tête était lourde. Chaque cellule de mon corps commençait à gémir”. Il a observé spécialement que la zone anale était parcourue de douleurs. D’autant plus, il a mentionné les sensations lorsqu’il était comblé par le désir sexuel – confession faite aussi par la pratiquante soufi, Irina Tweedie. La connexion entre la stimulation de la force vitale et de l’énergie sexuelle a été reconnue par toutes les traditions ésotériques, spécialement en tantrisme et taoïsme.
Dans la tradition occidentale, on en trouve une manifestation très similaire dans « l’extase » de Sainte Thérèse d’Avila :
Tandis que j’étais en cet état, il plut au Seigneur de me favoriser à différentes reprises de la vision suivante.
Je voyais près de moi, du côté gauche, un ange sous une forme corporelle. … Il n’était pas grand, mais petit et extrêmement beau. A son visage enflammé, il paraissait être des plus élevés parmi ceux qui semblent tout embrasés d’amour. Ce sont apparemment ceux qu’on appelle Chérubins, car ils ne me disent pas leurs noms. Mais il y a dans le ciel, je le vois clairement, une si grande différence de certains anges à d’autres, et de ceux-ci à ceux-là, que je ne saurais l’exprimer. Je voyais donc l’ange qui tenait à la main un long dard en or, dont l’extrémité en fer portait, je crois, un peu de feu.
Il me semblait qu’il le plongeait parfois au travers de mon cœur et l’enfonçait jusqu’aux entrailles.
En le retirant, on aurait dit que ce fer les emportait avec lui et me laissait tout entière embrasée d’un immense amour de Dieu. La douleur était si vive qu’elle me faisait pousser ces gémissements dont j’ai parlé. Mais la suavité causée par ce tourment incomparable est si excessive que l’âme ne peut en désirer la fin, ni se contenter de rien en dehors de Dieu. Ce n’est pas une souffrance corporelle. Elle est spirituelle. Le corps cependant ne laisse pas d’y participer quelque peu, et même beaucoup. C’est un échange d’amour si suave entre Dieu et l’âme, que je supplie le Seigneur de daigner dans sa bonté en favoriser ceux qui n’ajouteraient pas foi à ma parole. Les jours que durait cette faveur, j’étais comme hors de moi. J’aurais voulu ne rien voir et ne point parler, mais savourer mon tourment, car il était pour moi une gloire au-dessus de toutes les gloires d’ici-bas.
Cette hypothèse d’une origine exogène de la kundalini s’appuie également sur divers témoignages dont celui de « Seth Ananda » relevé sur le forum The Tao Burn :
Mes expériences dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises, ont commencées par une pratique intense de respiration pranique avec des méditations Merkaba. Je faisais des respirations praniques 4 heures par jour. Je pratiquais aussi la MCO (MicroCosmic Orbit de Mantak Chia), et l’exercice du pilier central, et je bloquais l’éjaculation lors des rapports sexuels tantriques avec ma partenaire.
Durant la respiration pranique je visualisais un tube de lumière ou un pilier brillant qui passait par le centre du corps. Je respirais à travers lui, de la tête aux pieds, en visualisant une sphère dorée au niveau du chakra du coeur, ou à l’inverse, je respirais de bas en haut, vers une grande sphère que je visualisais autour du corps.
Après avoir pratiqué intensivement cet exercice c’était devenu si « réel » que si quelqu’un venait à me demander qui j’étais, j’aurais dit que j’étais « une sphère dorée avec une pilier de Lumière au milieu, enveloppant une vague silhouette humaine… » En d’autres termes la visualisation s’était cristallisée et devenait réelle dans mon esprit.
Un jour j’ai décidé « d’élargir » mon canal. Ce faisant, comme un diapason, ma colonne vertébrale a commencé à vibrer de bas en haut et de la chaleur a commencé à se faire sentir. Cela m’a effrayé au début car les sensations étaient très fortes et donc j’y allais doucement en rapetissant mon canal s’il le fallait.
Puis un jour moi et ma partenaire étions dans l’étreinte orgasmique, faisant circuler notre énergie et notre plaisir mutuellement, quand j’ai commencé à avoir une « autre » sorte d’Orgasme. Au lieu de se contracter de plus en plus, mon corps voulait juste se détendre et se relâcher complètement, et je savais que je n’allais pas éjaculer comme d’habitude. Mes testicules se sont rétractées et ont commencé à palpiter et propulser mon fluide « vers le haut » de la colonne vertébrale. [Ce qui est anatomiquement impossible je le sais mais je décris juste les sensations].
Je sentais vraiment que mon coccyx buvait mon éjaculat.
Je pouvais d’un coup « voir » à l’intérieur de mon corps [NdT : le phénomène évoqué plus haut], et dans mon sacrum, dans le creux, une chaleur des plus intenses commença à apparaître, comme si les jus « bouillaient » et se précipitaient soudainement dans ma colonne vertébrale. -Terrifiant ! – Quand ils entrèrent dans mon cerveau, c’était comme s’ils grondaient l’Intérieur en explosant dans les ventricules droit et gauche et à travers le premier ventricule… Mon cerveau a eu un spasme complet, et je l’ai senti [et entendu] claquer à l’intérieur de mon crâne, et j’ai soudainement quitté mon corps.
Note : Ce son typique est parfois entendu à l’endormissement. Selon Taisha Abelar, il est caractéristique de la « sortie » du double :Le craquement que tu entends à ta nuque est le moment où ton côté droit et ton côté gauche se sont séparés. Cela laisse une brêche directement au milieu de ton corps où l’énergie monte jusqu’au cou, l’endroit où le son est entendu. Entendre ce « pan » signifie que ton double est sur le point de devenir conscient. (…)Après m’être concentrée un certain temps sur ma respiration, je sentis une énergie vibrante monter le long de mon dos, essayant de se pousser hors du sommet de ma tête. Puis quelque chose s’ouvrit en moi. A chaque inspiration, une ligne s’allongeait jusqu’en haut de l’arbre ; à l’expiration, la ligne était à nouveau tirée dans mon corps. La sensation d’atteindre le haut de l’arbre augmenta à chaque respiration jusqu’à ce que j’aie vraiment l’impression que mon corps croissait, devenant aussi grand et volumineux que l’arbre.
A un moment, une affection et une empathie profondes pour l’arbre m’enveloppa. Ce fut à cet instant précis que quelque chose monta avec puissance le long de mon dos et hors de ma tête, et je me retrouvai en train de regarder le monde depuis les branches du haut. Cette sensation ne dura qu’un instant, car elle fut interrompue par la voix du gardien m’ordonnant de redescendre et de couler à nouveau dans mon corps.
Une aventure astrale de folie… Un peu plus tard, la même nuit, un extraterrestre physique a ouvert un trou dans l’espace et s’est présenté devant moi et ma copine. Il m’a rendu visite pendant 6 mois et m’a donné de nombreuses informations sur des sujets comme : la téléportation, la fusion de l’esprit avec les objets, et des informations sur les Jus dont je faisais l’expérience.
[Note :/b] On peut faire un lien avec cet article et les origines du tantrisme. « La littérature védique montre que le culte du linga et de la Déesse Mère ont pris de plus en plus d’importance dans la société védique elle-même. Un grand nombre d’éléments tantriques comme les mantras, sacrifices, charmes magiques sacerdotaux, et culte des êtres semi-divins et démoniaques étaient répandus au sein du peuple védique. Environ une dizaine d’hymnes du Rig-Veda concernent la magie. » Pour en revenir aux Jus… De là, les jus de la colonne vertébrale se sont mélangés aux jus des glandes de mon cerveau pour créer l’Amrit, le Nectar Divin. Il s’est infiltré à travers mon palais mou, et si je restais assis suffisamment longtemps il coulait à l’arrière de ma langue, et oui, c’est le gout le plus agréable qui existe. Ce n’est pas juste agréable physiquement mais aussi agréable psychiquement. De ma bouche il entrait dans mon sang et système nerveux et provoque de nombreux changements inhabituels. Le premier, était la Félicité… Le second était à mon Esprit et sentiment de moi qui devint totalement Fluide et non-rigide. Le troisième était que je pouvais entrer et sortir de mon corps à volonté.
Aussi souvent que j’élargissais mon canal central, mon fluide de la colonne vertébral se propageait de nouveau jusqu’à mon cerveau (mais sans la chaleur), pour parfaire encore le processus.
Mon ami extraterrestre disait que si je répétais ce cycle quelques années, mon crâne se ramollirait et s’ouvrirait, changeant complètement de forme lorsque de zones cérébrales entières se développeraient. Cependant, cette expérience n’a duré que 6 mois, car j’ai arrêté de visualiser le piller/canal central, et son Image cristallisée dans mon esprit s’est affaiblie peu à peu en intensité jusqu’à ce que le fait de l’élargir ne produisait plus de sensations de vibrations à la colonne vertébrale…
Donc durant mes recherches ces 16 dernières années, sur ce phénomène de jus, j’en ai conclu que certaines choses aidaient plus que d’autres à produire ces évènements.
Comme n’importe quel exercice qui fait passer de l’énergie dans la colonne vertébrale comme le MCO.
Comme les pratiques sexuelles tantriques/taoïstes ou le célibat.
Comme des Images visualisées qui deviennent une réalité vivante, et qui ensuite ‘intersectent’ d’une certaine manière la colonne vertébrale et surtout la région du sacrum…
Comme des pratiques qui aident à « adoucir » et sensibiliser le corps, l’amenant dans un état de vitalité et de réceptivité totale…
Comme des aspirations spirituelles vraiment très fortes. Dans le tantrisme hindou, ils parlent de l’Ojas circulant vers le haut ou le bas. Si elle circule vers le bas on parle de courant de Mort, car votre essence subtile est propulsée à l’extérieur avec vos désirs pour les objets du monde.
Quand elle circule vers le haut on parle de courant de Vie. Elle peut être temporairement amadouée en se concentrant sur la couronne ou le troisième oeil, ou avec des techniques de grande attraction, mais pour qu’elle circule vers le haut pour de bon vous devez avoir de très fortes aspirations spirituelles. Avec avec la sexualité tantrique cela aide beaucoup (…)
Différentes représentations de vortex : En haut à gauche : passage dans un vortex d’une personne par des militaires, avec un effet de tourbillon qui mène à une base souterraine (image : NOT), en haut au milieu : Image du Libre d’Abraham Juif, Paris, Bibl. Nat., vers 1700, en haut à droite : Dessin extrait de Linda Moulton Howe. En bas à gauche : « Fenêtres » s’ouvrant et se refermant dans le ciel, laissant passer des objets géométriques (Image : NOT), en bas à droite : « Fenêtres » ouvrant sur d’autres réalités (Image : Colm Kelleher, Voir cet article)
Puis « Seth Ananda » revient sur cet « extraterrestre » qu’il a vu entrer dans notre dimension par un trou, c’est-à-dire une fenêtre :
Ma copine ne l’a vu que la première nuit quand il s’est présenté. Nous étions allongés sur le lit et nous reposions [et moi je planais avec le Jus], quand il a ouvert un trou inter-dimensionnel près de moi. Il m’a félicité {par télépathie} pour avoir réussi à activer mon Jus de la colonne vertébral. Il m’a aussi dit qu’il venait de mon moi futur et que revenait m’aider allait aussi l’aider, quoi que cela signifie…
Il était de couleur perle [NdT : gris argenté], avec une teinte légèrement bleue. Sa peau était froide et caotchouteuse. Il a dit qu’il était une forme de vie basée sur le silicium.
Il avait des grands yeux brillants, profonds, noirs, ovales et empathiques.
Sa tête avait une forme un peu comme un dauphin, sans le nez et ailerons de dauphin, un peu comme les Aliens des films de Giger, mais sans avoir un air méchant.
Pas de bouche, ni yeux, ni organes sexuels, ni anus. Je parle de lui au masculin uniquement parce qu’il avait l’air légèrement masculin.
De l’autre côté du trou inter-dimensionnel aurait dit que c’était l’espace, noir et profond.
Il passa à travers et frappa le devant de ma tête. Puis il se déplaça [avec le trou] du côté du lit de ma petite amie et frappa aussi le côté de sa tête. A ce moment là j’ai pensé qu’elle dormait, mais le lendemain elle m’a dit qu’elle avait senti que quelque chose avait touché le côté de sa tête, et que lorsqu’elle avait ouvert ses yeux elle avait été étonnée de voir un être extraterrestre sortant d’un petit portail, et elle « savait » juste que tout allait bien; elle l’a salué puis s’est rendormie.
Il a ensuite quitté le « trou » ouvert mais s’est retiré dans son espace, et en quelque sorte il flottait au-dessus de moi et s’est positionné au même endroit que mon corps [il le faisait depuis sa dimension] et puis il « envoyé » la forme de son esprit dans le mien.
J’ai senti comme si je téléchargeais tous les contenus de sa personnalité et connaissance. C’était complètement écrasant et je me suis évanoui.
Quand je me suis réveillé, la première chose que ma petite amie m’a dit fut « Eh, la nuit dernière j’ai vu… »
Ce jour-là un peu plus tard, quand tout le monde était sorti, j’étais assis sur la terrasse extérieure avec une tasse de thé, et il a encore une fois ouvert le « trou » et est entré, mais cette fois il a refermé le trou derrière lui et s’est juste promené avec moi dans le jardin. C’est là que les leçons ont commencées.
Après « l’envoi de son esprit », je pouvais sentir la « saveur » particulière de chaque sorte de conscience, et je pouvais voir les qualités énergétiques de chaque esprit, un peu comme si c’était un super-complexe complètement dingue qui changeait constamment de motifs à la manière de noeuds celtiques. [et pour être clair, quand je dis l’esprit, je veux dire la somme des contenus dans chaque esprit, tout ce qui fait de nous des individus…]
Il faisait fusionner mon esprit avec des objets, avec un pourcentage différent. C’était crucial car le principe de base de ce procédé était le même que tous les autres Siddhi [NdT : pouvoir surnaturel] que son espèce utilise. Il me tambourinait encore et encore que la sensation n’est pas limitée au corps. Que si je pouvais sentir quelque chose je pouvais le sentir partout. C’était une clef de compréhension qu’il appelait la loi de résonance et l’Intention.
Pour fusionner les esprits, je devais percevoir les qualités de mon esprit, puis percevoir les qualités de l’esprit des objets, noter la différence, puis pendant une seconde « avoir l’Intention » de faire correspondre ma fréquence avec eux. C’était tout ce qu’il fallait faire, avec mon Jus qui circulait. Il n’y avait plus de Seth et j’étais un arbre.
La même chose valait pour la téléportation, il s’agissait de percevoir l’espace de mon corps/esprit, percevoir l’espace dans lequel je voulais être, de noter la différence, et d’avoir l’Intention d’inverser la résonance et puis « Bing ! ».
Je n’ai jamais réussi à le faire, mais il n’arrêtait pas de recommencer encore et encore devant moi. C’était comme si j’étais à l’école sauf que là c’était beaucoup plus amusant.
Après il venait me voir de temps à autres, quand il voulait. En public il restait de son côté, mais il se mettait à me diriger par télépathie s’il pensait qu’il était l’heure de passer à une autre leçon…
J’ai beaucoup appris durant ces six mois, mais tout cela m’a beaucoup perturbé pendant de longues années. En même temps, il n’y avait pas de retour arrière possible. J’ai intégré des choses en partie seulement, de ma propre manière.
Il déclarait qu’il faisait partie d’une race de gitans inter-dimensionnels. Il disait qu’ils avaient complètement transcendé le besoin de technologie et qu’il ne fallait pas faire confiance aux êtres qui se disent être évolués mais qui y ont encore recours.
Il disait que chaque partie de l’univers est en harmonie avec toutes les autres parties, et que si vous utilisez les lois de résonance pour voyager, vous pourriez aller n’importe où, même dans un soleil, car quand vous voyagez avec l’Harmonie, vous avez toujours le corps adapté à l’environnement dans lequel vous atterrissez.
Il pensait que les vaisseaux spatiaux et les OVNIs étaient très amusants et ringards.
Il m’a dit qu’il y avait des fêtes Inter-dimensionelles quelque part dans les pléiades qui durent des mois et qu’il y faisait parfois un tour…
C’est à peu près tout ce dont je me souviens pour le moment.
Ce témoignage permet de comprendre que les pratiques tantriques ou même alchimiques – car le même procédé est utilisé dans des écoles d’alchimie – permettent d’éveiller le « troisième oeil » et ouvrent sur le monde hyper-dimensionnel, un peu comme le fait la DMT.
Ce que dit Seth Ananda sur son « apprentissage » par une entité d’apparence extraterrestre rejoint exactement les « apprentissages » relatés par de nombreux abductés, qui sembleraient avoir lieu dans le cadre d’études génétiques sur des lignées impliquées dans l’hybridation. Comme le rapporte un abducté :
Durant mon « test », j’ai vu des êtres qui ont tenté de me donner le secret de la kundalini. Ces êtres n’étaient pas bons. Ils voulaient que je les vénère. Ils voulaient entrer dans mon corps. Ces êtres étaient des dracos, mais il y en a beaucoup d’autres derrière. Ils voulaient tous entrer dans mon corps, pour m’activer la kundalini et me posséder.
Ils ont tenté d’entrer dans mon esprit au début, puis ils m’ont attaqué par tous les moyens possibles pour que je me soumette. J’ai résisté avec une forte volonté, mais quelqu’un qui n’est pas préparé pourrait être blessé ou mourir. Je n’utilise pas de « boucliers » énergétiques, comme parfois le font les guérisseurs, pour se protéger, avec des formes géométriques de lumière. Durant l’attaque, j’ai été blessé, à cause de la douleur des températures très hautes et très basses dans mon corps, me brûlant et me gelant. Ils ont fait entrer de force des patterns géométriques dans ma tête. Les attaques psychiques de haut niveau utilisent des patterns géométriques.
Comme toujours, une étude comparée des pratiques spirituelles et du phénomène OVNI/abductions apporterait beaucoup à ces deux domaines. Quelques parallèles ont été donnés dans cet article, mais il y en a encore beaucoup d’autres.
Note : Pour d’autres informations, sur un site évoquant les jinns, voir : The Truth about Spontaneous Chi Kung, Dangers of Chi. SOURCE : http://newsoftomorrow.org Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer la source: http://www.elishean.fr/
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Akasha
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Sujet: Re: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:35
KUNDALINI – ÉVEIL, ÉNERGIE, SIGNES & SYMPTÔMES
L’éveil de la kundalini
L’éveil de la kundalini permet d’activer tous nos chakras et transforme l’humain en un être plus divin. Cela dit, la kundalini permet de faire ressortir la divinité en soi et nous amène vers le bonheur et la plénitude. La kundalini est représentée par un serpent qui tourne autour de notre colonne vertébrale en activant nos centres d’énergie.
L’expérience de la kundalini est un phénomène inexplicable. Voici un extrait de ce que la kundalini peut apporter à l’humain : « Bien que cette expérience soit inexprimable, on peut en tracer un lointain portrait en la décrivant comme la plus haute perfection de grâce, de beauté, de grandeur, d’harmonie, de paix, d’amour, de ravissement, d’émerveillement et de bonheur, le tout combiné à un tel degré que l’esprit pourrait défaillir sous l’impact prodigieux de l’extase. » (Source : Site Outre-vie)
Le mot sanskrit de kundalini signifie « entouré en spirale ». Voici une définition de kundalini : « Enroulée tel un serpent au bas de la colonne vertébrale, la kundalini dégage un formidable potentiel d’énergie tenue en réserve dans la région du sacrum. Cette énergie active en un éclair les sept chakras (centres d’énergie) situés le long du système céphalo-rachidien et conduit à l’état de samadhi : un état d’expansion illimitée de la conscience. » (Source : Site Outre-vie)
« L’observation clairvoyante […] de notre corps énergétique montre un canal enroulé trois fois et demie dans le coccyx. Ce coccyx n’est pas le seul centre de kundalini.
Sur le sommet de notre tête, il y a un autre centre de kundalini, moins connu.
Dans l’aura, au-dessus de la tête, on peut voir trois autres centres et il y a encore trois autres centres en bas de notre corps dans l’aura. » (Source : Qu’est-ce que l’énergie kundalini ?)
« La puissance du serpent, kundalini, ne peut pas être pleinement décrite, même par celui qui a réussi à l’éveiller. Quand il est éveillé, il se propage vivement au travers du corps comme un choc électrique et, tremblante et étonnée, la personne réalise qu’un événement puissant a pris place en elle. Ce n’est que le commencement. Tout le corps tremble. Il semble qu’une porte se soit ouverte, par laquelle un flot de lumière coule d’un monde inconnu, une lumière d’une incomparable brillance. Au bout d’un long temps, le tremblement du corps s’apaise, mais l’éclair de lumière montant dans la colonne vertébrale vers le sommet de la tête est inoubliable. Cet éclair de lumière n’est pas vraiment kundalini, toutefois, c’est un simple signe de son éveil.
La kundalini elle-même ne s’élance pas, mais monte ensuite lentement, passant par toutes les stations (les chakras), chacun d’eux créant une nouvelle et puissante expérience. » (Source : Manifestation de kundalini)
La technique
Il paraît que la technique pour éveiller la kundalini demande une grande préparation, de la concentration et un long entraînement. Il est possible d’éveiller la kundalini par des exercices méditatifs ou même par le yoga. Le débutant commencera par faire des voyages mystiques ou des voyages astraux. Ensuite, la personne peut ressentir de puissantes vagues d’énergie dans le dos, des vagues d’électricité dans le corps et des sensations de chaleur. « Quand nous commençons à le développer l’énergie de kundalini de façon consciente, nous développons en même temps nos possibilités spirituelles, ce qui nous met à même d’agrandir nos forces de guérison et nos possibilités de syntonisation spirituelle. » (Source : Qu’est que l’énergie de kundalini ?)
L’activation de la kundalini amène plusieurs bienfaits dans la conscience humaine. Voici quelques-uns de ces aspects positifs : « Le jour où votre kundalini montera, soyez le plus possible humble et réceptif. C’est un moment béni que vous attendez depuis des siècles et des siècles. […] Votre vision du monde va se transformer, s’élargir, s’émerveiller. Un enthousiasme de bon aloi, sans vaine excitation, vous saisit et tout vous réussit. Votre amitié pour les autres va se développer. Votre vie quotidienne devient un champ de jasmin. L’obscénité sous toutes ses formes va s’éloigner de vous. Vous ne pourrez plus lire d’ouvrages vulgaires et fréquenter des personnes négatives. Vos yeux ont besoin de pureté, et ne peuvent s’épanouir que dans des écrins spirituels. Votre attention est purifiée ainsi que votre émotivité. Kundalini, avec grande douceur, vous régénérez. Graduellement, elle nettoie votre subconscient et vos chakras inférieurs. Votre cerveau est nettoyé, et ses structures rigides se mettent à fondre. » (Source : Site Kundalini.net)
« Vue sous ce jour, la véritable question à se poser n’est donc pas « Comment est-il possible d’éveiller sa kundalini ? », mais plutôt « Suis-je prêt à transcender ma nature humaine pour permettre à la force d’évolution de l’univers, la force créatrice, de passer par moi ? Suis-je prêt à accepter toutes les implications, quelles qu’elles puissent être, sachant que l’individualité participe alors elle-même de sa propre évolution, de celle de l’univers et de l’humanité ? » Le simple fait de répondre par l’affirmative, et avec sincérité, à cette question implique un alignement dans la conscience du moi vers les lois divines de la créativité. » (Source : Site Eltair)
L’Énergies De la Kundalini
S’étirant de nouveau dans les couloirs du temps, les religions asiatiques ont parlé d’une force mystique appelée le « Kundalini ». À travers l’histoire beaucoup de noms ont été donnés à cette puissance. Orgone, esprit, loosh, prana, élan essentiel, et bio-électricité sont certains de ces noms.
L’élévation du kundalini est liée avec de l’énergie liquide magnétique chaude quand elle monte vers le haut de l’épine. Les symptômes physiques reliés à l’ouverture du kundalini peuvent inclure des bruits de crépitement à la base du cou, et des maux de tête non expliqués – mais faire attention au sujet d’attribuer ces symboles aux énergies de montée de kundalini. Souvent ils ont une cause médicale qui a besoin de l’attention d’un médecin.
Des énergies de Kundalini sont parfois déclenchées par un coup à la tête ou à tout autre trauma physique chronométré par votre âme pour réveiller votre voyage psychique et capacités innées.
Libérer l’énergie de Kundalini trop rapidement peut avoir des effets émotifs sérieux sur une personne. On ne devrait pas essayer d’ouvrir cette poussée d’énergie si on n’est pas dans équilibré psychologiquement. Ce n’est pas pour ceux avec la dépression maniaque ou le désordre bipolaire.
La manifestation de l’énergie de Kundalini – fréquence de vibration – liens avec le terme « Chaitanya » de Sanskrit – la force intégrée de vos corps physiologiques, mentaux, émotifs et religieux.
Kundalini signifie littéralement « lover, » comme un serpent. Énergie et conscience – mouvements dans le mouvement se développant en spirales – enroulements – boucles – le serpent. C’est une métaphore pour les énergies se développantes en spirales de la conscience – qui est notre réalité de pensée et est expliquée par la géométrie sacrée que les boucles sont les boucles du temps – l’effet furtif – temps comme une illusion a joué dehors dans un jeu physique des polarités – émotions de dualité.
Dans la littérature classique du yoga de Hatha, le kundalini est décrit comme serpent enroulé à la base de l’épine.
L’énergie « féminine » enroulée et dormante, se rapporte au vaste potentiel de l’énergie psychique contenu chez nous tous. Elle est normalement symbolisée comme serpent lové dans trois et des demi-cercles, avec sa queue dans sa bouche, et se développer en spirales autour de l’axe central (sacrum ou os sacré) à la base de l’épine. Le réveil de ce serpent et de la manifestation de ses puissances est un but primaire de la pratique du yoga de Kundalini.
L’image de lover, comme un ressort, donne le sens de l’énergie potentielle inexploitée qui jaillira dans l’action bientôt. Pour maintenant nous nous rappelons dans de petites doses.
Kundalini peut être décrit comme grand réservoir d’énergie créatrice à la base de l’épine. Il n’est pas utile de se reposer avec notre conscience fixée dans notre tête et de penser au kundalini comme force étrangère fonctionnant à travers notre épine.
Le concept du kundalini peut également être examiné d’une perspective strictement psychologique. De cette perspective le kundalini peut être considéré comme source riche d’énergie psychique ou libidinous dans notre sans connaissance.
Dans la littérature classique de la Kashmir Shaivism le kundalini est décrit dans trois manifestations différentes.
Le premier de ces derniers est comme énergie ou Para.-kundalini universels.
La seconde de ces derniers est comme fonction de activation du complexe ou du prana-kundalini de corps-esprit.
Le tiers de ces derniers est comme conscience ou shakti-kundalini qui englobent simultanément et des intermédiaires entre ces deux.
Finalement ces trois formes sont les mêmes mais arrangement que ces trois formes différentes aideront à comprendre les différentes manifestations du kundalini Cette énergie est également liée à l’entrepôt personnel à un de l’énergie sexuelle. Kundalini prend l’énergie sexuelle sous sa forme crue et la convertit en énergie spirituelle fine extrêmement d’un à haute fréquence, qui permet alors la fructification et l’activation des activités paranormales telles que la bonne qualité OBE, la conversion telepathy, de matière/énergie, et la communication avec les entités qui habitent les vastes secteurs de notre univers multidimensionnel.
Résultats d’ouvrir la Kundalini
- Déclenchement de votre ADN !
- Ouverture de vos capacités clairvoyantes et de Clairaudient.
- Le sentiment s’est relié à l’unité de l’univers
- Votre esprit se sent augmenté à sa recherche pour une conscience et une connaissance plus élevées
- Permettant à votre moi de faire un pas de côté et se reliant à une fréquence plus élevée de pensée et de conscience
- Amour, paix, et raccordement sans conditions de sentiment avec l’esprit
Signes et Symptômes de la Kundalini
De nombreuses personnes qui ont déclenché l’éveil de leur Kundalini de manière inopinée NE SAVENT PAS CE QUI LEUR ARRIVE. Et l’ignorance sociale dominante sur ce processus de transformation multidimensionnel rend difficile le fait de trouver des praticiens des médecines alternatives ou des conseillers spirituels qui reconnaissent les symptômes, en particulier quand ceux-ci sont fortement physiques. Beaucoup de personnes savent qu’une montée de Kundalini ouvre subitement la porte à toutes sortes de visions mystiques, paranormales et magiques, mais peu d’entre elles se rendent compte de l’impact dramatique qui peut se produire sur le corps. Un grand nombre de nos anciens abonnés à la lettre d’informations Shared Transformation nous ont rapporté de longs accès de maladie étrange aussi bien que radicale : mentale, émotionnelle, relationnelle, psychique, spirituelle et menant à des changements de style de vie. Encore et encore, nous entendons des histoires de frustration, parfois de visites désespérées chez les docteurs, guérisseurs, conseillers, etc., qui ne comprennent pas et ne sont pas capables de soigner la myriade de douleurs et de problèmes catalysés par un crise de Kundalini.
(…)
Voici les manifestations communes de la montée de Kundalini :
- Les muscles se crispent, crampes ou spasmes.
- Accroissement d’énergie ou immense électricité circulant dans tout le corps.
- Démangeaisons, vibrations, frissons, sensations de picotement ou d’engourdissement.
- Froid ou chaud intense.
- Mouvement involontaire du corps (se produit plus souvent pendant la méditation, pendant les moments de repos ou de sommeil) : spasmes, tremblements, sentiment d’une force intérieure qui pousse à se mettre dans des postures ou à faire des mouvements de manières inhabituelles. (Peuvent être le cas d’un mauvais diagnostic comme l’épilepsie ou le « syndrome des jambes sans repos » ou syndrome d’ekbom).
- Changements dans sa façon de s’alimenter et de dormir.
- Episodes d’extrême hyperactivité ou, au contraire, de fatigue extrême, (certaines victimes du syndrome de fatigue chronique ont expérimenté l’éveil de la Kundalini).
- Augmentation ou diminution des désirs sexuels.
- Maux de tête, sensation de pressions dans le crâne.
- Palpitations cardiaques, douleurs dans la poitrine.
- Problèmes du système digestif.
- Engourdissement ou douleur dans les membres (en particulier dans le pied et la jambe gauche)
- Douleurs et blocages dans tout le corps ; souvent dans le dos et le cou (de nombreux cas de FMS – syndrome fibromyalgique et de la douleur du tissu myofascial.- sont liés à la Kundalini).
- Explosions émotionnelles ; changements rapides de l’humeur; épisodes apparemment délibérés ou excessifs de chagrin, de peur, de colère, de dépression.
- Vocalisations spontanées (incluant rire et pleurs) – aussi involontaires et incontrôlables qu’un hoquet.
- Entendre un ou plusieurs sons intérieurs, décrits classiquement comme une flûte, un tambour, une chute d’eau, le chant d’oiseaux, le bourdonnement d’abeilles, mais qui peuvent aussi sonner comme un rugissement, un grincement, un bruit de tonnerre ou comme une sonnerie dans les oreilles.
- Confusion mentale, difficulté de concentration.
- Etats altérés de conscience : conscience aiguisée ; états de transe spontanés ; expériences mystiques (si celles-ci menacent aussi le système de croyance antérieur de l’individu, elles peuvent mener aux accès de psychose ou de grandiosité (estime de soi surdéveloppée).
- Chaleur, activité étrange, et-ou sensations de bien-être au niveau de la tête, en particulier à l’endroit de la couronne.
- Extase, bonheur et par intermittences sentiment de joie infinie, amour, paix et compassion.
- Expériences psychiques : perception extrasensorielles ; expériences de sorties de corps ; souvenirs de vies passées ; voyages astraux ; conscience directe des auras et des chakras ; contact avec les esprits-guides à travers des voies intérieures, rêves et visions ; pouvoirs de guérison.
- Accroissement de l’activité : nouveaux intérêts pour l’expression de soi et la communication spirituelle à travers la musique, l’art, la poésie, etc.
- Compréhension et sensibilité accrues ; compréhension de sa propre essence : profonde compréhension des vérités spirituelles ; conscience intense de son environnement (incluant « les vibrations » des autres).
- Expériences d’illuminations : connaissance directe d’une réalité plus expansive, conscience transcendante.
Certaines personnes nous ont dit que le concept de la « Kundalini » leur était étranger et qu’elles préféraient appeler cela leur « éveil », qui nous convient très bien. Mais pour la plupart des gens qui nous contactent, l’explication de la Kundalini fournit une importante structure qui est acceptable et qui fonctionne avec leurs expériences. Nous avons chacun une manière unique d’interpréter, d’honorer et de décrire notre sagesse spirituelle. Je ne crois pas qu’il y ait seulement une voie directe pour connaître ou exprimer la vérité. Ce qui est de loin le plus important, je crois, c’est d’avoir un cœur ouvert et d’être fidèle à notre propre voie, partout où elle pourrait nous conduire.
Nous nous sommes également demandés pourquoi nous ne mettons pas plus l’accent sur l’union avec le divin et la réalisation-divine, qui sont des choses bien plus centrales de l’éveil spirituel. Puisque chacun expérimente et interprète ses expériences mystiques différemment et de manière très personnelle, pour s’assurer que personne ne se sentira exclu, nous parlons simplement « d’éveil de la conscience » ou « d’états transcendants » sur les pages web de Shared Transformation. Dans notre lettre d’information, des personnes de croyances religieuses diverses sont invitées (et le font) à raconter leurs expériences de ce type. Certains parlent de Dieu, du Christ, de la Déesse, du Très Saint, d’Esprit ou simplement d’un Tout munificent que nous partageons tous.
En outre, pour certains, les réalisations spirituelles profondes ne se produisent qu’après des mois ou des années d’autres signes et symptômes. Les individus qui ont des expériences d’une nature spirituelle évidente sont habituellement davantage capable d’intégrer et de bénéficier du processus, indépendamment de la façon dont ils peuvent les catégoriser. Mais ceux qui éprouvent ce qui semble être une maladie ou des phénomènes psychiques étranges sont souvent très alarmés jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils ne sont pas malades ou fous. Les expériences même de lumière et de beauté peuvent être si puissantes que les gens doutent de leur santé mentale. C’est pourquoi l’information et les confirmations que nous offrons à travers Shared Transformation sont si précieuses.
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Akasha
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Sujet: Re: Développer sa Kundalini, oui...Mais... Mer 22 Avr - 21:36
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Kundalini, la batterie énergétique de notre cerveau
L’heure est venue où je dois vous révéler votre véritable potentiel, celui qui vous fut donné à votre création. Vous comprenez maintenant que votre vie dans ce monde laisse une empreinte dans l’énergie primordiale, que cette empreinte est votre personnalité qui survit à votre mort et non votre individualité physique.
Mais dans votre cas, les humains, vous êtes une race expérimentale. Vous avez été conçus avec un corps immortel ce qui veut dire que vos douze enveloppes possibles qui forment votre individualité peuvent se prolonger indéfiniment.
Votre prototype n’est pas encore très au point mais voilà ce que cela implique: la possibilité d’évoluer à l’infini dans tous les mondes possibles sans vous délester complètement de vos premiers corps.
Vous savez que vous vous servez, en général, de plus ou moins dix pour cent de votre cerveau et de dix pour cent de votre batterie énergétique, la Kundalini.
La raison est que vous avez le potentiel de vous servir de vos douze corps qui correspondent si cela est fait au cent pour cent de vos capacités. Il vous serait possible d’atteindre le douzième niveau tout en gardant votre premier corps.
En une phrase, vos douze corps peuvent être en activité maximum sans se détruire mutuellement.
Je dois ici ouvrir une longue parenthèse pour ceux qui ne connaissent pas bien la Kundalini.
On dit, en général, que le cerveau humain fonctionnerait donc à dix pour cent de sa capacité. Mais dans cet énoncé, on ne tient pas compte de l’effet exponentiel au carré ce qui veut dire que chaque connexion de plus dans le cerveau n’amène pas simplement qu’une possibilité de plus mais double à chaque fois le potentiel. Il serait plus juste de parler de un pour cent d’utilisation.
L’énergie qui l’alimente et qui se trouve à la base de la colonne vertébrale, certains l’appellent la Kundalini. Chaque corps à la naissance a une sorte de batterie avec une charge bien définie, une durée issue de l’héritage génétique de vos ancêtres et de l’héritage de votre conscience évolutive ce qui veut dire une durée de vie prédéterminée. En cas de mort prématurée du corps physique ou d’un autre, elle peut continuer à se déverser dans ce corps, prolongeant un lien avec son monde correspondant.
Cette batterie fonctionne aussi à un voltage équivalent à la demande de votre cerveau donc, en général, à un pour cent de sa capacité. C’est elle qui alimente en énergie tous les corps en passant par l’axe centrale, la colonne vertébrale jusqu’au sommet de la tête pour redescendre comme une fontaine tout autour de l’être et être aspirée par sa base en un nouveau parcours.
Ce que certains appellent aussi le corps énergétique est ce cycle constant apparaissant dans chaque corps du même être. Votre cerveau joue un rôle important dans le contrôle et la distribution de cette énergie. Malgré que le parcours est automatique, il peut se former des obstructions qui nuisent à la distribution équitable de cette énergie. Par la volonté, on peut réparer ces lacunes et même amplifier, densifier cette énergie pour accélérer le processus évolutif. Cette batterie centrale est à l’image en miniature du centre de l’univers avec son potentiel colossal. La Kundalini est un accès direct et immédiat en vous à la réalisation entière de votre être ici, maintenant.
Cette batterie alimente donc en énergie tous les corps possibles. Dans son parcours le long de l’axe centrale, cette énergie rencontre les chakras primordiaux qui sont des centres de concentration d’énergie les plus importants du système. Les chakras primordiaux, pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, sont les points d’ancrages le long de l’axe central de l’être qui redistribuent à chaque corps son besoin en énergie. Il y en a donc douze en tout mais c’est seulement ceux reliés aux corps en fonction qui sont actifs donc, en moyenne, cinq chez l’humain.
Pour connaître leurs placiations, tout bon livre sur le sujet vous renseignera. Ce qui par contre n’est pas toujours clair, c’est leur rôle précis. Ce système de voies fonctionne naturellement et entretient la vie de vos différents corps mais son potentiel est sous-utilisé si je peux m’exprimer ainsi. Il est possible consciemment de l’éveiller et de le stimuler jusqu’à son plein rendement. Par votre évolution lente et continue, vous vous en servez de plus en plus et augmentez ainsi vos capacités supérieures.
Mais vous ne réalisez pas que son plein potentiel est opérationnel immédiatement. Vous êtes la seule et unique limite à votre plein épanouissement. N’oubliez pas que votre corps est parcouru aussi par une multitude de courants d’énergie qui tissent votre enveloppe éthérique et qui possèdent des centaines de chakras secondaires qui sont des points névralgiques pour votre système.
Je dois mettre ici quand même un bémol dans mon énoncé. L’éveil de la Kundalini n’est pas sans conséquence dangereuse. Certains se sont consumés en quelques minutes pour avoir mal compris la procédure. Malgré que les combustions spontanées sont plus souvent un déclic accidentel de la valve de sécurité qui retient le flot immense d’énergie dû à un éveil de la Kundalini dans une vie antérieure. La peur ne doit pas vous arrêter dans votre processus de découverte mais des excès, au détriment de la santé générale et de ce que vous dicte le bon sens de vos corps, ne sont jamais souhaitables.
Son ouverture doit se faire au rythme de la progression des corps c’est-à-dire à sa capacité de résister à la combustion.
En plus clair, être capable par la stimulation de la Kundalini à augmenter la charge d’énergie de son corps physique et, par le fait même, celle des quatre autres corps successifs. Le but est d’amener les corps à tolérer une plus grande densité, une plus grande intensité et de les faire durer. C’est une accélération consciente du processus évolutionnaire en un processus révolutionnaire.
Si vous êtes en contact direct, intime avec vos différents corps, ils seront les balises de cet éveil. L’équilibre se situe entre l’effort de la volonté et les effets produits sur vos corps. Cette ouverture peut provoquer des ondes de chocs, des changements de température drastiques et des courants d’énergie aléatoires dans toutes les directions. Mais, si tel est votre désir, vous saurez maîtriser ce potentiel colossal.
Extraits du livre NAJA L’ILLUMINÉ – PREMIER PORTRAIT À L’ORIGINE DE TOUT CANALISÉ PAR COLIN CHABOT