BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain !
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orné
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Sujet: BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain ! Mer 25 Mar - 13:25
Un sujet créé, édité et commenté par akasha
NOTE AKASHA/ Bonjour Il semblerait que l'affaire Boko Haram soit un peu plus complexe que les merdias voudrait nous la présenter... Nous pouvons dors et déjà par déduction selon les habitudes de l'Empire, se dire qu'il y a un intérêt lié à la géopolitique...Sinon c'est bien simple, ils bougent pas ! Il faut arrêter d'imaginer qu'ils se déplacent pour faire régner la paix et la démocratie...Jamais ils l'ont fait, et jamais ils le feront ! Voila pourquoi sur ce genre d'affaire, il est bien de pouvoir disposer d'informations un peu plus pointue, voici 2 informations primordiales pour mieux comprendre se qu'il se passe réellement sur le terrain
Boko Haram est un sous-marin de la CIA
Pour commencer l’auteur constate que Wikileaks a permis d’identifier l’ambassade des USA comme base pour des actes subversifs de grande portée dans le pays, incluant naturellement la mise sur écoute des membres du gouvernement nigérian, mais aussi l’espionage financier de Nigérians de premier plan ainsi que le soutien et le financement de groupes subversifs et le chantage exercé contre des politiciens de premier plan pour les contraindre à agir conformément aux intérêts des USA.
D’après Wikileaks, l’ACRI a été fondée par les USA pour faire contrepoids à ECOMOG, sous contrôle nigérian (ACRI est l’acronyme d’ Africa Crisis Response Initiative et ECOMOG d’Economic Community of West African States Monitoring Group, un groupe du reste moins impliqué dans l’économie que dans la guerre).
Dans le document Wikileaks, on n’oublie pas de rappeler que dans les années 70 et 80 le Nigéria a soutenu les guerres de libération des pays d’Afrique australe. C’est pourquoi les USA ont fondé l’ACRI, qui a tiré profit des tensions croissantes entre sectes au Nigéria et recruté avec l’aide de la CIA de jeunes islamistes qu’elle a formés au terrorisme dans des bases ad hoc. Un câble états-unien du 29 juin 2009 prédisait l’attentat dévastateur de Boko Haram qui a eu lieu deux mois plus tard. L’Arabie saoudite avait formé des « rebelles » libyens qui à leur tour ont formé des « rebelles » maliens, qui ont formé ceux de Boko Haram.
Un autre document de Wikileaks a dévoilé que la société d’espionnage SS8 a élaboré un cheval de Troie capable de pénétrer les ordinateurs et téléphones (iPhone, Blackberry, Android etc ), ce qui permet un contrôle minutieux aussi bien des terroristes que du gouvernement nigérian. On a pu ainsi publier sur Internet des données personnelles (adresses, coordonnées bancaires, numéros de téléphone) de politiciens nigérians et même de membres des services secrets, ce qui a naturellement constitué un précieux instrument pour Boko Haram.
D’ACRI à AFRICOM
L’ACRI a été fondée en 2004 par George Bush junior pour faire contrepoids à ECOMOG. Un rapport de l’ACRI affirme que sans intervenir le Nigéria pourrait utiliser sa réussite pour établir un Pax nigeriana et supplanter ainsi l’influence des anciennes puissances coloniales, la France et l’Angleterre. Et l’on invitait l’administration US à ne pas permet que le Libéria, une création états-unienne, tombe aux mains du Nigéria, car cela contrariait les intérêts stratégiques des USA dans le pays et la région.
Là-dessus le commando africain US, l’AFRICOM, fut créé en 2008. Sa tâche consistait à endiguer l’influence nigériane, mais surtout chinoise.
Le gros lot pour l’AFRICOM et son projet d’établir une Pax Americana serait bien sûr le Nigéria. Et nous en arrivons à la question de Boko Haram et aussi à la prédiction de l’United States Intelligence Council: le Nigéria devrait éclater en 2015. Depuis l’attentat d’Abuja, le 1er octobre 2010, le Nigéria vit sous la poigne de fer d’une révolte de plus en plus étendue, caractérisée par un grand nombre d’attentats et attaques qui ont fait beaucoup de victimes et dont Boko Haram endosse la responsabilité.
Un nombre important de Nigérians prévoient déjà une longue guerre et une partition du pays. La nature apparemment insaisissable de Boko Haram a fait naître beaucoup d’interrogations chez les Nigérians. Pourquoi le groupe n’a-t-il pas de visage et se refuse-t-il à accepter les offres de dialogue du gouvernement ? Comment parvient-il à commettre si facilement ses attentats et pourquoi ne laisse-t-il aucune trace menant jusqu’à lui ?
Comment surtout un rassemblement haillonneux d’hommes essentiellement sans formation ni expérience a-t-il pu se transformer presque d’un jour à l’autre en une organisation capable de concevoir, fabriquer et poser dans des bâtiments et véhicules des bombes valant des millions de nairas et de commettre des attentats dans plusieurs endroits du pays à la fois ?
Être capable d’opérations aussi sophistiquées implique de disposer d’un système de commandement et de contrôle qui, malgré tous les efforts pour le garder caché, ne le restera pas toujours. Mais comment Boko Haram a-t-il pu anéantir tous les efforts conjugués des forces de sécurité pour découvrir et empêcher ses activités ?
La GREENWHITE Coalition a découvert que Boko Haram était un sous-marin de la CIA coordonné par l’ambassade US.
Depuis longtemps, la CIA a installé le long des frontières perméables du Tchad, du Niger et du Cameroun des camps d’endoctrinement et de formation. Des adolescents pauvres, désorientés et déboussolés y sont formés à la révolution au nom d’Allah, pour instaurer au Nigéria impie un ordre islamique juste.
Les officiers de la CIA impliqués dans ce projet se tiennent prudemment dans l’ombre et laissent le travail concret dans les camps à des surveillants originaires du Proche-Orient spécialement recrutés à cet effet. Après plusieurs mois de formation: endoctrinement, maniement d’armes, tactiques de survie, techniques de surveillance et de fuite, les jeunes attendent, prêts à intervenir, la prochaine phase des opérations.
Celle-ci consiste à se familiariser avec les prochains objectifs déjà élaborés à l’ambassade. Si ce sont des bâtiments qui sont visés, les armes et le matériel requis sont conservés dans des demeures sûres.
Ce n’est ni un hasard ni de la voyance de la part du National Intelligence Council des USA s’il fixe à 2015 la partition du Nigéria. L’objectif de la campagne de déstabilisation est calculé de façon à affaiblir le Nigéria par une crise intérieure insaisissable d’ici à 2015, date des prochaines élections.
D’ici là le climat de méfiance sera tel au Nigéria que les élections, ou n’auront pas lieu, ou conduiront à un effondrement total. L’État sera alors mûr pour une intervention militaire et une partition.
Terence P. MacCulley, ambassadeur des USA au Nigéria
C’est un des meilleurs diplomates des USA et dans le jargon du Secrétariat d’État aux affaires étrangères une « old Africa hand ». Savez-vous que Terence P.MacCulley, actuel ambassadeur US-américain au Nigéria, est l’un des architectes de l’Africa Crisis Response Initiative (ACRI), qui a sapé la position du Nigéria dans l’ECOMOG ?
Savez-vous que le second emploi de l’ambassadeur McCulley est celui de coordinateur de la politique étrangère d’AFRICOM, position qui lui permet de favoriser au plan diplomatique l’entrée de l’AFRICOM au Nigéria ?
Savez-vous aussi que son principal mandat d’ambassadeur au Nigéria est de coordonner les activités de l’administration US en utilisant la couverture commode de l’ambassade ?
Savez-vous que le rapport secret de l’United States National Intelligence Council relatif à la désintégration du Nigéria, qui n’a été dévoilé qu’en partie, contient dans sa version intégrale tous les détails du projet US-américain pour atteindre ce but ?
Ainsi que tous les détails de l’attentat contre le bâtiment de l’ONU à Abuja, sur ses exécutants et son mode opérationnel.
Vous devriez connaître aussi la véritable mission des prétendus experts étrangers venus « enquêter » sur l’attentat. Sont-ils vraiment venus faire cette enquête et fournir les détails de leurs découvertes aux autorités nigérianes, ou bien plutôt supprimer les preuves pour dissimuler les véritables commanditaires de l’action ?
Nous fournirons les détails concernant la situation et l’adresse des demeures sûres au Nigéria dans le prochain rapport de la Greenwhite Coalition.
La Greenwhite Coalition
Comme son nom l’indique, elle a choisi les couleurs du drapeau nigérian pour défendre les intérêts supérieurs de la nation nigériane contre les projets des USA visant à détruire notre pays.
Dans les jours et mois qui viennent la Greenwhite Coalition informera par plusieurs voies légales l’opinion publique nigériane afin d’empêcher que notre pays passe sous la botte US-américaine. Cet article est le premier de toute une série.
Nous mettons les USA en garde ; nous ne permettrons pas que nos femmes deviennent des veuves et nos enfants des orphelins comme en Irak et ailleurs. Nous ne voulons pas devenir une nation de réfugiés réduits à attendre l’aide de prétendues ONG humanitaires. Le Nigéria doit prendre sa place au soleil.
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Sujet: Re: BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain ! Mer 25 Mar - 13:26
Note orné : Voici de quoi donné suite aux deux articles intéressant de akasha. Et de quoi étayer encore un peu plus sur cette nouvelle manipulation made in occident. Et de surcroit donner une vraie information sur ce dossier (sourire). Et en quasi exclusivité pour PR, et après on dira qu'on ne vous gâte pas (rires)
Boko Haram, le monstre utile
Les preneurs d’otage de "Boko Haram" et leur chef, Aboubakar Shekau, sont présentés sur les plateaux français de télévision comme une bande de "fous furieux" et de "drogués". Hélas, ce mouvement terroriste est plus sophistiqué que cette présentation ne le laisse penser. Alain Chouet, ancien chef du "service de renseignement de sécurité" à la DGSE (services français), se penche sur les objectifs de Boko Haram, sur ses soutiens et sur ses modes de financement. François Hollande qui a invité à Paris le Nigeria et ses voisins pour préparer "une riposte régionale" à la prise d’otages du groupe terroriste devrait lire cette contribution fort instructive.
L’effervescence médiatique et « pipole » mondiale suscitée, avec d’ailleurs beaucoup de retard, par l’enlèvement et la séquestration de 250 jeunes filles dans le nord du Nigeria a présenté toutes les caractéristiques d’un feu de paille. Violente et brève. Elle a donné lieu à une profusion de plateaux télé à l’occasion desquels une kyrielle d’experts – ou soi-disant tels – de l’Afrique et du terrorisme sont venus doctement nous expliquer que les preneurs d’otages et surtout leur chef, Aboubakar Shekau, sont une bande de fous furieux bien décidés, sans doute sous l’empire de stupéfiants, à islamiser l’Afrique par le fer et le feu et à y délocaliser l’organisation de feu Ben Laden dont personne ne sait plus très bien où elle se trouve. L’explication est donc fort simple : les militants de Boko Haram sont des abrutis méchants qui veulent reconstituer Al-Qaïda en Afrique par une alliance que l’on subodore d’ouest en est avec AQMI au Sahel et les shebab somaliens. L’horreur délirante de leurs actions relève donc d’un traitement par drones, surveillance satellitaire, forces spéciales forcément occidentales puisque le gouvernement local n’en possède pas ou, à défaut, sociétés militaires privées anglo-saxonnes. Il faut bien sûr espérer que les drones seront suffisamment précis pour neutraliser les preneurs d’otages en épargnant plus ou moins les lycéennes qu’ils gardent à côté d’eux. Mais, l’affaire étant ainsi entendue, il ne reste plus qu’à passer à un autre dossier brûlant.
Shekau, un "drogué" doublé d’un inculte
L’ancien responsable d’un service de sécurité que je suis a tout de même du mal à se contenter d’analyses aussi sommaires, fussent-elles émises par des grandes vedettes du cinéma, des épouses de Présidents ou des analystes patentés du petit écran. On nous a décrit Aboubakar Shekau comme un chef de gang des cités, drogué jusqu’aux yeux et ne parlant – comme l’a relevé une éminente spécialiste de la zone – qu’un « Haoussa de banlieue ». Ne parlant pas Haoussa, je ne suis pas à même d’en juger, mais j’ai parfaitement entendu Shekau formuler ses dernières revendications en un arabe classique tout à fait respectable, ce qui n’est pas si fréquent aux alentours du 10e parallèle en Afrique. D’autre part il est évident qu’un psychopathe drogué ne saurait durablement imposer son commandement à des centaines, voire des milliers de militants en armes. Shekau n’est peut-être pas Götz von Berlichingen mais il y a déjà presque six ans qu’il a pris la tête d’un mouvement politico-militaire actif et il s’y maintient apparemment sans difficulté.
Les "valises" des pétromonarchies
Une telle longévité à la tête d’une « grande compagnie » suppose de la part de son chef une certaine habileté à réunir des fonds pour entretenir et rémunérer ses mercenaires. Les activités de brigandage, de trafics et de prises d’otages contre rançon peuvent y pourvoir en partie mais leur rendement est aléatoire, souvent insuffisant pour fidéliser les troupes et doit être complété par des sources de revenus plus fiables et régulières qui ne peuvent provenir que de riches commanditaires étrangers intéressés à un titre ou un autre par les activités du mouvement. Encore faut-il pour cela que les dites activités aient une visibilité suffisante pour attirer l’attention au-delà des frontières. Faute d’avoir compris ce ressort essentiel de la subversion, des mouvements nigérians comme le MOSOP (Mouvement pour la survie du peuple Ogoni) ou le MEND (Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger) ont sombré dans l’indifférence et l’oubli, tout comme la révolte biafraise des années 60. En ce sens, l’enlèvement spectaculaire de 250 lycéennes, accompagné de revendications provocantes théâtralement orchestrées et largement médiatisées est un coup de maître formidablement magnifié par l’effet multiplicateur de l’émotivité occidentale. Déclinées en boucle par les télévisions du monde entier, les réactions indignées de toutes les élites d’Europe et d’Amérique ainsi que la mise en œuvre de moyens militaires internationaux lourds, constituent pour Boko Haram autant de brevets d’existence, de reconnaissances de son importance et de sa capacité de nuisance, tous éléments qui sont à la base de toute stratégie terroriste bien comprise.
L’affaire est d’autant mieux menée qu’elle risque de durer longtemps. Il paraît à peu près évident que, faute de moyens et de volonté politique, personne ne paiera de rançon pour libérer les jeunes filles. Il faudra donc soit céder aux exigences des ravisseurs, en particulier, libérer leurs militants emprisonnés, ce qui contribuera à l’autorité et au prestige du chef, soit se lancer dans des opérations militaires incertaines et probablement tragiques pour les otages, surtout si les ravisseurs ont pris la précaution élémentaire de les disperser. Les péripéties à venir seront donc pour Shekau d’utiles prétextes pour aller tirer par la manche les généreux sponsors du djihadisme international qui – ce n’est plus un secret pour personne malgré une décennie de déni – se trouvent dans les riches pétromonarchies de la Péninsule arabique. Certes l’Arabie et le Qatar ont récemment revu leurs positions officielles à cet égard sous la pression internationale ou suite à de tardives prises de conscience, mais les riches donateurs privés y demeurent encore légion, en particulier ceux qui dépendent de l’industrie du pétrole et pour lesquels le Nigeria pose un problème particulier.
Un mouvement insurrectionnel "local"
Contrairement à ce que racontent les experts apocalyptiques du terrorisme qui veulent voir depuis 2001 une toile d’araignée verte recouvrant peu à peu la planète, Boko Haram n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour le djihadisme international ou le terrorisme salafiste visant l’Occident. Ses liens souvent invoqués avec les djihadistes sahéliens ou les islamistes somaliens ne sont pas avérés au-delà de quelques connivences logistiques telles que celles qu’on pouvait constater entre euro-terroristes et terroristes palestiniens dans les années 70.
De fait, Boko Haram est d’abord un mouvement insurrectionnel local à base économique et sociale. Il recrute ses membres exclusivement au Nigeria en surfant sur les criantes inégalités socio-économiques locales, une criminalité endémique et la corruption généralisée de son système politique et administratif. Aucun des militants de l’organisation ne s’est jamais mêlé d’action internationale et le mouvement a toujours borné ses cibles au territoire nigérian ou à des raids de pillage sur ses frontières immédiates. Cette désaffection clairement affichée pour le « clash des civilisations » et le devenir du reste du monde musulman devrait interpeller les analystes et les conduire à s’interroger sur les objectifs réels de la secte au-delà des proclamations volontairement hallucinées de son chef.
Le contrôle de la rente pétrolière
À y regarder de plus près, les opérations de Boko Haram s’inscrivent dans un double contexte : d’une part un rapport de force politique et militaire entre le nord du pays musulman (45% de la population) et le sud christianisé (35%) ou animiste (20%), et d’autre part, par voie de conséquence, un problème de contrôle des ressources hydrocarbures dont le pays est le 6ème exportateur mondial mais qui se trouvent essentiellement au sud. Depuis une quinzaine d’années, les nordistes musulmans qui contrôlaient historiquement les postes de responsabilité de l’armée et de l’administration au sein de l’État ont progressivement perdu leur position de dominance au profit d’élites sudistes. Cette perte de statut, de prestige et surtout d’un contrôle de la rente hydrocarbure qui permettait de fidéliser politiquement les populations du nord a suscité de vives réactions et largement contribué à alimenter le courant extrémiste musulman incarné dès 2002 par Boko Haram.
Et au-delà des frontières du pays, cette inversion des pouvoirs menaçait de soustraire le pays à l’influence des pays de la Péninsule Arabique et du Golfe membres de l’OPAEP. La crainte des pétromonarchies arabes, et sans doute de leurs clients des majors du pétrole, était qu’un Nigeria soustrait à l’influence islamique régulée depuis Ryadh et soumis au pouvoir de ses dynamiques entrepreneurs sudistes se lance dans des formes d’indépendantisme économique et politique contraires aux intérêts bien compris de la majorité des membres de l’OPEP. Il fallait donc éviter tout risque que le Nigeria, à l’exemple de l’Iran (2ème exportateur mondial) ou du Vénézuela (5ème) se lance dans des aventures « fractionnelles » au pire en nationalisant son pétrole, au mieux en ne respectant pas les quotas de production destinés à maintenir en permanence le prix du baril à son maximum internationalement supportable ou en refusant de garantir l’acceptation du paiement de son pétrole en dollars qui permet aux États-Unis « d’exporter » leur abyssale dette intérieure.
Dans l’orbite de l’OTAN
Compte tenu des divisions du pays, de la gabegie régnant au niveau de l’État fédéral et de la corruption sévissant à tous les niveaux de la vie publique et en particulier de l’armée, il n’était pas très difficile d’affaiblir le pouvoir central, de démontrer son impotence, de lui interdire tout « aventurisme » politique ou économique, de le rendre totalement dépendant de l’assistance militaire et sécuritaire des membres de l’OTAN. C’est bien ce à quoi on assiste aujourd’hui et c’est là le plus clair résultat de l’action d’Aboubakar Shekau et de ses nervis qui se révèlent être un instrument de subversion efficace et peu coûteux.
Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant que l’on évoque avec de plus en plus de précision les allers-retours, entre Ryadh et Kano, de porteurs de valises remplies de beaux dollars chargés de soutenir l’action du Robin des Bois du Califat de Sokoto, ce sultanat djihadiste et esclavagiste qui englobait au XIXe siècle le nord du Nigéria, le nord du Cameroun, le sud du Niger et du Tchad. On a vu des valises identiques avec des porteurs différents se promener un peu partout (Soudan, Afghanistan, Libye, Syrie, Mali, Tunisie, etc.) dans les endroits où l’Arabie ou le Qatar le jugeaient utile à leurs intérêts.
Shekau ne survivra peut-être pas au coup politique décisif qu’il vient de porter au Président Goodluck Jonathan, à l’armée et à l’administration du Nigeria. Cela n’a pas grande importance. Comme tous les djihadistes inspirés du salafisme wahhabite, il est un outil jetable et remplaçable au service des intérêts des pétromonarques. Si nécessaire, on lui trouvera un successeur et destinataire de valises comme il avait lui-même succédé à Mohammed Yusuf, abattu par la police en 2009.
En bonus voici une analyse par l'excellent Kemi Seba
Source : mondafrique (Alain Chouet)
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orné
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Sujet: Re: BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain ! Mer 25 Mar - 13:27
akasha a écrit:
Bonjour PR ! Aha je m'apprêtai à la poster la vidéo de Seba sur Boko Haram J'savai même pas que tu l'avais déjà mise chounet Pas grave !! J'avais aussi autre chose, je fais bien passer par ici quand même^^
Qui est derrière le canular Boko Haram
Qui est derrière le canular Boko Haram - Partie 1_2
Qui est derrière le canular Boko Haram - Partie 2_2
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orné
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Sujet: Re: BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain ! Mer 25 Mar - 13:29
Un post édité et commenté par akasha
Bonjour mes frères & sœurs Et pendant le temps que nos élites pleurniche et nous font leur petit spectacle, les terroristes de Boko Haram, instrumentalisé et Financée par la France et les autres continue leur massacre !!!
Boko Haram a détruit 16 villages et fait 2000 morts au Nigeria
Baga, au Nigeria, après une attaque du groupe islamiste le 21 avril 2013 (REUTERS/Stringer)
Il s’agirait du massacre “le plus meurtrier de l’histoire de Boko Haram” selon Amnesty International.
Seize villages détruits, 2000 morts et 20 000 personnes en fuite. C’est le bilan catastrophique de l’attaque perpétrée par la secte islamiste Boko Haram au Nigeria du 6 au 8 janvier. La ville de Baga et une quinzaine de villages situés au nord-est du pays ont été dévastés par les fanatiques qui ont tué sans discernement.
“Même l’Etat islamique, qui a tué des milliers de personnes et cible à dessein des minorités, ne semble pas agir de manière aussi gratuite dans ses carnages. Il semblerait que tout le monde – musulmans, chrétiens, camerounais, nigérien – soit une cible pour Boko Haram”, affirme le Washington Post.
Une ville entièrement rasée
En août 2014, le leader de la secte, Abubakar Shekau, avait annoncé la création d’un “Califat islamique”. Depuis les intégristes se sont emparés de l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria, où ils sèment la terreur. Baga était la dernière ville qui était encore sous le contrôle du gouvernement national. Ce n’est désormais plus le cas, puisqu’elle a été entièrement rasée. Selon un rescapé interrogé par l’AFP, “de nombreux cadavres jonchaient le sol” et “la ville tout entière brûlait” lorsqu’il s’est échappé.
Certains habitants en fuite ont été poursuivis et abattus par les intégristes alors qu’ils tentaient de gagner la brousse, rapporte Musa Bukar, responsable administratif de cette zone de l’Etat de Borno,intérrogé par l'AFP . D’autres ont réussi à trouver refuge sur une île du lac Tchad, où ils sont dans une situation périlleuse, sans vivres. Le président nigérian et son armée ont été incapables d’endiguer l’influence de la secte, qui menace désormais le Cameroun voisin.
“Le massacre plus meurtrier de l’histoire de Boko Haram”
Dans un communiqué publié le 9 janvier, Amnesty International évoque le massacre “le plus meurtrier de l’histoire de Boko Haram”. D’après Daniel Eyre, chercheur sur le Nigeria à Amnesty International :
“Il semble que l’attaque contre Baga et les localités alentour pourrait être la plus meurtrière à ce jour d’une série d’actions de plus en plus haineuses menées par le groupe”.
L’expansion de ces nihilistes et l’incapacité de l’armée nigériane à leur nuire préoccupe les pays voisins. Le président camerounais Paul Biya a ainsi appelé lors de son discours du nouvel an devant le corps diplomatique à “une réponse globale” et à une aide internationale pour leur faire face. Le président nigérian, Goodluck Jonathan, critiqué pour son impuissance face à cette menace, pourrait être mis en difficulté lors de l’élection présidentielle qui aura lieu le 14 février. En un an, Boko Haram a en effet réussi à prendre le contrôle de plus de 20 000 km2 dans le nord-est du pays.
A la mi-avril, le groupe avait kidnappé plus de 200 lycéennes nigérianes, promise à être “vendues sur un marché”, “mariées” de force ou réduites en “esclavage” selon le chef de la secte. Elles sont toujours portées disparues depuis 270 jours, comme le rappelle le LA Times
Au moins 19 personnes ont péri aujourd'hui lorsqu'une bombe fixée sur une fillette d'une dizaine d'années a explosé dans un marché bondé de Maiduguri, grande ville du nord-est du Nigeria, a annoncé la police locale.
Une puissante explosion a secoué le "Monday market" à l'heure où il était bondé de vendeurs et de clients. Fin 2014, ce même marché avait déjà essuyé deux attaques meurtrières commises par des femmes portant des explosifs.
Il n'y a pour l'instant aucune revendication. Mais depuis six ans et le début de son combat pour imposer un Etat islamique rigoriste au Nigeria, le groupe rebelle Boko Haram a multiplié le recours à des femmes et des fillettes pour lancer des attentats.Selon Ashiru Mustapha, membre d'un groupe local d'auto-défense, la bombe a explosé alors que l'enfant faisait l'objet d'une fouille à l'entrée du marché. (...) LIRE LA SUITE SUR LE FIGARO
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orné
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Sujet: Re: BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain ! Mer 25 Mar - 13:30
Un post créé et édite par akasha, plus commentaire
Bonsoir mes frères & sœurs Mon dieu vous en avez pas marre vous de tout ces organisations du diable créé par ceux_là même qui sont sensé les combattre ? Non mais quel cirque ! Tout le monde a comprit comment ça marche par là_bas et tu as les médias qui malgré ça continue inlassablement à mentir au gens.... on se fout de notre gueule ! Vous ne savez pas la dernière ? Boko Haram aurait prêté allégeance à l'EI ! On se croirait dans un épisode de NCIS ! si quelqu'un me trouve une vidéo où l'on verrai Aboubakar Shekau se prosterner devant Al Bagdhadi, je suis preneuse ! Certes..Entre_temps le Tchad mènerait une contre offensive de grande ampleur contre les forces de Boko Haram..Et le président tchadien, Idriss Déby Itno a promis d'anéantir le groupe terroriste... mais bon d'un autre côté tu as les français qui leurs fournis arme et appuis logistique, de qui se moque -on ? ! pire, au nord du Cameroun, un container transportant des armes et matériels militaire et portant le sceau de l'ONU aurait été saisis..D'ailleurs en Afrique, il y a longtemps qu'ils savent que Boko Haram est instrumentalisé par l'OTAN. Et que un ancien e la DGSE Alain Chouet, a bien comprit, et qui pourtnt n'est pas relayé par nos médias...On se demanderai bien pourquoi d'ailleurs...Enfin voilà on nous parle d'anéentissement de Boko Haram ou DAECH, alors que l'occident via l'OTAN continue de les armé en "secret"... Akasha pour le LNM 2015.
Boko Haram : 40% des armes saisies sont de fabrication française
Le Tchad a révélé que près de 40% des armes saisies par son armée aux membres de Boko Haram sont de fabrication française. Le ministre tchadien de la Communication, Hassan Sylla Ben Bakari a indiqué qu’autour de « 40% des armes saisies par les forces armées du Tchad aux combattants de Boko Haram sont de fabrication française », rapporte Anadolu Agency. L’annonce a été faite par l’officiel, ce mercredi 4 mars 2015, à Yaoundé, à l’occasion d’une visite de travail au Cameroun.
Hassan Sylla Ben Bakari a indiqué qu’il ne désignait pas la France comme un fournisseur d’armes de la secte Boko Haram. Il s’agit d’un avertissement afin que Paris contrôle mieux les circuits de vente de matériel militaire. « Mon pays montre ces images et continuera de les montrer afin que ceux qui les fabriquent sachent que ces armes ne se retrouvent pas là où elles doivent être », a poursuivi le ministre tchadien de la Communication.
« Aucun pays africain ne fabrique des armes »
Pour justifier cette provenance, son homologue camerounais, Issa Tchiroma, a rappelé « qu’aucun pays africain ne fabrique des armes. Tous les pays africains achètent des armes auprès des pays comme la France, la Russie, les Etats-Unis ».
La capacité de Boko Haram à se procurer un armement tel que ce groupe terroriste se donne les moyens de résister à l’armée du Nigeria, du Cameroun et du Tchad coalisés n’a toujours pas trouvé d’explication. Certains observateurs doutent que le commerce des otages, raison officielle avancée le plus régulièrement, suffise pour armer et entretenir l’armée rebelle.
Source : Afrik.com
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BOKO HARAM : deux informations cruciales pour mieux comprendre se qu'il se passe sur le terrain !