Le Pr. Luc Montagnier a-t-il retrouvé la mémoire...de l’eau ?
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Speranza
Messages : 415 Points : 654 Réputation : 12 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 39 Localisation : Au coeur d'une Foret
Sujet: Le Pr. Luc Montagnier a-t-il retrouvé la mémoire...de l’eau ? Lun 23 Mar - 11:43
( Texte d'introduction et mise en page du dossier réalisé par Ange7 )
L’eau peut-elle enregistrer des ondes électromagnétiques et en garder la mémoire ?
Un documentaire diffusé en juillet 2014 par France 5 révèle les dernières découvertes - « révolutionnaires » selon ses propres termes - du Pr Luc Montagnier, colauréat du prix Nobel de médecine 2008 pour la découverte du virus du Sida. S’appuyant sur les travaux très controversés de Jacques Benveniste sur la mémoire de l’eau, Luc Montagnier revendique d’être capable de téléporter de l’ADN par email. Réalité ou chimère ?
L’expérience que Christian Manil et Laurent Lichtenstein nous font suivre pas à pas dans leur film On a retrouvé la mémoire de l’eau remet en cause, par ses résultats étonnants, plusieurs théories scientifiques. Si ceux-ci étaient confirmés, c’est à un véritable changement de paradigme que la biologie serait confrontée. Le vivant ne serait plus seulement régi par des réactions chimiques, mais aussi par des signaux électromagnétiques porteurs d’information. Est-ce pour cela qu’elle n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique ? Ou du moins pas ses derniers développements ? Car le Pr. Montagnier a bien déjà publié trois articles relatifs à ses expériences, mais dans aucun d’eux ne figure l’aspect le plus spectaculaire de l’expérience du film : la régénération d’ADN à partir d’eau pure mystérieusement « informée » par des signaux électromagnétiques numérisés et transmis par email à un laboratoire italien. Expérience que le professeur qualifie de « transduction ».
Les publications du Pr. Luc Montagnier
Les travaux de Luc Montagnier dans le domaine de la mémoire de l’eau ne datent pas d’hier. Il en a dévoilé les grandes lignes en 2007 lors d’une conférence à Lugano et publié les résultats en 2009 et 2010 dans trois articles : (1) Electromagnetic signals are produced by aqueous nanostructures derived from bacterial DNA sequences, 2009 (2) Electromagnetic detection of HIV DNA in the blood of AIDS patients treated by antiretroviral therapy, 2009 (3) DNA waves and water, 2010
Les deux premiers ont été publiés dans Interdisciplinary Sciences: Computational Life Sciences, une revue à comité de lecture (dont Luc Montagnier fait partie). Son rédacteur en chef est le Pr. Dongqing Wei de l’université Jiatong de Shanghai, qui a accueilli son collègue français en 2010 pour lui permettre de poursuivre ses travaux. Le troisième a été publié dans le Journal of Physics (Conference series) après sa présentation au 5th International Workshop DICE2010. Mais plus rien n’a été publié depuis 2010, malgré l’avancée décisive dévoilée par le film.
Les travaux du Pr Montagnier ne laissent pas indifférents. Mais qu’ils les dénigrent ou les portent au pinacle, peu nombreux sont les commentateurs qui prennent la peine d’analyser la qualité du travail scientifique. C’est toutefois ce qu’a fait ce blogueur scientifique qui a l’habitude de manier le stylo rouge et porte un jugement extrêmement critique et argumenté sur les articles et les travaux qu’ils rapportent. Et comme d’autres, il s’étonne que le processus d’acceptation d’un article aussi lourd de conséquences théoriques ait pris aussi peu de temps. L’article (1) a en effet été reçu le 3 janvier 2009, révisé le 5 et validé le 6 !
Pour ceux qui n’ont pas vu le film, reprenons le fil de l’expérience. Elle se déroule en deux phases.
La première a lieu à Jouy-en-Josas, dans les locaux de Nanectis, la société fondée par Luc Montagnier en 2006. Elle est menée par Jamal Aïssa, cosignataire des trois articles évoqués ci-dessus et ancien collaborateur de Benveniste. Un de ceux dont la présence s’était révélée constituer un élément clé du succès des expériences réalisées alors. Phase 1 : « enregistrement » de l’ADN
Dans cette première phase, il s’agit de préparer les échantillons, de détecter puis d’enregistrer leurs émissions électromagnétiques.
Le capteur utilisé pour enregistrer les signaux électromagnétiques des échantillons. Cliquer sur l’image pour visionner un court extrait du film On a retrouvé la mémoire de l’eau.
Un fragment d’ADN de VIH, le virus du sida, est mis en solution dans de l’eau, à la concentration de 2 ng/ml. Cette solution mère, après avoir été filtrée [1], est l’objet de 10 dilutions successives au 1/10 dans de l’eau stérile. A chaque étape, comme dans les expériences de Benveniste, les tubes contenant les dilutions sont agités pendant 15 secondes. A ces 10 tubes sont adjoints 10 tubes témoins ne contenant que de l’eau pure stérile, et les 20 tubes sont codés par un membre de l’équipe de tournage, de manière à ce que l’opérateur ne connaisse pas le contenu des tubes pour la suite de l’expérience. Car c’est lui qui va alors placer l’un après l’autre les 20 tubes sur un capteur d’ondes électromagnétiques mis au point par Benveniste et déterminer lesquels ont émis un signal significatif.
Résultat : seuls les tubes D6 et D7 (6e et 7e étape de dilution) ont émis un signal. Les autres dilutions et les tubes témoins sont restés muets. Phase 2 : synthèse de l’ADN à distance
Le signal numérisé d’un des tubes ayant donné un résultat positif est alors envoyé par email à l’équipe de Vittorio Colantuani, professeur de biologie moléculaire à l’université de Sannio Benevento en Italie. Avec Giuseppe Vitiello, professeur de physique à l’université de Salerne, ils vont exposer pendant une heure un tube d’eau pure à un rayonnement électromagnétique reconstitué à partir du fichier numérique reçu de la banlieue parisienne.
Le Hortus Conclusus (jardin clos) de Benevento (Italie) invite à s’engager sur le chemin de la mémoire. Crédit photo Wikipedia
Ce faisant, les chercheurs s’attendent à ce que se reconstituent dans l’eau italienne les empreintes laissées par l’ADN viral dans l’eau française. Empreintes qu’ils attribuent à des nanostructures formées de molécules d’eau, les nanéons, et émettrices de rayonnements électromagnétiques à basse fréquence.
Ils ont fait le pari fou que ces empreintes restaient porteuses du code génétique de l’ADN de départ et étaient capables de le régénérer. Pour le vérifier, ils font appel à la PCR, une méthode communément utilisée pour amplifier des traces d’ADN et particulièrement utilisée en criminologie.
Qu’est-ce que la PCR ?
La PCR, abréviation anglaise de polymerase chain reaction (réaction en chaîne par polymérase), a révolutionné la génétique. Elle permet de dupliquer en grand nombre une séquence d’ADN à partir d’une très faible quantité. Une molécule suffit. Inventée à la fin des années 80, elle permet aujourd’hui de réaliser plus d’un milliard de copies en moins d’une heure.
Comme expliqué dans cette animation, la PCR met en présence les traces d’ADN ou de fragments d’ADN avec plusieurs types d’ingrédients : une polymérase, enzyme qui catalyse la réaction de synthèse de l’ADNdes nucléotides, briques élémentaires à partir desquelles l’ADN va être assemblédeux amorces (primers), courtes séquences d’ADN qui servent d’accroche pour démarrer la synthèse de l’ADN
Résultat : non seulement la PCR produit de l’ADN, preuve qu’il y a bien dans l’eau pure quelque chose à copier, mais l’ADN produit est identique à 98% à l’ADN d’origine resté à Jouy-en-Josas. La transduction a marché !
Que penser de cette expérience et de ses résultats ?
Comme le souligne avec humour Happyseal dans le forum de l’émission sur le site de France 5, ces résultats sont très improbables : « Pour faire cela, il faut que la cible [l’ADN à multiplier par la PCR] soit physiquement présente. Les « informations » apportées par les enregistrements ne peuvent se traduire en cible, pas plus qu’en trempant une recette imprimée dans une casserole, on va produire des spaghetti à la Bolognaise. » Y aurait-il une autre explication plus triviale ?
Dans une revue critique des premiers travaux du Pr Montagnier, le professeur Alain de Weck avait souligné les risques importants de contamination dans ce genre d’expériences, alors qu’une seule molécule suffit à fausser les résultats. En échangeant des fichiers numériques, les chercheurs se sont mis à l’abri de toute contamination chimique ou biologique. On ne peut bien sûr exclure une contamination au sein du laboratoire italien. Même si le Pr Montagnier affirme qu’il utilise de multiples témoins, et qu’ « ils sont toujours négatifs à chaque expérience », il laisse planer un doute en disant que « les tubes d’eau contrôles négatifs peuvent être influencés par des tubes positifs proches et aussi par les « antennes » humaines ». Il reconnaît ainsi que certains témoins d’eau pure ont pu être positifs. Mais en cherchant à exclure une contamination biologique et en invoquant une contamination électromagnétique qui supposerait que sa théorie soit établie, il recourt à un raisonnement circulaire !
Les réponses du Pr. Montagnier aux questions d’Ouvertures : Le Pr. Luc Montagnier explique son expérience de reproduction de l’ADN à distance
« C’est à nos collègues physiciens et chimistes que nous demandons de trouver l’explication : il est déjà connu que l’eau liquide peut changer de conformation sous l’effet de champs magnétiques, que dans l’ADN d’autre part existent des mouvements d’électrons à grande distance, notamment après son oxydation. C’est une énigme qui va sans doute être résolue un jour, à condition bien sûr qu’on ne commence pas par nier le phénomène ! »
A contrario, si l’ADN détecté provient d’une contamination, comment expliquer que ce soit le même que l’ADN recherché ?
Nous avons contacté Freddy B., un chercheur en biologie moléculaire qui a participé activement au forum de l’émission. Celui-ci nous dit que le fragment d’ADN du virus HIV utilisé par le Pr. Montagnier, un LTR [2], est « aussi présent sous forme de multiples copies chez de nombreux autres organismes. Chez l’humain les LTR sont par exemple présents dans les rétrotransposons qui représentent à peu près la moitié de notre génome. »
Sur le bureau du Pr. Montagnier à Paris, l’analyse génétique du fragment d’ADN identifié par le laboratoire italien.
Mais il a cherché à en savoir plus. A partir des résultats d’analyse du code génétique du fragment d’ADN identifié par le laboratoire italien, il affirme que la « séquence correspond très probablement à un LTR de HIV ». Il ajoute que « cependant, une contamination est toujours possible. En effet, le labo italien a sûrement déjà manipulé l’ADN HIV pour l’utiliser comme témoin positif et il est possible qu’il en reste des traces sur la paillasse, les pipettes ou encore dans l’air sous forme d’aérosol. » Pour en avoir le cœur net, il suggère de remplacer un seul nucléotide au milieu d’un ADN qui produit des signaux, puis de voir si cette mutation est détectée en Italie. Le Pr. Montagnier réplique en disant que le laboratoire italien a été choisi parce qu’il n’avait jamais manipulé de HIV.
Les observateurs attentifs auront noté l’aveu tout sourire du Pr Vitiello : « Vous avez de la chance, car ça ne marche pas aussi bien à tous les coups ! ». Ainsi Montagnier semble être retombé dans les mêmes problèmes inextricables que Benveniste. Tout marchait bien tant que Jamal Aïssa ou quelqu’un du laboratoire était aux commandes. Mais dès qu’un tiers intervenait, les résultats devenaient difficiles à reproduire. Dans une série d’expériences assez similaire à celle du film (relatée dans (3)), Montagnier indique qu’il a répété l’expérience 12 fois et que toutes ont réussi !
Structure 3D de la molécule d’ADN. Crédit : Wikipedia
Bien que n’enlevant rien à la performance d’avoir fait réapparaître en Italie l’ADN de départ, des incohérences entachent la phase 1. Le Pr Montagnier déclare en effet dans le film qu’à ces dilutions, il n’y a plus d’ADN : « On a des dilutions telles qu’il n’y a vraiment – probablement – plus de molécules d’ADN et que c’est simplement les structures de l’eau qui émettent ». Or un calcul basé sur ses propres données (et dont il nous a confirmé la justesse) indique qu’à la première dilution qui marche (10-6 – qui correspond à 3CH en homéopathie), il y aurait encore environ 17 000 molécules d’ADN en solution (voir détails en annexe). Mais disant cela, il semble oublier que l’ADN a été enlevé par l’étape préalable de filtration de la solution mère, censée arrêter l’ADN mais laisser passer les hypothétiques nanostructures de l’eau. Les dilutions successives n’auraient alors pas pour objet de faire disparaître l’ADN, déjà éliminé par le filtre, mais les nanostructures. On se perd alors en conjectures : si, comme une patte de loup dans la neige, chaque ADN laisse une empreinte dans l’eau, pourquoi des signaux électromagnétiques sont-ils détectés à 10-9 ou 10-12 quand il n’y a plus rien, ni ADN, ni nanostructures (voir les réponses du Pr. Montagnier à nos questions) ?
Luc Montagnier est un médecin qui cherche de nouveaux moyens de guérir. Il est persuadé que derrière le Sida et d’autres maladies non microbiennes comme l’autisme se cachent des infections difficiles à détecter. En travaillant sur une classe d’agents infectieux, les mycoplasmes, il s’est aperçu que ceux-ci semblaient réapparaître dans des cultures stérilisées par filtration ultrafine (1). Il a alors fait l’hypothèse que le filtre qui retenait les mycoplasmes laissait passer des nanostructures gardant la mémoire de l’ADN de ces mycoplasmes dans l’eau. L’expérience du film semble effectivement étayer cette hypothèse. Mais en réponse à nos questions, il est moins affirmatif : « je ne proclame pas aujourd’hui que tout l’ADN d’un mycoplasme (400.000 paires de base au minimum) puisse être transmis en petits fragments par l’eau et reconstitué ! ». Le mystère reste donc entier.
Alors, réalité ou chimère ?
On ne peut, comme le souligne le principal intéressé, balayer des résultats scientifiques, même s’ils paraissent extravagants. La démarche expérimentale présente certes des faiblesses, mais il n’en demeure pas moins que de l’ADN identique à 98% à l’ADN de départ a été retrouvé par le laboratoire italien, alors qu’il n’y a pas eu d’échange d’échantillons et donc pas de contamination possible entre laboratoires. Il faut maintenant attendre la publication scientifique promise par le Pr. Montagnier, en espérant qu’elle sera soumise à un processus de revue par les pairs digne de ce nom. Mais celui-ci trouvera-t-il dans la communauté scientifique des chercheurs qui acceptent de mêler leur nom à cette sulfureuse saga ?
[1] L’étape de filtration, bien qu’essentielle, n’est pas montrée dans le film, mais a bien eu lieu, ce que confirment séparément le Pr. Montagnier et Laurent Lichtenstein, l’un des réalisateurs du film. Le filtre, avec une porosité de 20 nm, est censé arrêter les fragments d’ADN.
[2] Un LTR (Long terminal repeat) est une séquence nucléotidique caractéristique des extrémités des rétrovirus et des rétrotransposons. - See more at: http://www.ouvertures.net/luc-montagnier-retrouve-memoire-eau/#sthash.i8BcLmPM.dpuf
Source
Akasha
Messages : 1534 Points : 2728 Réputation : 50 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 47 Localisation : par là tout droit
Sujet: Re: Le Pr. Luc Montagnier a-t-il retrouvé la mémoire...de l’eau ? Sam 20 Fév - 20:22
MAJ
On a retrouvé la mémoire de l'eau !
La mémoire de l'eau, le futur de la médecine retrouvé par Luc Montagnier suite aux recherches de Jacques Benveniste. Reportage diffusé sur France 5 le 5 et 7 Juillet 2014.
Mort en 2004, Jacques Benveniste, chercheur à l’Inserm, fut au centre d’une controverse mondiale avec sa thèse sur la mémoire de l’eau. Appliquant cette théorie à ses propres recherches, le prix Nobel de médecine Luc Montagnier a fait un constat surprenant qui provoquera peut-être une révolution en matière médicale...
A l’origine de la vie sur Terre, l’eau est indispensable à la survie des espèces. Mais, pour certains scientifiques, cet élément fondamental aurait des capacités insoupçonnées. Dans les années 1980, un médecin immunologue de renom, Jacques Benveniste, affirmait avoir découvert que l’eau serait capable de garder en mémoire les propriétés des molécules avec lesquelles elle a été en contact, même lorsqu’elles ne s’y trouvent plus. Une étonnante théorie qui a fait l’objet d’une énorme controverse. Rapidement, la validité de ses travaux fut mise en doute et Benveniste, rejeté par la communauté scientifique. Mais, poussé par la curiosité, Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour la découverte du VIH, a repris ses recherches. Dès la première expérience sur le plasma sanguin de malades infectés par le virus du sida, il détecte des ondes électromagnétiques. « Ça a été une vraie surprise. Je ne m’y attendais pas et j’étais fasciné par ce phénomène », se souvient le médecin virologue, qui pense immédiatement aux « applications médicales ». Pour mettre en lumière les étonnantes propriétés de l’eau découvertes par celui qu’il considère comme « le Galilée du XXe siècle », Luc Montagnier a décidé de lever le voile sur ses recherches en cours et propose de réaliser, devant la caméra, une expérience surprenante : la transduction de l’ADN.
« Le problème, actuellement, c’est que cela demande aux biologistes d’être à la fois des physiciens et des chimistes », explique le Pr Marc Henry.
Vers la biologie numérique ?
Des molécules d’ADN d’un patient infecté par le VIH hautement diluées dans de l’eau stérile sont placées sur un capteur d’ondes électromagnétiques relié à un ordinateur. Le signal obtenu, numérisé, est ensuite envoyé par mail à l’université du Sannio de Benevento, en Italie. Après avoir exposé un tube d’eau pure à ces ondes numérisées, l’équipe transalpine utilise la PCR, une technique révolutionnaire qui permet de répliquer une séquence d’ADN. Contre toute attente, une molécule identique à 98 % à l’originale parisienne a bien été reconstituée dans la solution aqueuse. L’eau aurait donc bien une mémoire ! Et les ondes électromagnétiques auraient les mêmes propriétés que la matière qui les a émises. Comment cela est-il possible ? Difficile de le savoir, car « le problème que ça pose actuellement, c’est que cela demande aux biologistes d’être à la fois des physiciens et des chimistes, et ça, ce n’est pas forcement facile pour eux », explique Marc Henry, professeur de chimie et de physique quantique à l’université de Strasbourg. Pour le Pr Luc Montagnier, qui travaille déjà sur des applications concernant le virus du sida, l’autisme, certaines scléroses en plaques, les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, les débouchés sont immenses. Car cette découverte remettrait en cause l’approche médicale actuelle, autant sur le plan du diagnostic que sur celui de la thérapie – le corps humain étant composé à 70 % d’eau. « Le jour où l’on admet donc que les ondes peuvent agir, on peut agir par les ondes, souligne Luc Montagnier. Et à ce moment-là, on peut traiter par les ondes. C’est un nouveau domaine de la médecine qui fait peur à l’industrie pharmaceutique. » Amandine Deroubaix
DOCUMENTAIRE DURÉE 52’ AUTEUR CHRISTIAN MANIL RÉALISATION CHRISTIAN MANIL ET LAURENT LICHTENSTEIN PRODUCTION DOC EN STOCK, AVEC LA PARTICIPATION DE FRANCE TÉLÉVISIONS ANNÉE 2013
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