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| Sujet: Aller au-delà de l’ego Lun 5 Aoû - 16:13 | |
| L’ego, cette fonction psychologique qui nous permet de dire « je » finit souvent par nous enfermer dans une identité trop étroite. La méditation nous aide à rouvrir le champ.Vous marchez dans la rue, les yeux rivés sur votre téléphone portable. Votre attention périphérique calcule vaguement les obstacles. Et puis d’un seul coup, vous sentez que ça s’active autour de vous. Vous levez le nez et vous réalisez que vous êtes en train de traverser un groupe d’enfants. Ils sont de sortie… au cinéma, sans doute. En tout cas, ils ont l’air contents. Quelque chose vous touche. Le portable repart dans votre poche un instant et une sensation douce perce l’habituel. Il y a un monde autour de nous, l’oublions-nous parfois ? Nous avons besoin de la sensation d’être quelqu’un. Dans ce sens, nous développons une personnalité avec des caractéristiques propres que nous entretenons en permanence. « La personnalité, ou l’ego, n’est pas une chose, c’est une activité. C’est un mode de conscience qui régénère constamment l’expérience que nous appelons je ou moi », nous explique Richard Moss, enseignant et auteur de 6 ouvrages sur la transformation, l’autoguérison, et l’art de la vie consciente. « C’est un état de réaction aux choses et aux pensées qui fait qu’on se dit : Ça c’est moi et ça ce n’est pas moi », poursuit-il. Ouvrir notre ego pour une vision plus largeMais il peut y avoir un grain de sable dans l’engrenage. Quand nous commençons à nous définir, la tendance est de fixer nos caractéristiques comme étant des vérités. Alors que peut-être demain, elles auront changé. Combien d’entre nous sont restés des années sur l’impression de ne pas aimer les endives ou les épinards ? « Ah non, moi je ne danse pas », mais peut-être qu’un jour l’envie se présentera de braver votre pudeur et de vous lancer sur la piste ? Aujourd’hui j’ai un point de vue sur l’amitié, restera-t-il le même au fil des années ? Nous pouvons alors nous enfermer dans des structures de croyances personnelles étroites qui figent notre identité. Nous nous raidissons dans des postures qui nous sclérosent, défendons un territoire imaginaire, avec l’idée que notre survie en dépend. Peu à peu, ces structures sur lesquelles nous nous sommes construits corsètent notre créativité et notre force vitale. « Il n’y a pas de raison de penser que notre identité est fixe. Rien n’est immuable ", indique Fabrice Midal enseignant et fondateur de l’école occidentale de méditation. " Ce n’est pas quelque chose qui résiste indépendamment des circonstances et de mes relations avec les autres et avec le monde. Nous sommes des êtres de relation. J’ai une existence qui n’est jamais fermée, elle se manifeste toujours à neuf. » ... Source : Inrees |
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