orné
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| Sujet: Rose Croix & Francs-Maçons – Temples des Conspirateurs Mer 18 Mar - 15:11 | |
| Rose Croix & Francs-Maçons – Temples des Conspirateurs Rose Croix & Francs-MaçonsMême si de nos jours, la Franc-maçonnerie rivalise de moyens et d’ingéniosité pour ce montrer au grand jour et ainsi, vouloir à tout prix prouvée qu’elle n’a rien d’une société secrète qui conspire contre toutes les nations, il n’en n’est pas moins vrai, que sa façade de bonne intention s’effondre dès qu’on l’a secoue un petit peu.
Dès que l’on évoque sa participation à la révolution de 1789, les réactions ne se font jamais attendre, elles sont toujours négatives. Cette volonté de nier son immixtion dans les activités politiques des Nations prouve combien cette question reste très sensible. Pourtant la Franc-maçonnerie quoi qu’elle en dise, à toujours eu pour vocation de défendre les valeurs qui lui sont cher, non pas exclusivement sur le plan du discours et de la philosophie, mais bien de manière pratique et sur le terrain. Or, nul n’ignore que ce terrain en question, se situe dans les sénats, les chambres et les parlements mais aussi quelquefois dans les palais présidentiels. Pour en terminé avec la Révolution Française de 1789 et pour être parfaitement équitable, c’est aux Francs-maçons que nous emprunterons les lignes qui suivent et plus particulièrement au Frère Sicard de Plauzolles lors du Convent maçonnique du Grand Orient de France en 1913
‘‘ La Révolution Française n’est qu’un moment de l’histoire préparé par une lente élaboration, elle n’est qu’un degré de l’échelle du progrès, elle ne termine rien, elle n’est pas une conclusion, elle ne peut être, pour la société moderne, qu’un point de départ. La Franc-maçonnerie peut avec un légitime orgueil considérer la Révolution comme son oeuvre. Un ennemi de notre Ordre a dit justement « L’esprit maçonnique enfanta l’esprit révolutionnaire. » C’est le plus précieux témoignage que l’on puisse rendre à la maçonnerie dans le passé ’’48
Dans le même ordre d’idée, il est tout à fait légitime de pensée que les gouvernements font et sont l’histoire tandis que, les Loges maçonniques en sont tout simplement les coulisses où se trament l’histoire.
On voudrait nous faire croire que les loges maçonniques ne regrouperaient en somme, qu’une joyeuse bande de camarade et qu’ils ne pensent qu’à faire de bon repas bien copieux. Peut-être dans certaines loges c’est le cas, mais dans d’autre, il se trame des plans dont les buts ne sont pas vraiment les mieux intentionnés. Ainsi cet exemple qui date déjà pas mal mais qui reste très révélateur que nous donne Robert Ambelain :49
‘‘ En 1877, dans les archives de la Grande Loge de Hambourg, on découvrit une pseudo règle secrète de l’Ordre du Temple. On sait qu’il existait au sein de l’Ordre de ce nom un cercle intérieur secret fermé, où l’on était admis que par cooptation (..) En ce document ainsi « découvert » en 1877, il était précisé par un de ses titres. « Ici commence le livre du baptême du feu ou des statuts secrets, rédigé par les Frères consolés par maître Roncelinus«. Cette fraction du document était dite signée par Robert de Stamfort, procureur de l’ordre du Temple en Angleterre en 1240, et personnage qui a réellement existé. Le maître Ronclinus n’est autre que le grand maître de l’Ordre Roncelin de f’os, à qui la tradition attribue la création de ce cercle intérieur secret et on ne peut plus hérétique.
On peut donc se demander si ce document découvert en 1877 dans les archives de la Grande Loge de Hambourg n’y avait pas une application contemporaine alors de ses principes, au sein d’un cénacle extra-maçonnique secret, ignoré des maçons ordinaires de cette obédience. ’’
Cet exemple nous montre combien ces sociétés secrètes s’imbriquent les unes dans les autres et combien Il est difficile d’y démêler les relations et les filiations.
Nous pouvons donc pensés que L’Ordre du Temple a survécu au bûcher, ensuite, est apparut l’embryon de la Franc-maçonnerie, probablement qu’alors, l’Ordre du Temple y a vu le moyen de renaître à travers un nouvel ordre, celui des Rose-Croix. La Franc-maçonnerie quant à elle, a donnée naissance à une multitude d’associations en tout genre comme par exemple le Rotary Club ou encore le plus connu, le Lion’s Club, mais aussi, des associations culturelles et philosophiques. Ce tissage de liens entre des sociétés dites secrètes et des associations plus ou moins caritatives ne peut qu’apparaître étrange, voir suspect. Toujours est-il, qu’en cette fin de 20éme siècle, on assiste un peu partout en Europe à la fin d’un système de pensée qui opposait des « blocs » que l’ont souhaitait bien distincts les uns des autres et à l’apparition de conceptions plus « synthétiques ». Les bouleversements géopolitiques et technologiques que nous connaissons actuellement n’y sont sans doute pas étrangers. Il semble évident que les Francs-maçons, quels que soient leurs rites ou leurs obédiences, sont, de par leurs traditions, particulièrement bien outillés pour accompagner cette nouvelle mutation et assurément aussi, ils en sont les ouvriers.
Voici une liste de quelques loges en France ainsi que le nombre de leurs adhérents.
(Voir sous spoiler)- Spoiler:
- Grand Orient de France (G.O.D.F.) Environ 800 Loges et 40.000 Frères en 1994.
- Grande Loge de France (G.L.D.F) 586 Loges et 23.000 Frères en 1994.
- Fédération Française de l’Ordre Mixte International du Droit Humain (D.H.) 400 Loges et 11.000 Frères et Soeurs en 1994. C’est la première Obédience mixte du monde.
Les Loges du D.H. travaillent au REAA. Elles reçoivent des visiteurs de toutes les obédiences françaises.
- Grande Loge Nationale Française (G.L.N.F.) 400 Loges et 15.000 Frères en 1994.
- Grande Loge Féminine de France (G.L.F.F.) 250 Loges et 9.000 soeurs en 1989.
- Grande Loge Traditionnelle et Symbolique (G.L.T.S.) 95 Loges et 1.650 Frères en 1994.
Voici encore un exemple de l’influence des loges actuelles et plus particulièrement à Lyon.
Depuis le milieu du XVIII siècle, la ville de Lyon en France, subit l’influence de la Franc-maçonnerie.
Apparemment elle y a trouvé un terreau propice à son développement. Elle se compose d’une élite intellectuelle spiritualiste doublée d’une élite de pouvoir et qui ne sont seulement intéressée que par l’exercice de celui-ci. D’où certains tiraillements. A travers de nombreuses loges et de nombreuses obédiences le débat comme partout en France est centré sur la « modernisation ». Lyon y prend part très activement.
Il y a plus de 100 parlementaires maçons et récemment encore près d’un tiers des ministres.
Une influence réelle à Lyon et tentaculaire à Villeurbanne. Quelle minorité, quel lobby dit mieux ? Les Francs-maçons fascinent par leur capacité à occuper les bonnes places et parfois les mauvais rôles quand on les retrouve mêlés à des affaires qui défraient la chronique. Lorsque l’on interroge des Francs-maçons à propos des pressions qu’ils peuvent exercer, ont constate une méfiance à couper au couteau, un goût du secret frisant parfois le ridicule, des enjeux de pouvoir qui ressemblent à de l’affairisme. Mais aussi des parcours personnels respectables et fascinants.
Enfin une certaine tension entre les différentes obédiences et une crise interne (voir « crise de sens« ) qui débouche sur une remise en question générale.
Toutes les portes semblent d’abord se fermer, parfois brutalement et avec colère » Faites très attention à ce que vous écrivez » lance sous forme de menace un adjoint à la mairie de Lyon, franc-maçon pourtant notoire. Il semble craindre que son nom soit « jeté aux chiens », plus sûrement sans doute à une bourgeoisie catholique pour qui la Franc-maçonnerie sent encore le soufre. « Je n’ai pas le droit d’en parler » explique plus sobrement un autre… Mais beaucoup de Francs-maçons, soit parce qu’ils sont mandatés pour cela, soit parce qu’ils trouvent cette règle du secret un peu dépassée, acceptent de s’exprimer en demandant cependant de ne pas être cités. Ils donnent même parfois les numéros de téléphone d’autres Francs-maçons à condition qu’on ne sache pas que ça vient d’eux. On se heurte aussi également à un système hiérarchique qui, en plus de lier les langues, rend la moindre démarche assez compliquée. A titre d’exemple, il faut pour prendre une photo au Grand Orient obtenir l’autorisation d’un haut responsable et ne pas être pressé. Par son organisation et du fait de sa puissance de frappe, elle constitue avant tout un immense réseau, sur-représenté dans les milieux politiques, économiques et médiatiques et qui sert de marchepied à toutes les ambitions. Ce qui fait que toutes ses valeurs peuvent être contestées. L’élitisme dont elle fait preuve ne colle pas vraiment avec ses valeurs d’égalité. Les renvois d’ascenseurs entre « frères » peuvent être un frein à leur liberté et à celle des autres. Quant à la fraternité, elle peut être entachée d’un drôle de soupçon quand elle se confond avec le copinage.
Or ces dérives existent, sans même parler des grosses « affaires » (Schuller-Maréchal, Carrefour du développement, etc.). A leur racine le système des « fraternelles »50 qui réunissent, en marge des loges, les Francs-maçons par affinité politiques, professionnelles, sportives ou autres. La caricature de ces fraternelles sont « les Club des 50″, créés à l’initiative de Michel Baroin dans les années 8051 et présents dans toutes les grandes villes, dont Lyon. De quoi s’agit-il ? De réunir le top des tops des gens influents dans tous les domaines. A Lyon ce club hyper-élitiste est dirigé par un membre influent d’un Mac Donald du Midi et s’y côtoie un « gratin » hétéroclite un agent de change, des directeurs de journaux, des avocats, des banquiers, des responsables municipaux… et même l’inévitable haut fonctionnaire des Renseignements Généraux. Les réunions ont lieu au Mercure de Gerland tous les 2ème mercredis de chaque mois. « Je ne suis pas hostile aux fraternelles quand elles sont sous l’autorité des instances élues », répond à ces critiques Pierre Piovesan.52
Ces clubs d’influence se portent à merveille comme d’ailleurs le recrutement dans les diverses obédiences. La Franc-maçonnerie a le vent en poupe en cette fin de siècle troublée. En matière de filiation, la Franc-maçonnerie et la Rose-Croix sont des exemples éclatant. La Fraternité de la Rose-Croix a pris corps, au milieu du XVIème siècle, au sein même de la Franc-maçonnerie naissante ces adeptes trouvèrent refuge dans les ateliers maçonniques et, se faisaient reconnaître comme Maçons acceptés. Ils s’agissaient de maçon symbolique qui travaillaient à l’édification du Temple Invisible et Immatériel de l’Humanité. Peu à peu, ils modifièrent les rituels, c’est notamment les Rose-Croix qui modifièrent les grades en y introduisant les hauts grades maçonniques que l’on retrouve dans le rite écossais ancien et accepté. Ils utilisèrent les symboles des bâtisseurs pour l’édification du Temple qui déjà, était élevé à la gloire du Grand Architecte.
Toutefois, ce seront les rosicruciens allemands qui pratiqueront le système des Supérieurs Inconnus qui ne se révèlent qu’aux hauts initiés Rose-Croix.
Le but des Frères Rose-Croix est d’apporter la Réforme Universelle, religieuse et sociale. Le Christ habite en l’homme il le pénètre totalement ; et chaque homme est une pierre vivante de roc spirituel, les paroles du Sauveur s’appliquant ainsi à l’humanité en général c’est ainsi que se construira le Temple.
Max Heindel de la Rosicrucian Fellowship donne ici une explication sur la Rose-Croix actuelle qui, ne s’est guère égaré de ses premiers objectifs :
... ‘‘ L ‘Ordre des Rose-Croix53 n’est pas simplement une société secrète ; c’est l’une des Ecoles des Mystères, et les Frères sont les Hiérophantes des Mystères Mineurs, les Gardiens des Enseignements Sacrés ; ils sont, dans la vie du Monde Occidental, un Pouvoir plus puissant que celui des Gouvernements visibles, bien qu’ils n’interfèrent pas auprès des hommes afin de ne pas les priver de leur libre arbitre.
Comme le sentier du développement dépend dans chaque cas des prédispositions de l’aspirant, il existe deux voies : la voie mystique et la voie intellectuelle. Le mystique est le phis souvent dénué de connaissances intellectuelles ; il suit les impulsions de son cour et s’efforce d’accomplir la volonté de Dieu telle qu’il la sent, s’élevant spirituellement sans être conscient d’un but défini, et finalement il atteint à la connaissance.
Dans l’Ordre des Rose-Croix, sept Frères vont dans le monde chaque fois que les circonstances l’exigent ; ils paraissent parmi les hommes comme d’autres hommes, ou travaillent dans leurs corps invisibles avec leur prochain ou sur lui, selon ce qui est nécessaire ; toutefois, il faut bien se rappeler qu’ils n’influencent jamais une personne contre sa volonté ou contrairement à son désir ; ils renforcent seulement le bien partout où ils le trouvent.
Les cinq autres Frères ne quittent jamais le Temple ; et, bien qu’ils possèdent des corps physiques, ils accomplissent tout leur travail à partir des mondes intérieurs.
Le Treizième Frère est le Chef de l’Ordre ; il est le lien avec le Conseil Central Supérieur composé des Hiérophantes des Mystères Majeurs, qui ne s’occupent pas du tout de l’humanité ordinaire, mais seulement des « gradués » des Mystères Mineurs.
Le Chef de l’Ordre est caché au monde par les douze Frères, comme est cachée la boule centrale de notre exemple. Les élèves de l’Ecole ne le voient jamais ; mais aux services tenus chaque nuit dans le Temple, Sa présence est sentie par tous lorsqu’il entre, et c’est le signal du commencement de la cérémonie.
Assemblés autour des Frères de la Rose-Croix, se trouvent un grand nombre de « frères lais, » leurs élèves ; ces personnes vivent dans différentes parties du monde occidental, mais sont néanmoins capables de quitter consciemment leur corps, d’assister aux services et de participer au travail spirituel du Temple, car elles ont toutes été initiées » à le faire par un des Pères Aînés. La plupart sont capables de se rappeler tous les événements ; il y a cependant quelques cas où la faculté de quitter le corps a été acquise au cours d’une vie antérieure consacrée au bien, mais la prise de médicaments, ou une maladie, a rendu le cerveau inapte à recevoir l’impression du travail accompli hors du corps ’’
On constatera la portée mystique de ces propos ainsi que cette croyance particulière aux frères aînés et aux mystérieux inconnus. Encore à l’heure actuelle, la Rose-Croix continue de séduire puisse qu’aujourd’hui, l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix, est plus connu dans le monde entier sous le sigle A.M.O.R.C.54 C’est une Organisation philosophique, initiatique et traditionnelle qui ce dit non sectaire, non religieux et apolitique on peut en douter, il perpétue dans le monde moderne les enseignements mystiques que les Rose-Croix du passé se sont transmis à travers les siècles, ces enseignements se rapportant aux mystères de l’univers, de la nature et de l’homme lui-même.
L’A.M.O.R.C. propose ses enseignements à tous ceux et à toutes celles qui s’intéressent au mysticisme et à la spiritualité.
Le symbole officiel de l’A.M.O.R.C. est une croix dorée ayant une rose rouge en son centre.
Dans ce symbole, la croix représente le corps physique de l’homme et la rose symbolise son âme.
L’Ordre a pour devise : « La plus large tolérance dans la plus stricte indépendance ». Telle est en effet sa position à l’égard de toute autre organisation, de quelque nature qu’elle soit.
La Tradition rosicrucienne fait remonter les origines de l’A.M.O.R.C. aux écoles de mystères de l’ancienne Egypte, aux environs de 1500 avant l’ère chrétienne, sous le règne du Pharaon Thoutmosis III. Son organisation proprement dite est fixée vers 1350 avant J.C., sous le règne du Pharaon Amenhotep IV, plus connu sous le nom d’Akhénaton, considéré comme le fondateur du monothéisme.
D’Egypte, l’Ordre s’est répandu en Grèce sous l’impulsion de Pythagore et Thalès, en Italie grâce à l’école de Plotin, puis dans l’Europe du Moyen Age par le biais des Alchimistes et des Templiers. Dans les siècles qui suivirent, les penseurs de la Renaissance et les spiritualistes de l’époque moderne contribuèrent à son extension et perpétuèrent l’antique héritage.
De nos jours, l’Ordre est présent dans tous les pays où il est libre d’exercer ses activités philosophiques et mystiques. Comme dans les cycles précédents, il se donne pour mission de répandre la Connaissance parmi tous les chercheurs en quête de spiritualité.
C’est en 1909 que l’A.M.O.R.C. a commencé son cycle actuel d’activités publiques, et c’est aux Etats-Unis, sous le parrainage de l’Ordre de France, qu’ont été posées les bases de ce nouveau cycle.
L’Ordre s’étend actuellement à l’ensemble du monde et comprend plusieurs juridictions couvrant, par delà les frontières, tous les pays de même langue. Il existe ainsi une juridiction allemande, anglaise, espagnole, française, portugaise, grecque, etc… Chaque Grande Loge est dirigée par un Grand Maître. Dans son ensemble, l’Ordre est dirigé par un Conseil Suprême, formé par les Grand Maîtres de toutes les juridictions du monde.
Ce Conseil est placé sous l’autorité et la présidence de l’Imperator, lequel est élu par tous les Grand Maîtres. A ce titre, il est le responsable le plus élevé de l’A.M.O.R.C. et le garant de la Tradition rosicrucienne. L’Imperator actuel est français, il s’agit de Raymond Bernard, un Français.
Les enseignements rosicruciens se présentent sous la forme de monographies qui sont envoyées chaque mois aux membres de l’Ordre. Ils s’échelonnent sur plusieurs degrés, chaque degré étant consacré à l’étude d’un thème majeur :
– les vibrations de la matière – les phases de la conscience humaine – les lois de la vie – la guérison métaphysique – les centres psychiques (les chakras) – l’aura – les sons vocaux (les mantras) – le mystère de la naissance et de la mort – l’après-vie – la réincarnation – le karma – l’Alchimie Spirituelle etc…
Outre ces sujets mystiques, de nombreuses expériences destinées à développer certaines facultés mentales, psychiques et spirituelles sont proposées régulièrement aux Rosicruciens :
– l’intuition – la visualisation – la méditation – la vibroturgie – la création mentale – la projection psychique – l’harmonisation cosmique etc. .
Il y a de quoi s’interroger sur toutes ces pratiques que l’on qualifierait de bric-à-brac de l’irrationnel et qui comme on peu s en rendre compte, n’est que la vitrine destinée aux foules.
Parallèlement à ces enseignements écrits, chaque Rosicrucien peut se rendre dans un Organisme affilié de l’Ordre appelé « Pronaos », « Chapitre », ou « Loge », en fonction du nombre de membres inscrits. Chacun de ces organismes sert de cadre à des réunions au cours desquelles sont étudiés les enseignements oraux perpétués par l’A.M.O.R.C. Conformément à la Tradition rosicrucienne, c’est dans les Loges que sont effectuées les initiations aux différents degrés.
Nous noterons que les objectifs des Rose-Croix ne sont pas opposés à ceux des Francs-maçons.
Nous y retrouvons toujours cet idéal du monde parfait et surtout d’un monde où tous les êtres seraient unis. Pour les unir il faut aussi un gouvernement et un dirigeant qui sache prendre les choses en mains, et c’est là où ce trouve la pierre d’achoppement. Car, s’il faut instaurer un monde plus fraternel donc, nouveau, il faut aussi instaurer un Nouvel Ordre du Monde. Le Nouvel Ordre du Monde, c’est la discipline, mais de là à la dictature, il n’y a qu’un pas. Si le but qu’ils visent semble beau, il n’en va pas de même pour ce qui concerne les méthodes qu’emploient ces sociétés secrètes. Comme nous avons pu nous en rendre compte, les Francs-maçons et leurs petites associations se résument souvent à du copinage, de l’arrosage et pas que du champagne, de la protection, de l’élitisme, de belles phrase, de beaux discours et naturellement, beaucoup d’arrivisme. La particularité avec les Francs-maçons c’est qu’ils ne courtisent pas les hommes politiques, c’est souvent même le contraire qui se produit. C’est aussi le même scénario qui se produit avec les industriels qui voient là une source appréciable pour y faire de nouveaux clients.
On retrouve le même processus dans le mouvement des Rose-Croix et bien souvent, se sont les mêmes personnages qui s’y côtoient au sein de ces deux sociétés.
Il y a un grand nombre de maçon et de rosicrucien parfaitement honnête pour qui, les loges et les temples sont un authentique et sincère idéal. Ceux là, ne soupçonne même pas qu’il puisse y avoir au sein même de leur temple, une société secrète où siège leur maître conspirant et calculant pour imposer leurs lois sur l’ensemble du monde. La plupart des Francs-maçons s’imaginent qu’il n’existe aucun grade pouvant aller au-delà du 33éme degré. En réalité, c’est à partir du 33ème grade que l’on commence à pénétrer dans les hautes loges secrètes. C’est aussi à partir de ces loges, que l’on commence à côtoyer le monde des Illuminati et les initiations aux secrets de l’humanité et de la vie. Bref, c’est chez les Illuminati que l’on commence à trouver les réponses aux questions fondamentales de l’existence.
Au paravent, voici la liste des hauts grades maçonniques du rite écossais ancien et accepté :
– la loge bleue ou symbolique
01 degré : Apprentie
02 degré : Compagnon
03 degré : Maître
– la loge de perfection
04 degré : Maître Secret
05 degré : Maître Parfait
06 degré : Secrétaire Intime
07 degré : Prévôt et Juge
08 degré : Intendant des Bâtiments
09 degré : Maître Élu des Neuf
10 degré : Illustre Élu des Quinze
11 degré : Sublime Chevalier Élu
12 degré : Grand Maître Architecte
13 degré : Chevalier du Royal Arch
14 degré : Grand Élu de la Voûte sacré ou Sublime Maçon
– le chapitre
15 degré : Chevalier d’Orient ou de l’Épée
16 degré : Prince de Jérusalem
17 degré : Chevalier d’Orient et d’Occident
18 degré : Souverain ou Sublime Prince Rose-Croix
– l’aéropage
19 degré : Grand Pontife ou Sublime Écossais
20 degré : Vénérable Grand Maître de toutes les loges
21 degré : Chevalier Prussien ou Patriarche Noachite
22 degré : Chevalier Royal Hache ou Prince du Liban
23 degré : Chef du Tabernacle
24 degré : Prince du Tabernacle
25 degré : Chevalier du Serpent d’Airain
26 degré : Ecossais Trinitaire ou Prince de Mercy
27 degré : Grand Commandeur du Temple
28 degré : Chevalier du Soleil
29 degré : Grand Ecossais de Saint-André d’Écosse
30 degré : Grand Élu Chevalier Kadosh
– les tribunaux
31 degré : Grand inspecteur Inquisiteur Commandeur
– les consistoires
32 degré : Sublime prince du Royal Secret.
– le conseil suprême
33 degré : Souverains Grands inspecteurs Généraux
– suprême conseil
Composé de 33 membres titulaires du 33ème degré, il est présidé par un Souverain Grand Commandeur.
Il est à présent moins difficile de dire à partir de quel grade commence les illustres 72
Supérieurs Inconnus (pour plus de renseignements voir ICI) Après avoir atteint le 33ème grade, nous pénétrons dans le monde du secret avec une multitude d’organisations secrètes, c’est le domaine des Maîtres secrets, celui où l’on commence à côtoyer les « Illuminés de Bavière ». Ils se réunissent et en fonctions des besoins spécifiques qu’ils ont, ils décident de qui les rejoindra. Arrivée ce stade, il est inutile de dire, que seuls des personnes dont le pouvoir matériel est déjà suffisamment puissant, ne sont admis à la connaissance. Au vu de cette liste, on comprend comment est structuré les hiérarchies et on comprendra dès lors, que certains petits maçons ne soupçonneront jamais ce qui se déroule dans les hautes sphères des Suprêmes Conseils.
(Voir suite sous spoiler)
- Spoiler:
Nous ajouterons, que bien avant de parvenir au stade ultime qui n’est autre que « l’Illuminé » dont nous comprenons qu’il peut vraisemblablement s’agir d’un terme inspiré des Illuminés de Bavière, il existe encore d’autre initiation au sein de société secrète intermédiaire.55
Certains prétendent que les « Illuminés » seraient une survivance des Illuminés de Bavière, mais il n’existe aucune preuve de cette survivance, mais il apparaît clairement, que beaucoup d’organisations secrètes se sont inspirées de l’organisation et de la structure des Illuminés de Bavière.
Nous noterons encore que l’expansion des Rose-Croix aux Etats-Unis commença en 1694, probablement sous l’impulsion et le contrôle des Illuminés. C’est alors que les Francs-maçons, commencèrent à fondés leur première loge aux environs de 1730 ce qui permettra une facilité de recrutement parmi les cadres politiques. C’est encore eux qui entreprirent de fonder les Etats-Unis tout en sachant très bien que celle-ci devait passée par la guerre d’indépendance particulièrement onéreuse. Il est inutile de dire que l’expansion de la Franc-maçonnerie fût entièrement contrôlée par nos Illuminés. Temples des Conspirateurs
Après avoir défini ce que sont des sociétés comme la Rose-Croix et la Franc-maçonnerie et les rôles particulièrement importants qu’elles peuvent jouer grâce à leur puissance, nous allons voir à présent, comment elles approchent les hommes qui sont susceptibles de les aider à réussir dans leurs ambitions.
Le Comte Richard Coudenhove-Kalergi est né en 1894 au Japon, en 1923, il écrit ce qui deviendra la bible du mouvement Paneuropéen, « Paneurope »56. Comme symbole de l’Union Paneuropéenne, Coudenhove-Kalergi choisi une croix rouge sur un soleil d’or. Selon lui, cette croix similaire à celle des Templiers comme par hasard, représente l’emblème de l’union européenne supranationale tandis, que le soleil évoque quant à lui, l’esprit européen illuminant le monde. Dans cette description artistique d’apparence anodine, quelque chose nous surprend presque immédiatement.
Il faut savoir tout d’abord que la « Croix Rouge », figure aussi sur le Tablier du IIème grade du Rite Ecossais Ancien et Accepté, c’est le grade de Chevalier Elu. En ce qui concerne le Soleil, chez les maçon, il signifie « premier Luminaire », et figure en haut et à droite du « Tableau d’Apprentie ».
Enfin, l’emblème complet comprenant la Croix Rouge sur le soleil d’or, est précisément le même que celui de Grand Maître des Rose-Croix. Il est donc difficile d’attribuer une telle similitude au plus pur des hasards.
Grâce à ce livre, en moins d’un mois, il recevra l’adhésion de plus mille membres à son mouvement pour l’Europe Unie.
Coudenhove-Kalergi était effectivement un franc-maçon faisant partie de la loge Humanitas, c’est à elle qu’il doit son succès auprès des grands de ce monde. Mais que dire alors de ce projet lorsque l’on sait, que parmi les grands de ce monde figure un certain Karl Haushofer ! Nous relatant des souvenirs qui nous intéresse particulièrement, voici ce qu’écrit Coudenhove-Kalergi55
‘‘ Nous eûmes la visite du général Haushofer, de Munich. Nous le connaissions depuis longtemps Il aimait Paneurope en tant qu’idée de vaste groupement (Grossraum-Idee et la présentait sous un jour favorable dans sa revue Zeitschrift für Geopolitik. Lui et Thomas Mann avaient été voisins de table de ma femme lors de la fondation du groupe paneuropéen de Munich. ’’
Dans un autre livre Carol White,57 affirme que Coudenhove-Kalergi connaissait très bien la société Thulé ainsi que ses membres. Cela expliquerait bien des choses, notamment l’argent que recevait la Thulé puisse qu’il faut savoir que ce même Coudenhove-Kalergi reçu une somme folle (soixante-mille marks-or58), des mains de Paul Warburg pour mettre sur pied la création de son mouvement. Il est particulièrement étonnant de constater la facilité avec laquelle on se procurait de telles sommes d’argent à cette époque.
C’est ce même Warburg qui finança aussi la révolution Bolchevique, c’est aussi ce Paul Warburg qui disait au Congrès américain le 17 février 1950 (Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seul question est de savoir s’il sera créé par conquête ou par consentement ’’59
Le maçon Kalergi rencontrera encore des personnalités tels que le Président Winston Churchill autre franc-maçon notoire, initié à la loge l’United Studholm Lodge N0 1591 le 24 mai 1901 à Londres.
Coudenhove-Kalergi voyagera aussi aux Etats-Unis où il rencontrera alors une flopée de haut financiers qui, tous étaient des membres de hautes loges maçonniques et d’associations plus ou moins discrètes sinon secrètes. Parmi ce beau monde, on n’y trouve Herbert Hoover, membre du CFR60 et Président des Etats-Unis de 1929 à 1933. Bernhard Baruch, membre du CFR et de la Pilgrims Society61. Représentant suprême économique de 1919, conseiller du président Wilson aux côtés de Walter Lippman membre de la Round Table62, du CFR et de la Fabian Society.63
Dans ces sociétés secrètes à l’époque se tiennent des propos qui ont de quoi faire sérieusement réfléchir le plus indifférent des citoyens. Ainsi Elie Halévy64 évoquant une conversation que tenait G. Bernard Shaw père fondateur de la Fabian Society.
(Le monde appartient nécessairement aux grands Etats puissants, les petits doivent, soit s’intégrer dans les grands, soit se voir définitivement écrasés ’’
Coudenhove-Kalergi en 1933 avait déjà une vision planétaire d’un Nouvel Ordre Mondial il voyait un monde divisé en cinq continents où ne subsisterait plus aucune frontière :
‘‘ Il faut découper le monde en cinq parties comportant, la Chine et le Japon, l’empire britannique, l’Union Soviétique, les Etats-Unis et la Paneurope. Les premiers accords seraient militaires suivant les répartitions et un tribunal mondial s’occuperait des litiges. Ensuite sur le plan économiques, avec l’adoption d’une monnaie unique et d’une union douanière. Vient par après les affaires nationales avec l’établissement des protections des minorités ’’
Dans le même ordre d’idée, Georges Valois, auteur du « Nouvel Age de l’Humanité » fait encore mieux :
(… il y aura les cités morales, intellectuelles, spirituelles, religieuses, se partageant les esprits et les coeurs, franchissant les frontières ethniques, donnant à tous le sentiment de l’universel et de l’éternel.
(…) Nous allons à un ordre nouveau, cent fois plus organique, plus charpenté, plus vertébré que celui qui se dissout. Nous allons à une cité technique universelle, avec ses trusts, ses régions économiques, sa mécanique de précision, ses ondes enregistrées à toute seconde. Mais ce sera le support de grandes cités spirituelles, de grandes sociétés culturelles où apparaîtront les nouveaux visages des vieux peuples non plus sous l’aspect du guerrier dévastateur, mais avec les traits spiritualisé de l’être qui veut sa gloire en servant l’humanité et qui, dans le grondement des machines, écoute et distingue dans son coeur les pulsations du mouvement éternel. ’’
Durant son parcours, Coudenhove-Kalergi rencontra également celui qui deviendra très vite son disciple et ami, le socialiste belge Paul Henri Spaak qui, patronnera en 1947 l’Institut des Relations Royales Internationales et qui par la suite continuera son chemin vers le sommet, c’est-à-dire le Bilderberg. Nous reviendrons sur le Bilderberg très souvent et plus complètement par la suite.
Paul Henri Spaak né à Bruxelles en 1899, en 1972, il frit aussi secrétaire général de l’OTAN de 1957 à 1961, lui aussi tenait des propos pour le moins étranges
‘‘ Nous ne désirons un comité de plus, nous n’en avons delà que trop. Ce que nous désirons, c’est un homme d’une envergure suffisante pour obtenir la fidélité, la soumission de tous et pour nous sortir du marasme économique où nous nous enfonçons Envoyez-nous un tel homme, et qu’il soit Dieu ou Diable, nous l’accepterons ’’
Que voulait dire monsieur Spaak et à qui pensait-il adresser une telle demande ? Très certainement qu’il s’adressait ainsi aux sociétés secrètes et probablement aux 72 Supérieurs Inconnus. Si l’on observe son parcours, il est difficile d’imaginer que Coudenhove-Kalergi, simple et modeste petit maçon réussit à rencontrer de sa seule initiative autant d’homme si important à travers le monde. Plus que probablement, il a forcément du être mandaté et orienté par les membres de sa propre loge qui, eux aussi obéissaient ainsi à des ordres provenant des hautes sphères. Mais, pour être investie d’une mission mondialiste aussi importante, cet homme devait déjà être un grand initié. Or, cette initiation ne peut être dispensée que par les plus hautes instances du monde occulte. Ce n’est donc pas dans de simple petite loge qu’il fut décidé que Coudenhove-Kalergi deviendrait le précurseur de l’union de l’Europe.
Personne non plus, n’a songé à s’interroger sur le fait que Coudenhove-Kalergi qui a fréquenté les milieux nazis a fréquenté aussi les hommes les plus puissants de la planète des forces alliés, sans jamais être suspecté d’espionnage ou de collusion avec l’ennemi. Or, rappelons que Winston Churchill lui apporta son soutien absolu dans sa mission. Il ne fut d’ailleurs pas le seul.
Sur convocation du même Churchill, le Congrès européen se réunit le 7 mai 1948 à la Haye.
On y trouve les mouvements européens comme, l’Union Européenne des Fédéralistes d’Henri Brugmans, les Nouvelles équipes Internationales de Robert Bichet ou encore la Ligue Economique Européenne de Van Zeeland. A ce Congrès, on décide de créer l’institution d’un parlement européen élu par les parlements nationaux des Etats membres.
C’est naturellement par hasard que le promoteur de ce Congrès n’est autre qu’un grand ami et franc-maçon de surcroît de notre Coudenhove-Kalergi, Joseph Retinger. C’est bien entendu encore par hasard, que Retinger est membre du mystérieux Ordre des Aigles Blancs. Il est aussi par hasard le fondateur du groupe de Bilderberg et le promoteur de l’Atlantic Union Movement, d’où naîtra plus tard l’OTAN.
Le 5 mai 1949, à Londres, une dizaine de représentant des mouvements en faveur des Etats-Unis d’Europe assistaient à la signature du statut de l’Europe et le 3 juillet à Strasbourg, se tenait la première réunion du Conseil de l’Union Parlementaire en présence de Conrad Adenauer, Robert Schuman, Carlo Sforza et Paul Henri Spaak.
C’est en 1950 que Coudenhove-Kalergi rencontrera le général de Gaule par l’intermédiaire et conseiller financier du général, André Istel. A la construction de l’Union de l’Europe viendront ensuite deux amis intime de Coudenhove, c’est Robert Schuman et Jean Monnet. Avec eux naîtront le 25 juillet 1952 la C.E.C.A et le Marché Commun. Mission accomplie pour Coudenhove-Kalergie, c’est un sans faute et il recevra le premier prix « Charlemagne » pour sa contribution à l’Union de l’Europe et aux visées mondialistes qui, nous n’en doutons pas favorise aussi le plan des 72 Supérieurs Inconnus.
Au début des années 80, en mémoire à Coudenhove-Kalergi, on a instauré le « prix Coudenhove-Kalergi » que l’on décerne à des personnalités politiques importantes qui favorise l’union des nations et au de-là certainement, une fédération mondiale. Le premier prix frit remis à Raymond Barre, alors Premier Ministre du gouvernement sous le Président Valéry Giscard d’Estaing lui-même membre du Bilderberg et de la Trilatérale65 Commission, présidé par M. David Rockefeller.
La Commission Trilatérale est une des organisations américaines les plus importantes dont les décisions englobent le monde entier. Le meilleur exemple qui lût, ce sont les pourparlers du Gatt et la libération de la concurrence et du commerce mondiale. Le terme TrilatéraIe désigne trois continents le Japon, l’Amérique du Nord et l’Europe.
Le tableau de service du 6 octobre 1992 nomme 311 membres des trois côtés :
Japon 81 Amérique du Nord 94 Europe 136 L’Europe comprend l’Allemagne avec 23 membres, l’Angleterre 21, l’Italie 20, la France 18, l’Espagne 5, la Belgique 11, la Hollande 8, l’Irlande 6, le Danemark 5, le Portugal 4, la Norvège 3, l’Autriche 1, et le Luxembourg 1.
Les membres Nord américains le Canada 14, les USA 80). La plupart de ces hommes représentant aussi les 200 plus grandes entreprises mondiales66, et des membres de divers gouvernements. Ils se réunissent en principe une fois par an et généralement, rien ne filtre de leur réunion. Ensuite, lors des réunions du G.7 ou du Gatt, qui ne servent en général que les besoins du petit écran, ils se contentent de signer des accords alors qu’en réalité, toutes les décisions et les accords décisifs ont déjà été pris auparavant au sein de la Commission Trilatérale.
La Trilatérale est formée de la crème du CFR, du Bilderberg Group et de la Franc-maçonnerie anglaise, mère de toutes les loges francs maçonniques mondiales. La loi du silence, chère à la mafia, a permis jusqu’ici à la Trilatérale d’agir dans l’ombre, si bien que rares sont les Français qui savent que cette mystérieuse société existe et qu’elle exerce un contrôle rigoureux sur les Etats et l’économie internationale par l’intermédiaire des affiliés qu’elle compte dans la haute finance, la politique, la diplomatie et l’administration
Les membres de la trilatérale sont, naturellement, démocrates, tout en ayant conscience du danger que la démocratie peut représenter pour leur plan : « Plus un système est démocratique, plus il est exposé à des menaces intrinsèques », notait, dès 1975, un rapport de la Trilatérale sur la « gouvernabilité » des démocraties.
L’un des « penseurs » de la Trilatérale, Zbigniew Brzezinski, n’a pas craint d’écrire : « Le marxisme est une victoire de la raison sur la foi, une étape vitale et créatrice dans le mûrissement de la vision universaliste de l’homme », et le secrétaire de la branche américaine de la mystérieuse société en 1976, d’ajouter que : « En aucun cas, la Trilatérale ne devait être anticommuniste« .
Devenu le conseiller -le cornac- du président Carter, lui-même affilié à la Trilatérale, Brzezinski ajoutait : « Encourager les pays en question (notamment la Pologne) à se détacher de l’URSS ne servirait pas la cause de la Paix ». Cette collusion des financiers et des communistes illustre bien l’entente contre nature du Grand Capital et de la Révolution que les écrivains indépendants dénoncent depuis plus d’un demi-siècle.
Le monde diplomatique soulignait le rôle considérable de la Trilatérale dans l’ascension
fulgurante d’un modeste marchand de cacahuètes qui venait d’être porté à la Maison Blanche :
« La candidature de M. Jimmy Carter a été préparée de longue main et soutenue jusqu’à la victoire par des hommes qui représentent le plus haut niveau de puissance. Parmi eux, les présidents de la Chase Manhattan Bank, de la Bank of America, de Coca-Cola, Bendix, Caterpillar, Lehman Brothers, Sears and Roebuck, Texas Instruments, Exxon, Hewlett-Packard, C.B.S., etc. Ces hommes, avec quelques universitaires, des syndicalistes (aciérie, automobile) et seulement dix hommes politiques-dont bien entendu M. Jimmy Carter et le nouveau vice-président, M. Walter Mondale -, constituent la branche américaine de la « Commission Trilatérale », créée en 1973 par M. David Rockefeller et dirigée jusqu’à une date récente par le professeur Zbigniew Brzezinski, principal conseiller de M. Jimmy Carter ».
Les ressources financières de la commission sont exclusivement régionales et proviennent des cotisations des membres (entreprises privées ou publiques, fondations, instituts de recherches, donations, personnes privées) et parfois, mais rarement, des subventions publiques (ministère des affaires étrangères)…
Les noms des banques, des trusts, des consortiums que représentent la plupart des affiliés donnent une idée de la puissance dont dispose la mystérieuse société qui veut faire de notre univers un monde de robots dominé par une oligarchie de technocrates et de financiers.
Les affiliés français de la Trilatérale se recrutent aussi bien à gauche qu’au centre ou à droite.
Ceux qui se disent de Gauche vantant « l’internationalisme », et ceux qui se disent de Droite vantant le « Mondialisme », les deux appellations nous conduisant au Gouvernement Mondial.
Chacun est utilisé en fonction de son idéal et de sa compétence, les membres de Gauche étant employés à détruire la religion, la famille, l’éducation, l’ordre et l’armée, au nom du laïcisme libéral, pacifiste, généreux, égalitaire et de la justice sociale (il faut des slogans porteurs tant pour les manipulés Francs-maçons que pour les masses).
Les membres de la Droite sont utilisés pour détruire les petites exploitations agricoles, l’artisan, le petit commerce, les PME et le PMI au nom du libéralisme économique et du libre échange, dans l’intérêt, disent-ils, du dynamisme économique, de l’emploi et des consommateurs (toujours les slogans accrocheurs et racoleurs). Les membres du Centre étant utilisés pour détruire l’idée de nation et de patriotisme au nom de l’amitié entre les peuples et de l’Humanisme.
Le tout couronné par des campagnes soit disant antifascistes où l’on fait chanter en cœur Droite, Gauche et Centre, en faveur d’un mélange interracial, déracinant tous les individus (religion-culture-traditions-langue-histoire), déstabilisant les nations d’Asie (du Bassin Méditerranéen) et d’Europe, qui sont les foyers et les sources de la culture de l’Humanité.
Raymond Barre et Simone Veilsont les poissons pilotes de la puissante Trilatérale en Europe. La présence de M. Barre auprès du président Giscard d’Estaing s’explique d’autant mieux que ce dernier ne cache pas son zèle pour cette mystérieuse société. Invité à l’un de ses dîners, le 2 décembre 1975, Jacques Chirac devait définir ainsi la Trilatérale : « C’est ce que nous appelons en France une société de pensée. Elle est l’une des plus éminentes. »
Au meeting tenu secrètement en avril 1989 à Paris, après une annonce publique, le socialiste François Mitterrand et le libéral Giscard d’Estaing ont fait assaut de courtoisie à l’endroit du chef suprême de la puissante société : le premier a décerné au banquier David Rockefeller le Légion d’Honneur, dont le ruban lui a été remis très officiellement par le second.
Cette réunion du comité exécutif de la Trilatérale à Paris succédait à une autre manifestation, non moins significative, qui eut lieu trois mois plus tôt à Moscou.
Une délégation conduite notamment par David Rockefeller, Georges Berthoin et Henry Kissinger fut reçue au Kremlin par Mikhaïl Gorbatchov. Une nouvelle branche de la Trilatérale est née trois ans après : l’asiatique. La Russie s’y retrouve avec le Japon et les Etats-Unis. Cette force économique est désormais aussi stratégique car des militaires participent à ses réunions.
La Commission Trilatérale à des vocations mondialistes et ce n’est pas un vain mot. En effet, un Nouvel Ordre Mondial ne se fera pas sans la Chine, c’est la raison pour laquelle, la Commission Trilatérale s’est réuni les 24 et 25 mai 1981 à Pékin à l’initiative de l’Institut Chinois des affaires étrangères. La Trilatérale agit donc selon un plan qui ne laisse rien et personne au hasard.
Pour en revenir à des hommes tels que Coudenhove-Kalergi, Trebitsch Lincoln, Sean Mac Bride ou Joseph Retinger et d’autres que nous retrouverons plus loin, il convient de se poser la question suivante Comment se fait-il que ces personnages venant de nul part, allant ne sachant où exactement, se font-ils remettre des sommes aussi importante, se font recevoir par les plus grand de ce monde et finissent par imposer leurs vues à l’ensemble des continents ?
Ainsi par exemple Sean Mac Bride67 qui, rappelons-le, était membre de l’OTO68 mais qui, était aussi un membre éminent de l’Union Paneuropéenne et à son sujet précisons encore, qu’il frit reçu en I 973 à l’ONU par Kurt Waldheim, qui comme nous le savons maintenant, était un ancien nazi et qu’à cette occasion, il nomma Mac Bride général adjoint chargé des problèmes de la Namibie.
Mac Bride fonda Amnesty International, c’est ainsi que cette institution participe à des réunions d’ordre économique, politique, sociale et traite du problème raciale avec des diplomates et des politiciens de toutes les nations à tel point, qu’Amnesty recevra le statut consultatif auprès de l’ONU., de l’UNESCO., du Conseil de l’Europe, de la Commission Inter-américaine des droits de l’homme, de l’Organisation des Etats américains et de l’Organisation de l’Unité Africaine. Et, tout cela grâce à un seul homme. Notons aussi qu’il frit Président de la Commission à l’UNESCO. Sur les problèmes de la communication dans la société moderne et dont le but est « l’instauration d’un Nouvel Ordre de l’information et de la Communication ». Il frit aussi membre du Comité de Patronage de l’E.T.P. (Ecole, Instrument de la Paix), secrétaire général de la Commission Internationale des juristes qui aboutira enfin à Amnesty International.
Une nouvelle fois cela n’a rien d’étonnant, la Franc-maçonnerie a toujours eu ses amis bien placé. Lorsque l’on sait par exemple que le Grand Orient de Belgique incitait ses membres à militer dans cette organisation. Les Francs-maçons belges ont d’ailleurs constitué une sorte de fraternité maçonnique, le Cercle Frédérie Bartholdi, dont les membres sont à la fois initiés et adhérents d’Amnesty International.
L’animateur de ce cercle n’est autre que le Franc-maçon André Pirlot. Quoi qu’il en soit, Sean Mac Bride était bel et bien un de ses hommes devant qui, les portes des plus grands se sont ouvertes. Ainsi qu’il le raconte lui-même : 69 (L’administration américaine connaissait bien mes relations avec les autorités vietnamiennes.70
Sur invitation d’Averell Harriman qui était l’ambassadeur extraordinaire de Lyndon Johnson, je rencontrai à Washington, les architectes de la politique vietnamienne :
Il y avait Dean Rusk, ministre des Affaires Etrangères, Mac George Bundy, Conseiller spécial du président et Robert Mac Namara, ministre de la défense.
Harriman me demanda :
« Nous aimerions avoir votre avis sur la guerre, sur notre engagement au Vietnam et la meilleure politique que nous pourrions adopter. »
Cette initiative des hautes instances américaines à de quoi surprendre à plus d’un titre. Qui a recommandé Sean Mac Bride aux Américains pour intervenir comme consultant dans la guerre du Vietnam ?
Il y a tout lieu de penser qu’une nouvelle fois les 72 Supérieurs Inconnus était derrière cet homme et en avait fait un chef de file. Finalement, Mac Bride sera à l’origine des premières négociations à Paris sur le problème d’une paix possible au Vietnam. C’est également lui et ses amis qui, nous n’en doutons pas étaient très puissants, organisa les campagnes à travers le monde contre cette même guerre. La plupart des hommes que rencontra Mac Bride à Washington étaient membres du CFR, de la Pilgrims Society ou du Bilderberg.
Notons encore que Mac Bride était un grand ami et collaborateur de Joseph Retinger qui était membre de la Franc-maçonnerie Suédoise, de l’Ordre de l’Aigle Blanc, membre de la Round Table et un des fondateur du CFR Pour finir et certainement pour suprême récompense de la part des Supérieurs Inconnus, Mac Bride reçu le prix Nobel de la Paix en septembre 1974.
Certains se demanderont pourquoi des comités comme le CFR, la Commission Trilatérale, le Bilderberg, la Rounde Table et encore d’autres, doivent se réunir d’abord et ensuite rendre leurs décisions public sous les noms officiels de G.7, ou Gatt devant les caméras de télévision.
En fait, toutes ces sociétés secrètes correspondent à une gigantesque pyramide parfaitement ordonné, à une hiérarchie dont la structure ne saurait être bousculée. A l’intérieure de cette pyramide, le cloisonnement est tel, que pas un seul des décideurs ne pourrait outrepasser sa propre hiérarchie ni, se mêler de compétence qui ne serait pas de son ressort.
Les politiciens ont un devoir de consultation envers les industriels avant de prendre une quelconque décision. Autrement dit, ce ne sont pas les politiciens qui font les lois mais, c’est le marché mondial qui dicte sa loi aux politiciens. Aucun gouvernement n’oserait enfreindre une telle règle, sous peine, de se voir compromis dans un scandale ou d’être physiquement éliminé. Ils ne songent même pas à vouloir changer ces règles, trop content qu’ils sont à la place où ces mêmes industriels les y ont placés.
La personnalité la plus importante dans la création de ces sociétés plus ou moins secrète comme par exemple : le groupe Bilderberg reste, Joseph Retinger (aussi connu comme l’éminence grise du gouvernement Américain. Retinger a eu une carrière qui l’a élevé au sommet du monde, à son enterrement en 1960, Monsieur Edward Bedington-Behrens a dit :
‘‘ Je me souviens de Retinger aux Etats-Unis, il lui suffisait d’un simple coup de téléphone et immédiatement, il obtenait un rendez-vous avec le Président. En Europe, il avait ses entrées dans chaque cercle politique, il avait la confiance de chacun, son dévouement et sa loyauté avait inspiré tout le monde ’’ Retinger, était un fervent catholique, il a été envisagé par beaucoup comme étant un agent du Vatican, un suppléant et un agent de liaison entre le Pape et le Père de l’Ordre des Jésuites.
Un des exploits les plus renommés de Retinger dans la politique européenne étaient la fondation du Mouvement Européen, principal établissement du Conseil d’Europe le 5 mai 1949.
Avec son quartier général à Strasbourg, le Conseil du Comité Exécutif a fourni à Retinger sa première plate-forme majeure pour son idéologie expansive et mondialiste. Dès ses premiers jours à la Sorbonne, Retinger a cru dans une plus grande unité européenne, aussi bien en termes militaires qu’économiques. Mais il n’oublia jamais qu’il était aussi dans le conseil de l’Ordre des Jésuites. Il a dépensé beaucoup d’énergie dans un ambitieux projet en soumettant à Georges Clemenceau son projet d’union d’Europe de l’Est. Il prévoyait la fusion de l’Autriche, la Hongrie et la Pologne, il l’a voyait comme une monarchie tripartite régit sous le conseil de l’Ordre des Jésuites.
Georges Clemenceau, soupçonnait le Vatican d’être l’inspirateur de ce plan, il repoussa entièrement la proposition de Retinger.
Les activités de Retinger n’ont pas été limitées qu’à l’Union de l’Europe. A travers de nombreux voyages au Mexique, il a joué un rôle clef dans la création d’un mouvement syndical dès 1920. Dû à son succès sans précédent, il fini par gagner la confiance du Gouvernement mexicain, Retinger parvient alors à les convaincre de nationaliser la production d’huile au Mexique. C’est encore Retinger qui conduira les négociations secrètes avec Washington pour la constitution du Gouvernement mexicain.
Joseph Retinger avait aussi une carrière de combattant pendant la guerre 40-45. Il a été l’assistant politique du général Sikorski mais à ce propos, il faut noter une ombre au tableau.
Dans les lectures Française,71 le N0 206 en juin 1974, on peut y lire que :‘‘ Sikorski était membre de la Franc-maçonnerie de l’Ordre des l’Aigles Blancs où il se lia d’amitié pour Retinger qui en était également membre. Wladyslaw Sikorski était le seul homme à connaître la vie de Retinger depuis le milieu des années vingt. Etonnante « coïncidence », Sikorski a disparu peu après avoir rompu avec Retinger au moment même où il venait de découvrir que des confidences tenues par lui à celui qu’il croyait son ami paraissaient parfaitement connues de ses interlocuteurs soviétiques, lors de leurs dernières discussions autour du drame de Katyn et des drames vécus par la résistance polonaise ’’(Voir suite sous le spoiler) - Spoiler:
Il a servi à Londres comme base au gouvernement polonais en exile. A l’âge de 58, il a été parachuté en Allemagne pour quelques missions de sabotage. De par sa carrière fulgurante, en 1950 il était capable de créer des contacts avec les plus hauts fonctionnaires militaires et les chefs politiques les plus importants. Son but principal était unir le monde dans une paix totale. Pour Retinger, ce qui domine c’est l’idéologie économique d’un pays. Il croyait que les différences idéologiques peuvent être écartées par l’organisation de puissantes multinationales qui dictent et appliquent des politiques économiques et militaires structurées, elles doivent crées de cette façon une union et une attache entre les nations indissolubles.
Pour appuyer ses idées, Retinger, n’hésita pas à impliquer un de ses amis les plus proches et des plus puissants, le Prince Bernhard de Hollande. Le Prince Bernhard, en ce temps, faisait le chiffre d’affaire le plus important dans l’industrie de l’huile et a tenu une place majeure dans le Pétrole Royal hollandais, comme dans celui de la Société Générale de Belgique. En 1952 Retinger et Bernhard font une proposition pour une conférence secrète impliquant les chefs de l’OTAN dans une discussion ouverte et franche sur les affaires internationales. La réunion permettrait que chaque participant puisse parler librement parce qu’aucuns médias représentatifs ne seraient autorisés à l’intérieur.
Le Prince Bernhard a supporté complètement la proposition de Retinger pour une réunio internationale. Par conséquent, ils ont formé un comité et un plan d’action. En 1952 Bernhard a approché l’administration du Président Truman et ils s’accordèrent pour donner le rôle d’acteur aux américains. Dans le comité siégeait Walter Bedell Smith (Directeur de la CIA) et C. D. Jackson. Les deux (européen-américain) devaient fonctionner de manière interactive entre les groupes selon le plan initial de Retinger. Dès le début le groupe américain a été influencé lourdement par la famille Rockefeller qui, avaient des vues tentaculaires sur les politiques Européennes. A ce propos, nous ajouterons que Nelson Rockefeller en 1968, fit la promesse de lutter pour instaurer « un Nouvel Ordre Mondial«. Toujours est-il que c’est ainsi que naissait le Bilderberg Groupe.
Le Bilderberg prend son nom du Bilderberg d’un hôtel à Oosterbeek, en Hollande là où, fut organisée la première réunion en mai 1954. Cette réunion ce déroula hors de l’inquiétude qui frit exprimé par beaucoup de citoyens sur les deux côtés de l’Atlantique, l’Europe de l’ouest et l’Amérique du Nord ne travaillait pas ensemble aussi attentivement que certains l’avaient voulus.
Le but principal de Retinger dans la création du Bilderberg avait un autre aspect plus important, que le simple rassemblement non officiel de l’élite du monde. Il suggéra pendant les réunions du Bilderberg de rende effectif des techniques de la dynamique du groupe sous la forme d’une clef de la pensée internationale. Il s’agissait là d’instaurer une nouvelle forme de diplomatie transitionnelle de la Guerre Froide. La première réunion a été témoin du rassemblement d’idéologies, étudiés séparément.
Elle aboutie finalement à la conclusion qu’une structure de défense idéologique en Europe serait indispensable. Un renforcement des relations Europe-Etats-Unies est désormais possible tant du point de vu politique qu’économique mais surtout, on mettra l’accent sur l’alignement particulier d’une idéologie mondiale parfaitement réalisable.
Jusqu’à aujourd’hui aucun des groupes y compris le Conseil des Relations Etrangères (CFR) et la Trilatérale n’ont l’influence que possède le Bilderberg. Ce dernier est parvenu a obtenir la manière de maîtriser, de façonner et de dicter des politiques globales à l’ensemble du monde.
Le premier président de l’organisation du Groupe du Bilderberg lors de la première réunion a été H. R. H. Prince Bernhard de la Hollande, il sera le président pendant vingt-deux ans.
Ensuite se sera le tour de Lord de Hirsel, premier ministre du Royaume Uni, qui a présidé les réunions pendant quatre années. A la réunion de 1980 la présidence est revenue à Walter Scheel, de la République Fédérale d’Ailemagne. En 1985 Mr. Seheel a démissionné, et a été remplacer par Lord d’Ipsden, le Président de S. G. Warburg Groupe, encore une banque. En 1989 la réunion avait pour président Lord Peter Carrington, qui préside encore les réunions actuellement.
Notons encore au passage, que le Bilderberg présente l’avantage d’avoir comme membre des personnalités de la Noblesse. En effet, la constitution de plusieurs monarchies démocratiques de l’Europe de l’ouest interdit les membres de leurs familles royales de jouer un rôle actif dans le processus politique, diplomatique ou encore économique. Cependant, le Bilderberg lors de ses réunions fournit le forum et la plate forme pour qu’ils puissent s’exprimer. Il s’agit là d’une constatation des plus importantes car, nous savons que les monarchies et la noblesse en particulier sont attachées à des valeurs essentielles en ce qui concerne le pouvoir et historiquement, elles n’ont jamais renoncé à leur pouvoir. Dès lors, il y a tout lieu de penser que la noblesse si elle ne joue pas un rôle actif dans la politique de premier plan, sur celui du financement des partis, elle peut parfaitement influencer les courants, les idées et les orientations de ceux-ci.
(....) La présence des Belges a été soulignée en gras. On peut se demander évidemment ce qu’ils représentaient lors de cette réunion. Toujours est-il que dans leur propre pays, il n’a été fait aucun compte rendu de leur participation à ce congrès. Mais en connaissant leur fonction politique ou économique, on comprend leur rôle au sein du Bilderberg.
On est en droit de se demander également ce que pouvait bien faire Max Kohnstamm du Centre Politique Européen en présence, de personne telles que Rockefeller, Carrington, Henry Kissinger et encore George Soros. L’Union de l’Europe aurait-elle des ordres à recevoir du Bilderberg que cela ne serait pas étonnant du tout.
Ce qui a donnée l’idée à Rockefeller pour établir ce Nouvel Ordre Mondial, c’est le livre intitulé « Entre Deux Ages » écrit par un savant, le Professeur Zbigniew Brzezinski de la Columbia Université. Dans son livre Brzezinski proposait une alliance vaste entre l’Amérique du Nord, l’Europe de l’ouest et le Japon. D’après Brzezinski ce sont les changements dans le monde moderne qui l’exigeait. On ne manquera pas à son propos de faire le rapprochement avec Coudenhove-Kalergi.
Les membres du Bilderberg et aussi d’autre sociétés comme la Trilatérale et le CFR, se retrouvent encore en Franc-maçonnerie, dans les temples Rose-Croix car tous font partie d’Ordre plus ou moins mystiques.Voir l'article complet sur le liens SOURCE ICI | |
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