Messages : 792 Points : 1288 Réputation : 38 Date d'inscription : 17/03/2015 Age : 51 Localisation : Où ça ?
Sujet: Les reportages vérités de Pierre Carles Dim 6 Mar - 4:16
Bonjour, J'ouvre se sujet pour vous présentez les reportage d'un des derniers vrai journaliste d'investigation et réalisateur de reportage, Pierre Carles . Son sujet de prédilection, est les médias justement dont il dénonce les manquements et ses rouages de complaisance envers le système.
Les reportages vérités de Pierre Carles
Biographie:
Journaliste et réalisateur français, Pierre Carles est né le 2 avril 1962. Il décroche son diplôme de journaliste-reporter d’images à l’IUT de Bordeaux, en 1988. L’année d’après, il entre à la TLM (Télé Lyon Métropole). Cependant, Pierre Carles est mis à la porte après quatre jours, pour s’être moqué d’un patron local dans un de ses sujets.Par la suite, Pierre Carles travaille en tant que pigiste pour les émissions L’Assiette anglaise et Tranches de cake de Bernard Rapp, sur Antenne 2. Quelques temps après, il tient une chronique dans Ciel, mon mardi, présentée par Christophe Dechavanne sur TF1. Début 1992, il est viré de la chaîne de télévision hertzienne, pour avoir mis en boîte Jean-Pierre Foucault et Jean Bertolino, deux animateurs vedettes de TF1.Evincé de la télévision, Pierre Carles se met à réaliser des documentaires corrosifs à l’égard du système. En janvier 1992, il sort un film qui montre que l’interview de Fidel Castro réalisée par Patrick Poivre d’Arvor et Régis Faucon, au mois de décembre de l’année passée, n’en est pas une. En réalité, il s’agissait d’une conférence de presse montée de telle façon qu’elle apparaisse comme une interview. Mais, le documentaire, qui devait être diffusé dans l’émission Double jeu de Thierry Ardisson sur France 2, est interdit par le PDG d’alors, Hervé Bourges, pour des raisons de proximité avec le présentateur du 20 heures de TF1. Il est toutefois diffusé avec sept jours de retard par rapport à sa première date de programmation.Puis, il intègre M6, où il réalise, en collaboration avec Daniel Shneidermann, Les bonnes fréquentations, un film sur la face cachée de la sphère politique. Ce documentaire sera censuré et ne sera jamais diffusé à l’antenne. En 1993, il intègre Canal + et travaille parallèlement, dès l’année suivante, pour l’émission de France 3, Strip-tease. Il réalise plusieurs sujets (sur les médias, le pouvoir…) dont un portrait du chauffeur de Jacques Chirac et Pizza Americana.En 1995, à l’occasion de la Journée de la Télé, il signe pour la chaîne cryptée un reportage intitulé Pas vu à la télé. C’est un documentaire centré sur la connivence entre le monde politique et le paysage médiatique. Ne pouvant pas le diffuser à la télévision car censuré une nouvelle fois, Pierre Carles le sort, trois ans plus tard, sur grand écran sous le titre de Pas vu pas pris. Et ce, après que Charlie Hebdo et le dessinateur Gébé aient organisé une campagne de soutien en sa faveur. Mais, ce film lui vaut des attaques de la part de journalistes comme Charles Villeneuve, Karl Zéro, Anne Sinclair, Patrick de Carolis, ou encore Bernard Benjamin.En 2001, il met en scène La Sociologie est un sport de combat, un film à petit budget sur le sociologue français Pierre Bourdieu. Le succès auprès du public de ce long-métrage le conduit à sortir, l’année qui suit, un autre film, dans le même registre, nommé Enfin pris ?.Le journaliste français co-réalise, avec Christophe Coello et Stéphane Goxe, Attention danger travail en 2003. Dans ce documentaire, il démontre, à travers les témoignages de certains chômeurs, que ne pas travailler n’est pas nécessairement une mauvaise situation.En 2006, Pierre Carles et Georges Minangoy collaborent pour les besoins du film Ni vieux, ni traîtres, dédié entièrement au groupe activiste d’extrême gauche Action directe. En 2007, il continue sa réflexion sur les vertus du travail avec le documentaire Volem rien foutre al pais, dans lequel il fustige le système, qui détruit le travail alors qu’il ne cesse de le présenter comme la seule chose qui puisse anoblir l’homme. Il change de registre en 2008. Il coréalise avec Eric Martin Choron Dernière, un biopic sur l’humoriste français Le professeur Choron. Source
Pas vu pas pris de Pierre Carles (reportage en entier)
Pas vu pas pris est un film documentaire français (1998), premier volet de la trilogie de Pierre Carles consacrée aux médias et plus particulièrement au fonctionnement interne de Canal+ et des grands médias nationaux. Le documentaire montre les relations étroites qu'entretiennent les vedettes
du journalisme et les hommes politiques, et dénonce la « fausse impertinence de certains journalistes ».
Pas vu pas pris a été diffusé sur la chaîne belge francophone RTBF les 14 et 17 décembre 2000. Il relate l'histoire d'un premier documentaire intitulé Pas vu à la télé, lui-même commandé puis censuré par Canal+. En mars 1998, Charlie Hebdo et Gébé fondent l'association « Pour Voir Pas Vu » pour lever les fonds nécessaires à la projection du film Pas vu pas pris au cinéma. Ils réussissent à récolter 600 000 Francs. La première projection a lieu le 18 novembre 1998.
Pierre Carles - Enfin Pris ( Film Entier )
Pierre Carles poursuit son analyse des limites intrinsèques du débat télévisé tel que les journalistes et animateurs français le mettent en place. La connivence avec le monde politique et économique, les conflits d'intérêts flagrants nuisent naturellement à l'objectivité des échanges. Pourtant, cette même objectivité est présentée comme fidèlement respectée par les journalistes eux-mêmes. Cette fois, Pierre Carles va plus loin et cible les faux critiques de la télévision qui multiplient les émissions ayant pour objet les médias. Ainsi, Daniel Schneidermann, animateur de l'émission «Arrêt sur images», est, à ses yeux, emblématique de cet impossible objectivité...
Attention danger travail Pierre CARLES 2003
Ce film développe les points de vue exprimés par les gens qui refusent « des boulots de merde payés des miettes », points de vue éminemment minoritaires dans les médias puisque contrant le discours dominant sur la valeur travail, relayé par les conseillers pour l'emploi. Le film montre par exemple comment un employé est instruit lors de son premier jour du travail chez Domino's Pizza ; puis le spectateur voit les travailleurs de Michelin et les écoute lire le livre de leur PDG relatant son rapport à ses employés. On peut voir dans le même temps une assemblée du MEDEF et ses membres exprimer leur positions sur l'emploi en France et, par contraste, des chômeurs expliquer pourquoi ils refusent de travailler.